12/09/2015

RENTREE PASTORALE SUR LE BON BLOG ET NEWS


 ANNONCES


Après un temps relativement long de répit, fait d'enquêtes et inspiré par de nouvelles perspectives sur le bon blog, nous venons par cette sortie saluer tous les fidèles lecteurs du Bon Blog. L'équipe des Amoureux de l’Église propose pour cette nouvelle année plusieurs activités majeures dont un forum intitulé "Les maux de la foi" animés par des chrétiens blogeurs... Par la grâce de Dieu, nous reprendrons avec les textes de l'évangile du dimanche, ainsi que les commentaires éventuels des Pères Moïse et Césaire ou d'autres, si le temps le leur permet. D'autres activités nous seront communiquées avec le temps. Encore, nous vous disons merci chers amis du Bon Blog et que le Seigneur vous bénisse.

Marie-Jo


 NEWS


Le pape François   réforme les procédures de nullité de mariage

L’intitulé des deux textes législatifs qui seront présentés mardi 8 septembre laisse entendre un assouplissement des normes canoniques pour les nullités de mariage.


À moins d’un mois du début du Synode des évêques sur la famille (4-25 octobre), le pape François va réformer le processus canonique d’examen des causes de nullité de mariage.
Mardi 8 septembre à 12 heures, le Saint-Siège présentera à la presse deux lettres du pape François en forme de motu proprio, Mitis Iudex Dominus Iesus (« Le Seigneur Jésus, juge clément ») et Mitis et misericors Iesus (« Jésus doux et miséricordieux »), modifiant respectivement le Code de droit canonique et le Code des canons des Églises orientales.
Le titre de chacun des documents laisse entendre un assouplissement des normes de jugement des causes de nullité de mariage.


Sauvegarder le principe d’indissolubilité du mariage

Cette publication marque l’aboutissement du travail de la commission spéciale d’étude sur la réforme des procès matrimoniaux canoniques nommée par le pape François le 27 août 2014. Les travaux de cette commission, présidée par Mgr Pio Vito Pinto, doyen du tribunal de la Rote romaine, avaient pour but de « simplifier la procédure du procès, de la rendre plus souple tout en sauvegardant le principe d’indissolubilité du mariage », avait-on appris à l’annonce de sa création, le 20 septembre 2014.
Ces deux documents seront présentés par Mgr Pio Vito Pinto et d’autres membres de la Commission spéciale, dont le cardinal Francisco Coccopalmiero, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, et Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, jésuite, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
En juin puis en juillet, La Civiltà Cattólica, revue jésuite italienne dont les pages sont relues par le Saint-Siège avant parution, avait publié des propositions du P Jean-Miguel GARRIGUES, dominicain, puis du Cardinal Georges COTTIER, également dominicain, et théologien émérite de la maison pontificale, pour permettre à des personnes divorcées remariées de communier dans certains cas.
Christophe Chaland 

29 commentaires:

  1. Bonsoir Marie-José,
    Bon retour des vacances. J'espère que vous nous avez apporté de bonnes nouvelles du Bénin. Vos Frères et Sœurs cardinaux semblent avoir compris qu'il vaut mieux être sages que fous dans la vie ! Alors ils sont en migration de sites en sites. Oh yes! E passé ah! COURAGE !

    P M

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  2. Convertis-toi et tu seras plus heureux. Merci pour la belle réforme sur le blog.
    Jerôme, Cotonou

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  3. Jerôme, t'en étonnes-tu? Ils ont été toujours hors réseau? Je passais juste et merci pour le beau travail et les nouvelles perspectives. Je n'ai jamais cessé de visiter cette mine...
    Emile Z.

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  4. PARTAGE SUR LE SYNODE:

    Bougez chers Amis, l'Esprit Saint a accompli sa mission, en voici un exemple.
    Salut à tous

    P M K

    Dix-sept ans de fiançailles : lui, en prison, elle en prière

    L’héroïsme de l’Eglise gréco-catholique roumaine


    Rome, 22 octobre 2015 (ZENIT.org) Rédaction | 327 clics


    Mme Anca-Maria Cernea, médecin au Centre de diagnostic et de traitements Victor-Babes et présidente de l’Association des médecins catholiques de Bucarest, en Roumanie, est intervenue comme auditrice au synode.

    Elle a notamment salué l’héroïsme de ses parents, fiancés quand lui fut emprisonné. Pendant 17 ans, la jeune fiancée attendra son retour. Ils se marieront à sa libération.

    Autre héroïsme de l’Eglise gréco-catholique roumaine : « Notre Église a été supprimée par l’occupation soviétique. Mais aucun de nos douze évêques n’a trahi la communion avec le Saint-Père. »

    Elle conclut que la même foi, la même détermination, sont aujourd’hui nécessaires en faveur du mariage, de la famille et de la vie.

    Voici notre traduction complète de son intervention prononcée et publiée par le Vatican en anglais.

    Intervention du Dr Cernea

    Sainteté, Pères du synode, frères et sœurs,

    Je représente l’Association de médecins catholiques de Bucarest. J’appartiens à l’Église gréco-catholique roumaine.

    Mon père était un dirigeant politique qui a été emprisonné par les communistes pendant 17 ans.

    Mes parents étaient fiancés, en vue du mariage, mais celui-ci a eu lieu 17 ans plus tard. Ma mère a attendu mon père pendant toutes ces années, alors qu’elle ne savait même pas s’il était toujours en vie. Ils ont été héroïquement fidèles à Dieu et à leur engagement.

    Leur exemple montre que la grâce de Dieu peut surmonter des circonstances sociales terribles et la pauvreté matérielle.

    En tant que docteurs catholiques, défendant la vie et la famille, nous pouvons voir que c’est avant tout un combat spirituel. La pauvreté matérielle et la société de consommation ne sont pas la première cause de la crise de la famille. La première cause de la révolution sexuelle et culturelle est idéologique. Notre Dame de Fatima a dit que les erreurs de la Russie se diffuseraient dans le monde entier.

    Cela s’est fait d’abord sous une forme violente, le marxisme classique, en tuant des dizaines de millions de personnes. Maintenant, cela se fait surtout par le marxisme culturel. Il y a une continuité depuis la révolution sexuelle de Lénine, en passant par Gramsci et l’École de Francfort, jusqu’à l’idéologie actuelle des droits des personnes homosexuelles et du genre.

    LU POUR VOUS

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  5. Le marxisme classique prétendait redessiner la société, en s’emparant violemment de la propriété. Maintenant, la révolution va plus en profondeur ; elle prétend redéfinir la famille, l’identité sexuelle et la nature humaine. Cette idéologie se dit progressive. Mais elle n’est rien d’autre que la proposition de l’antique serpent, pour que l’homme prenne le contrôle, remplace Dieu et organise le salut ici, dans ce monde. C’est une erreur de nature religieuse, c’est le gnosticisme.

    C’est la tâche des pasteurs de le reconnaître et de prévenir le troupeau de ce danger.

    « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît ».

    La mission de l’Église est de sauver les âmes. Le mal, dans ce monde, vient du péché. Et non de la disparité des revenus, ni du « changement climatique ».

    La solution est : L’évangélisation. La conversion.

    Et non pas un contrôle gouvernemental toujours croissant. Non pas un gouvernement mondial. Ce sont eux, aujourd’hui, les principaux agents qui imposent le marxisme culturel à nos nations, sous forme de contrôle de la population, santé reproductive, droits des personnes homosexuelles, éducation à la théorie du genre etc.

    Ce dont le monde a besoin de nos jours n’est pas la limitation de la liberté, mais la vraie liberté, la libération du péché. Le salut.

    Notre Église a été supprimée par l’occupation soviétique. Mais aucun de nos douze évêques n’a trahi la communion avec le Saint-Père. Notre Église a survécu grâce à la détermination de nos évêques et leur exemple lorsqu’ils ont résisté aux prisons et à la terreur. Nos évêques ont demandé à la communauté de ne pas suivre le monde. De ne pas coopérer avec les communistes.

    Maintenant, nous avons besoin que Rome dise au monde : « Convertissez-vous car le Royaume de Dieu est tout proche ».

    Il ne s’agit pas seulement de nous, les laïcs catholiques, mais aussi de nombreux chrétiens orthodoxes qui prient anxieusement pour ce synode. Parce que, disent-ils, si l’Église catholique donne dans l’esprit de ce monde, il sera très difficile à tous les autres chrétiens de résister.

    © Traduction de Zenit, Constance Roques


    SUITE ET FIN

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  6. Bonsoir à tous les amis !

    C’est la rentrée sur le bon blog, heureuse d’y retrouver mes compagnons !!!Que l’Esprit d'Amour et de Fraternité qui nous unit, fasse de nous de vrais témoins de l'Evangile.


    Merci aussi à toute l’équipe invisible qui travaille à la restructuration du blog. Offrez- nous, sous la divine grâce de l’Esprit Saint, de belles pages et des thèmes croustillants pour assouvir notre soif de connaissances !!!! Que Dieu vous bénisse tous !

    Je reviendrai sous peu pour partager avec vous mon petit commentaire sur ce synode tant médiatisé, le synode sur la famille. Oui des réformes révolutionnaires semblent pointer à l'horizon. Et il serait de bon ton que nous échangions la-dessus.

    Quant à l'épiphénomène de Banamé, je me permets de rassurer les uns et les autres. Comme un veilleur le bon blog sera toujours là ...... (n,'est ce pas les amis?)

    Sophie

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  7. Bonjour à tous

    Ayant suivi avec beaucoup d'intérêt les différents débats relatifs aux 2 synodes sur la famille (Octobre 2014 et Octobre 2015), je suis émerveillée et fière d'être catholique!

    Saint Jean Paul II nous le répétait souvent: "N'ayez pas peur. Il n’y a pas à avoir peur si on est persuadé de la vérité de l’Évangile" . Oui! l'Eglise à travers ces synodes n'a pas eu peur et n'a pas tremblé face aux supputations médiatiques sur la famille tel que souhaitée par le monde d'aujourd'hui. L'Eglise a eu le courage et la sagesse de regarder en face les maux de la famille, "sans se cacher la tête dans le sable" et sans "jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres". C'est un Miracle! Actions de grâces...........

    Polygamie, monoparentalité, divorcés remariés, unions libres, veuvage précoce, homosexualité, mariages homosexuel et bien d'autres cas ... ont été abordés avec beaucoup de clarté par les évêques synodaux. Le but du synode n'étant pas de réinventer des règles strictes, trouver des solutions miracles ou des pierres à jeter aux chrétiens dont la situation familiale ne cadrerait pas avec "l'idéal" de famille prôné par l'Eglise, mais plutôt de voir profondément en quoi l'Eglise pourrait les aider à vivre pleinement leur foi en parfaite communion avec le Christ dans son Eglise.

    Pour moi c'est un signe de main tendue, une ouverture d'esprit, de miséricorde et de bonté de notre Dieu à l'égard de ses enfants à travers l'Eglise Mère et garante de l'Humanité.

    Le Pape a écouté les membres du Corps du Christ représentés à ce synode par les évêques. Des propositions et des pistes de réflexion lui ont été transmises. Seul le Pape et lui seul portera sur lui la responsabilité de décider des orientations nouvelles. Cette décision sera certainement publiée l'année prochaine, année de la Miséricorde.

    Chers amis, plus que jamais le "Priez pour moi" du pape François révèle toute son importance. Soutenons-le par des prières et des jeûnes afin que L'Esprit Saint éclaire ses choix pour une Eglise Famille unie, forte, jeune, et Joyeuse en marche.

    Coucou à Karl, Jerôme, Yémi, Emile et tous les autres amis fidèles
    Coucou au père Moïse et Césaire.
    Agréable journée à tous......

    Sophie

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  8. Merci Marie-Jo, votre réaction intègre totalement la pensée profonde du Pape François. J'ai été satisfait de lire ceci de vous:

    « Le but du synode n'étant pas de réinventer des règles strictes, trouver des solutions miracles ou des pierres à jeter aux chrétiens dont la situation familiale ne cadrerait pas avec "l'idéal" de famille prôné par l'Eglise, mais plutôt de voir profondément en quoi l'Eglise pourrait les aider à vivre pleinement leur foi en parfaite communion avec le Christ dans son Eglise. »

    En regardant en face et courageusement ces diverses situations qui montrent que l'Eglise est une vraie famille où chacun doit se sentir bien accueilli, le Pape François, a donné raison à la sagesse africaine qui dit: "Il n'y a pas un trou où l'on jette les enfants gâtés. Soit : "On ne jette pas l'enfant avec l'eau de bain"!
    Merci Marie-Jo
    Je salue également nos amis et en premier le Père Césaire!
    P M K

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  9. Bonsoir Père Moïse,

    Je vous remercie pour cette belle présentation de Nostra aetate, sur la page AGORA 4 (suite).

    Et comme par hasard les intentions de prière générale du pape François pour ce mois de novembre s'articule ainsi: " Pour que nous sachions nous ouvrir à la rencontre personnelle et au dialogue avec tous, même avec qui a des convictions différentes" (source www.news.va). C'est beau! L'Esprit Saint souffle sur le Bon Blog.

    Et j'aimerais, si Mare-Jo et son équipe n'y trouvent pas d'inconvénients, j'aimerais bien qu'une autre bretelle du BB nous soit offerte pour échanger sur le dialogue inter-religieux notamment le dialogue avec nos frères et soeurs des religions traditionnelles. Comment peut-on aller au dialogue avec eux et que gagnerions-nous à le faire?

    Qu'en pensez-vous chers amis?

    Coucou au père Césaire qui commence vraiment à me manquer.......
    Coucou à mon très cher KARL et à la soeur Yémi

    Sophie

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  10. Belle proposition selon moi. Mais j'aimerais également entendre Yémi A. et tous nos amis.
    P M K

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  11. Mes Chers Amis, je contaste avec émerveillement que vous avez fait ici du bon travail. Cela justifie peut-être le fait que nous sommes encore nombreux à consulter quotidiennement ce Blog.
    Si vous avez encore des nouvelles fraîches sur ce que vous appelez Phénomène de Banamè, n'hésitez pas. Nous Béninois des Etats-Unis voudrions suivre ce cote de fée.
    Patrick ZANNOU

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  12. Bonsoir cher Patrick,

    Suis contente que vous soyez intéressé par ce forum.. Le phénomène de Banamé en effet a fait couler pas mal d'encre. Actuellement la secte est réduite à sa plus simple expression et certains attardés ayant du mal à s'assumer traînent encore dans leurs rangs.

    A l'heure où je vous écris, de pauvres malheureux régulièrement spoliés ne jurent que par leur déesse autoproclamée et attendent avec ferveur la fin du monde. Des rencontres sont périodiquement organisées par les ptits chefs pour entretenir cette illusion et se faire un peu de sous par dessus le marché.

    Pendant ce temps, la vie continue pour les béninois......

    Sophie

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  13. Merci, Sophie,
    On voit que le démon est encore dans les murs béninois. Renvoyé de partout, il cherche toujours un chemin :

    Par Yao Hervé Kingbêwé 03 Nov 2015 à 16:01 7462 21
    Le quartier Dépôt, arrondissement du Plateau, dans la commune de Savè a été dimanche 1er novembre, le théâtre d’un violent affrontement interreligieux. Des fidèles de la paroisse St Jean Marie Vianney de la localité et les adeptes de l’Eglise de Banamè se sont en effet affrontés.
    Selon le récit fait par le chef d’arrondissement, Armand Kpinsoton, tout a commencé quelques jours avant l’affrontement de ce dimanche. Notamment, le mercredi où du retour d’une prière de rosaire, les fidèles de la paroisse St Jean Marie Vianney ont été contraints de fuir face aux adeptes de « Daagbo » comme se fait appelée Parfaite le ‘’dieu’’ de Banamè. Les premiers, dans leur fuite, auraient abandonné chaises, nappes de table, corbeilles à quête et autres objets sacrés. Ce dimanche donc, à en croire le chef d’arrondissement, les fidèles catholiques étaient venus récupérer leurs objets. Mais très vite la situation a tourné au drame et a fait de nombreux blessés lors des affrontements. Au nombre de ces derniers, le commandant de la brigade de Savè venu calmer les protagonistes.
    Lors des affrontements d’une rare violence, les fidèles catholiques ont également mis le feu au lieu de culte des fidèles de Banamè dans la localité. A en croire nos sources, n’eut été l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie de Savè qui ont apaisé les deux parties, le bilan aurait pu être plus énorme.

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  14. Quel Beau Blog et quelle belle rentrée!!! Merci à notre chère Marie-Jo et toute son équipe.
    Coucou à la soeur Sophie, aux Pères Moïse et Césaire, aux frères Emile Z, Jerôme et Patrick.

    Je trouve l'idée d'une rubrique sur le dialogue inter religieux très bonne. Merci à la soeur Sophie. Mais je voudrais dire clairement et tout de suite que je ne "dialoguerai" pas avec ceux de Banamè.

    Je reviendrai très bientôt. En attendant que DIEU nous garde.

    YEMI A.

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    1. Coucou grande soeur!

      "Mais je voudrais dire clairement et tout de suite que je ne "dialoguerai" pas avec ceux de Banamè."

      Yémi je te vois venir....(rires). En effet, l'attitude sectaire de ceux de Banamé rend impossible tout dialogue. Mais il a été établi que cette dérive de Banamé provient d'une foi mal assimilée, mal vécue, mal comprise. Voilà pourquoi dans la patience nous avons un devoir de fraternité et de charité à leur égard. Aujourd'hui beaucoup parmi eux sont repentants et désirent renouer avec la foi catholique. Nous devons les accueillir, les écouter et les aider. Que Dieu nous donne la persévérance dans la fermeté pour ne jamais baisser les bras.

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  15. En ce qui concerne le dialogue inter religieux, j'aurais bien voulu qu'on dialogue avec les religions traditionnelles du Bénin, notre culture, l'héritage de nos ancêtres. Je ne suis pas tentée par le dialogue islmo-chrétien au Bénin, parce que plusieurs forums y sont déjà dédiés. Mon principal intérêt réside dans la connaissance de nos religions traditionnelles. Comment peut on vivre profondément notre foi chrétienne en milieu traditionnel béninois sans sombrer dans un syncrétisme religieux?

    Je voudrais que le forum qui sera consacré à ce sujet sur le BB, soit une véritable rencontre enrichissante, une découverte de nos traditions qui respecte le mystère de la relation de chacun à Dieu. Un échange d’idées, de points de vue, un partage du plus profond des expériences religieuses sans préjugés.

    Le but de cet exercice sera de vivre des moments d'intenses fraternité. Pouvoir nous retrouver chrétiens et voudounsi sous le regard de Dieu; pouvoir nous confier, les uns aux autres, nos souffrances les plus personnelles, nos espoirs et notre recherche de Dieu.

    Que pense le père Césaire de ce projet?

    Sophie



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  16. Un grand coucou matinal à tous!
    Chère soeur Sophie, merci pour ta réponse.

    Je voudrais préciser que ceux de la colline (le noyau dirigeant) sont convaincus de leur "religion". Ils continuent la parodie de l'Eglise Catholique.

    Cette secte sournoise (comme toute secte) se victimise dans ses sorties médiatiques et présente l'Eglise Catholique qu'ils appellent "les romains" comme leur bourreau. Rien a changé, ils demeurent toujours aussi orgueilleux et prétentieux. Je me demande comment dialoguer avec eux.

    Les adeptes qui quittent ladite secte sont toujours accueillis et suivis par nous avec Amour.

    Quant au dialogue avec la religion traditionnelle, c'est une très bonne idée tout aussi délicate. Mais j'avoue être favorable à tout ce qui prônerait une coexistence pacifique, harmonieuse et respectant le choix de chacun.

    Je vous souhaite une belle journée dans la Paix de Notre Seigneur Jésus-Christ.

    YEMI A.

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  17. Dialoguer avec Banamè et pourquoi pas ?

    Nous n’avons rien à craindre de Banamè. Pour qui en connait bien les dessous, il vaut mieux accueillir, écouter et raisonner ces frères et sœurs qui crient FOI CHRETIENNE, EGLISE CATHOLIQUE… mais qui au fait sont tombés dans le piège du malin.

    Effet, vous êtes d’accord que :
    Banamè c’est la démonstration d’une force, mais d’une force contraire à la foi en Jésus et qui ignore qu’elle est connue et dévoilée par qui sait bien l’observée.
    Banamè c’est le résultat d’une illusion de foi, mais une illusion qui s’ignore jusqu’à ignorer qu’elle n’est pas ignorée par ceux qui ont des yeux de la foi pour découvrir les choses de la foi.
    Banamè est une réaction, une réaction suscitée par une succession d’échecs, échecs qui auraient pu devenir planches de salut, si et seulement si les fondateurs et adeptes avaient connu et compris le Christ dans son abaissement:

    1. Echec de vocations mal vécues et peut-être mal gérées :
    C’est le lot d’anciens séminaristes qui n’ont pas compris que le sacerdoce n’est pas une fin en soi. La fin du Sacerdoce et de toute vocation, étant la sainteté. « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48). Lorsqu’on sait que toute l’Eglise est une vigne de la sainteté, il aurait fallu s’engager seulement là où on est arrivé, en tant qu’ancien séminariste, au lieu de basculer dans le « non sens » (à prononcer en Anglais). A Banamè, même des frères de nos Confrères Prêtres se sont faits subitement prêtres. Comment voulez-vous qu’une telle catégorie vive en sérénité. En cela Yémi A. a bien observé : « Cette secte sournoise (comme toute secte) se victimise dans ses sorties médiatiques et présente l'Eglise Catholique qu'ils appellent "les romains" comme leur bourreau. Rien a changé, ils demeurent toujours aussi orgueilleux et prétentieux. Je me demande comment dialoguer avec eux.

    P M K

    A SUIVRE

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  18. 2. Echec dans les choses de ce monde, mais un échec qui a abouti malheureusement à la
    peur, une peur qui a fait courir en sens contraire ; comme dans le cas des Disciples d’Emmaüs. Mais dans le leur, ils étaient au-moins véridiques. Seulement, se croyant en échec, après trois ans de « discipulat » derrière un Messie qu’ils ne voyaient pas ressuscité, ils ont pris la tangente. Heureusement qu’ ils ont eu la chance de se laisser rattraper en cours de route et de rebrousser chemin, sans honte et sans peur d’être ridiculisés. C’est à ce point même que se situera le Dialogue avec Banamè, c’est-à-dire pour ceux qui se laisseront rejoindre par le Ressuscité, à travers son Eglise. Parfaite et Mathias savent qu’ils ont échoué, quand bien même ils s’évertuent à insulter l’Eglise et ses Pasteurs.

    3. Echec à assumer sa vraie vocation de prêtres ou de religieuses :
    Mathias, le premier avec son fofo devenu malheureuse éminence ! Deux religieuses problématiques, casse-pieds de leurs supérieures vont débarquer très tôt sur la colline. Elles se mettront de bonne heure au service du FAUX. Je les ai vues de mes yeux dans le salon de leur dieu le père à Banamè. Une autre Religieuse, doctorat en poche depuis Rome fera atterrir son vol sur la sainte colline. La lampe reçue lors de sa profession religieuse pourrissant sous le boisseau, elle s’est laissé convertir par ses parents qui se faisaient, les piliers de la colline.

    4. Cette liste risque de s’allonger, lorsqu’on connait en profondeur le sort de la colline elle-même. L’échec est obvie (gan na gan na) et pourtant….

    Malgré tout cela, si nous sommes Chrétiens Catholiques, nous sommes tenus de Dialoguer avec eux. Le Concile Vatican II, dit en effet :

    « L’Église réprouve donc, en tant que contraire à l’esprit du Christ, toute discrimination ou vexation dont sont victimes des hommes en raison de leur race, de leur couleur, de leur condition ou de leur religion. En conséquence, le saint Concile, suivant les traces des saints Apôtres Pierre et Paul, prie ardemment les fidèles du Christ « d’avoir au milieu des nations une belle conduite » (1 P 2, 12), si c’est possible, et de vivre en paix, pour autant qu’il dépend d’eux, avec tous les hommes [14], de manière à être vraiment les fils du Père qui est dans les cieux ». (Nostra Aetate, n°5 : fraternité universelle excluant toute discrimination).

    EN CONCLUSION :
    J’aimerais demander aux Administrateurs du BB de bien vouloir créer un rubrique « SOUTIEN AU DISCIPLES D’EMMAUS », qui prenne en charge les suggestions et demande de prières pour accompagner nos Frères et Sœurs qui retournent à l’Eglise. A cette fin, bien vouloir préciser l’Email du Blog pour recevoir les témoignages de ceux qui veulent, témoignages à tenir ‘’sub secreto’’.
    Soyons patients et Miséricordieux ! L’Esprit annonce de bonnes choses pour l’Année de Miséricorde !


    « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! ». 2 Cor 3-4.

    P M K

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  19. Il n'y a pas de pire folie que le fondamentalisme religieux. Allah n'a jamais demandé qu'on tue quelqu'un en son nom. Implorons son pardon sur cette jeunesse prise au piège d'une idéologie de haine et de terreur !
    P M

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  20. "L’appel à une vigilance accrue dans la prière sonne alors comme un défi dans la foi. Laquelle vigilance doit se traduire par une vie de prière constante, une vie de formation et d’information permanente sur les enjeux actuels de la foi, confrontée à des dénis de tout genre, des attaques ouvertes contre la famille…" a dit le Père Serge AINADOU, sur blog, http://les-maux-de-ma-foi.blogspot.it/2015/10/art4.html Et il dit vrai.

    Tout vrai chrétien a besoin d'être vigilant. Avec les inventions du faux-vrai que le Bénin vient de connaître, nul doute de l'importance de la vigilance dans la foi. Dire qu'on a pu se laisser aller à des folies qui font honte d'être connues ou racontées ? Que pensait-on de la foi chrétienne ? Un jeu de prophétisme stupide ? Erreur d'où déviation massive!

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  21. 2ème Dimanche du Temps de l'Avent de l'Année C

    1. Le Dimanche de la grande porte : la porte sainte, la porte de la Miséricorde !
    Les années se succèdent mais ne se ressemblent guère ! C’est bien ce à quoi ce deuxième dimanche du temps de l’Avent 2015, nous donne de penser. En effet, au cours de cette deuxième semaine de l’Avent, nous sommes invités à fêter l’Immaculée conception de Marie, fête qui ouvre l’Année de la Miséricorde. Ainsi, pourrais-je me permettre de rassurer les chers Lecteurs du généreux blog, Les maux de ma foi que ce Dimanche, digne d’être nommé : « le Dimanche du Précurseur » à cause de Jean Baptise, présente des signes avant-coureurs d’une Année où tout prendra un sens nouveau pour chaque chrétien.
    Année de la Miséricorde, elle s’ouvre ce Mardi avec la solennité de l’Immaculé conception de celle qui a dit dans son Magnificat : « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent ! ».
    Année de Miséricorde, elle s’ouvre juste après le Dimanche du Précurseur dont le nom Jean signifieN : « Dieu a fait miséricorde ! ».
    Année de Miséricorde, elle sera l’année de consolation et de bénédiction qui rappelle bien un autre nom de prophète qui ne passe pas inaperçu en ce deuxième dimanche : il s’agit bien sûr de Baruc dont le nom rappelle la « Baraka de Yahvé », « Barakat Allah ! », dirions-nous en Arabe.
    C’est une Année qui se fait désirer et qui sera alors bien vécue ! Mais en attendant, il faudra en remercier le Pape François qui l’a programmée pour l’Eglise.
    « L’Année Sainte s’ouvrira le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception. Cette fête liturgique montre comment Dieu agit dès le commencement de notre histoire…..Face à la gravité du péché, Dieu répond par la plénitude du pardon. La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne….
    J’ai choisi la date du 8 décembre pour la signification qu’elle revêt dans l’histoire récente de l’Eglise. Ainsi, j’ouvrirai la Porte Sainte pour le cinquantième anniversaire de la conclusion du Concile œcuménique Vatican II. L’Eglise ressent le besoin de garder vivant cet événement….». Citations Tirées du n° 3 et 4 de Misericordiae vultus, (Pape François), Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde.

    Lus donc à la lumière de ce grand message, vous êtes d’accord avec moi que les textes liturgiques de ce dimanche et des dimanches à suivre, revêtent d’une signification nouvelle. Car la ferveur de l’Année jubilaire fera qu’ils auront une résonance tout à faire particulière ! Car nous comprendrons plus que jamais que, dans ces textes, c’est le Dieu de Miséricorde lui-même qui s’adresse à nous et qui veut nous accorder, non seulement sa bénédiction, mais également sa miséricorde.
    A SUIVRE

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  22. 2. De la Bénédiction à la Miséricorde :

    La Baraka signifiée par le nom du poète, secrétaire du Prophète Jérémie, Baruc, lui
    même devenu prophète, traduit la bonté de ce « « Dieu qui vit avec » et toujours présent au milieu de son peuple. En réalité, la misère de ce peuple devenait aussi grande qu’elle ne se laissait plus deviner ! Elle se faisait voir ! c’est comme on le dit textuellement chez nous au Bénin : « La misère lui a tressé les cheveux ! » (Oya bla ɖa n’ὲ !). La misère d’un peuple croyant en exil sur une terre païenne est redoutable. Avec sa déportation à Babylone, Israël et son roi, regrettaient de n’avoir pas suivi la voix du Prophète Jérémie. Le pouvoir politique est toujours têtu et aveugle ! Allez voir la liste des grands hommes cités dans l’Evangile de ce jour ! Grands mais aveugles !

    A SUIVRE

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  23. Dans le cas de la première Lecture, ce qui fait souffrir, ce n’est pas seulement le manque de liberté ou le désespoir de ne pas pouvoir se libérer du joug du dominateur, mais le fait de savoir qu’on a été soi-même, la source de cette souffrance : la source de sa déportation. Et c’est cela qui rend le peuple, souffrant comme un seul homme projeté à terre devant son sort : le péché exténue en l’homme ce qu’on pourrait appeler l’ « Energie renouvelant et renouvelable » qu’est l’Espérance du salut. Il fallait que les fils d’Israël qui le pouvaient, prennent de la « hauteur » dans la foi. Mais qui pouvait les y conduire ? Qui pouvait aider le peuple à comprendre que Dieu pardonne et pardonnera toujours ? Seul un Prophète ! C’est-à-dire celui qui sait lire, pas seulement les signes des temps, mais les signaux du cœur de Dieu. Ici nous avons Baruc !
    Baruc, lui-même en déportation, se voit choisi par Dieu pour parler en son nom. Le peuple en difficulté n’attendait que cette « Bénédiction » de son Dieu ; ce souffle nouveau qui porte le règne en avant, malgré le péché qui n’aura jamais le dernier mot :
    « Jérusalem ! tiens-toi sur la hauteur, et regarde vers l’orient : vois tes enfants rassemblés du couchant au levant par la parole du Dieu Saint ; ils se réjouissent parce que Dieu se souvient. Tu les avais vus partir à pied, emmenés par les ennemis, et Dieu te les ramène, portés en triomphe, comme sur un trône royal ».
    Cette parole aujourd’hui, s’adresse à chacun de nous, à la veille de cette année jubilaire ! Mon frère, tiens-toi sur la hauteur veut dire, tiens-toi debout dans l’Eglise et prie ! Lève tes yeux vers la Croix du Christ, instrument de ton salut ! L’année de la Miséricorde est celle du nouvel Exsultet ! « Heureuse faute qui nous a valu un tel Rédempteur ! Mais une faute peut-elle être heureuse ? C’est le pénitent que vient sauver le Christ qui l’est en plénitude. En lui, notre Rédempteur déborde la miséricorde de Dieu.
    Dans l’Evangile, nous sommes en contexte d’un autre exil, d’une autre dé-por-tation : l’exil de toute l’humanité éloignée de son Dieu, par le péché hérité des premiers hommes, Adam et Eve privés de la splendeur initiale. « A son image, Dieu les créa ! » Et lorsque cette image se corrompt, l’homme devient auto-resplendissement de la laideur qu’est le péché qui prend en lui le dessus et qui se projette à l’horizon, fermant les voies du salut. Eh bien une voix crie dans le désert ! Et cette voix aujourd’hui, c’est celle du Pape François : « Dieu aime son peuple et lui fait miséricorde » !

    A SUIVRE

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  24. La personne et la mission de Jean symbolisent ici la « Miséricorde » de ce Père dont la voix continue de parler au cœur de ses fils. Ce cœur qui n’a pas grand-chose à écouter des palais des hommes politiques. C’est dans le désert qu’il s’ouvre. Il faut que l’homme traverse le désert ! Car le désert se présente à nous, chaque fois que nous acceptons d’être régénérés par la Parole de Dieu et pour cette Parole. Aujourd’hui, nos illusions sont grandes : elles nous font croire que notre salut vient d’un pouvoir politique ou d’une invention technique. Dans l’Evangile, nous voyons une très belle succession de noms qui l’illustre le fait qu’au palais nos cœurs s’alourdissent. Il y a l’Empereur César de Tibère, Ponce Pilate, gouverneur de la Judée, Hérode au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe…Voilà un décor qui pourtant n’apportera pas à l’homme la parole de vérité qui le sauve. Ils sont toujours là, ces puissances du monde avec lesquelles l’homme de foi doit composer. Mais malgré leur bonne volonté, le cours de l’Histoire leur échappe ! Le Climat se réchauffe, pourquoi ? Jean, le Baptiste leur dira : « Parce que le cœur de l’homme est refroidi, il manque de vérité » ! Dieu le Père cherchera alors de bons électriciens de sa Miséricorde, pour rétablir le courant entre les hommes ! La fonction de Ponce Pilate ou d’Hérode est importante, mais elle ne doit pas annuler celle du Baptiste ! Est-ce qu’aujourd’hui Hérode est prêt à le savoir ?
    Jean, le Baptiste, retiré dans son désert, changera le court de l’histoire. Et il en a le don ! Sa mission nous montre l’importance de l’Eglise et de la parole de Dieu pour les hommes de tous les temps. Dieu continue de parler aux hommes, parce qu’il croit en eux et sait qu’ils sont dotés de capacité d’écoute et de changement. Pendant ce grand Jubilé écoutons la voix de notre Dieu !
    Que brille en nos cœurs le signe de l’Immaculée conception de celle qui n’a eu de volonté que de faire la volonté de Dieu !

    Père Moïse N. KOUMAKPAI

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  25. HEUREUSE ANNEE A TOUS LES VISITEURS DU BON BLOG. JE VOUS SOUHAITE LA VIGILANCE DEANS LA FOI !

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  26. LA GUERRE DES TONNEAUX, OU EN SOMMES NOUS ?


    Ce n'est pas la peine d'en faire une affaire
    Ce n'est pas la peine d'ameuter toute la terre
    C'est une table vide sur le bord de la mer
    Adieu Angélina le ciel a tremblé
    Je dois m'en aller

    NANA MOUSKOURI

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