FORMATION CHRETIENNE 2





 
La foi catholique repose sur le roc
« O foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide ! Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais dîsparaître. Dès le commencement, le monde entier t’a contredite, mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance. La victoire a vaincu le monde, c’est notre foi. Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ, elle a conduit les peuples à obéir au Christ. Qu’est-ce qui a fait que les saints apôtres et martyrs ont subi de durs combats et de cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection ?
Qu’est-ce qui a conduit les anciens moines à dédaigner les plaisirs, à mépriser les honneurs, à piétiner les richesses pour mener au désert une vie céleste, sinon la foi vive ?
De nos jours, qu’est-ce qui entraîne les Chrétiens à rejeter la facilité, à renoncer au confort, à supporter les épreuves, à souffrir une vie pénible ?
C’est la foi vive qui agit par la charité. C’est elle qui fait abandonner les biens présents par l’espérance des biens futurs et, en échange des biens présents, recevoir les biens du monde à venir »
(Benoît XIV).

7 commentaires:

  1. Pour le compte du mois d'Avril et dans la perspective de l'Evénement de Pâques nous réfléchirons sur le mystère de la Résurrection du Christ. Saint Paul nous rappelle ceci:

    "Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre foi." 1 Co 15, 14

    Lorsqu'on parle de la résurrection du Christ, de quoi s'agit-il exactement? S'agit-il d'une réanimation d'un corps comme dans le cas de Lazare, d'une réincarnation ou bien de toute autre chose qui échappe à nos sens ?

    Bonne participation à tous!!!

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  2. "Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre foi." 1 Co 15, 14

    En attendant que le Père Moïse que je salue très fraternellement nous éclaire davantage sur le sujet, je voudrais proposer une réponse.

    Lorsqu'on parle de la résurection du Christ, de qoui s'agit-il exactement?

    Je bénis d'abord le Seigneur pour avoir inspiré un tel sujet à méditer à nos chers amis les Amoureux de l'Eglise. Le mystère de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ reste un mystère à creuser au coeur de la méditation de la Parole de Dieu. Il ne s'agit pas certes d'un mystère infranchissable, inacessible à l'intelligence humaine, mais l'on ne peut finir de l'épuiser totalement.

    Lorsqu'on parle de la résurrection du Christ ce matin de Pâques, s'agirait-il d'une réanimation d'un corps comme dans le cas de Lazare, d'une réincarnation ou de tout autre chose?

    D'un point de vue biologique, Lazare est mort de nouveau. La résurrection du Christ ne peut donc être une réanimation de corps. C'est d'ailleurs pourquoi, d'un point de vue théologique, il peut paraître un abus que de parler de la résurrection dans le cas de Lazare, l'ami de Jésus. Nous n'avons pas non plus affaire à une réincarnation qui reste un non lieu. Selon l'imaginaire populaire et plus précisément les sagesses de l'Asie non chrétienne, l'âme d'un défunt pourrait, pour purger ce qu'elles appellent le "karma", transmigrer dans un autre coprs et renaître ailleurs. Le cycle des réincarnations ne prendra fin qu'avec la purification totale du sujet... Cette thèse, soutenue par des cercles ésotériques, nient foncièrement la foi chrétienne, exaltent démesurément le Moi de l'homme qui se ferme délibérément à la grâce de la conversion et s'attribue l'initiative de la sainteté en dehors de Dieu. C'est de la chimère...

    Le mystère de la résurrection du Christ n'est nullement tout cela. Alors, approfondissons un peu ce mystère. A SUIVRE.


    Césaire

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  3. Le mystère de la résurrection du Christ a un fondement historique et transhistorique. Qu'est-ce que cela voudrait signifier? Ce qui est historique, c'est le témoignage des Apôtres. Plus précisément, c'est ce qui a fait pour les Apôtres l'objet d'un constat sensoriel ou sensible. Or, ce qu'ils ont constaté avec leurs sens, ce qui a été pour eux l'objet d'un constat sensoriel, c 'est ce qu'on pourrait appeler les preuves négatives de la résurrection: le tombeau vide, d'une part, et d'autre part, c'est la manifestation de quelqu'un qui se présente à eux, sans qu'ils le reconnaissent encore comme étant Jésus vivant. C'est profond ce qui se passe ici d'un point de vue scientifique. Si les Apôtres, écrit le Père François VARRILLON, avaient reconnu de suite ce quelqu'un comme étant Jésus vivant, il faudrait dire qu'il s'agit d'un cadavre ré-animé. Ce qui laisse entendre que la difficulté à identifier avec exactitude au prime abord le Maître mort et ressuscité doit être liée à une Opération divine où le Christ tout en gardant son aspect physique est cependant Autre et non pas un autre. Poursuivons la méditation avec sérénité. Les Evangiles, sur ce point, sont explicites:

    ils ( les Apôtres) ont perçu quelqu'un, mais sans le reconnaître, la reconnaissance étant essentiellement un acte de foi!

    L'autre élément historique, mais qui ne suffit pas à prouver la résurrection, c'est le tombeau vide. Qui a peut-être volé le Corps sacré du Maître, pourrait-on se demander?

    Plus intéressante reste cependant l'Opération proprement discrète, mais divinement Puissante de la Résurrection elle-même à laquelle nul homme ne peut assister. au risque, non point de mourir, mais de se voir convertir sur place sans le temps de croissance nécessaire de l'humain en nous en marche vers une pleine humanité du Christ et vers sa divinisation. Même le Cosmos, appelé aussi à entrer dans cette nouvelle ère de régénération complète de toutes choses introduite par le Ressuscité, le Nouvel Adam, n'a pas subi une violation ni une altération de son processus normal. Et pourtant le Mystère a lieu dans le temps et l'espace, loin de tout regard curieux, sans secousses ni tremblement de terre. La mort étant vaincue pour toujours, le Corps biologique du Christ entre dans une Logique de continuité et de discontinuité. (SUITE)
    Césaire

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  4. Continuité, parce que c'est toujours le Même. Les marques des clous en sont les preuves les plus puissantes. Celui qui apparait aux disciples, c'est Jésus qui a souffer la passion et est mort sur une croix.

    Discontinuité, parce que Son Corps glorifié après la résurrection manifeste de nouvelles propriétés échappant à la matière sans la nier: Il traverse des portes clauses, apparaît et disparaît à la Fraction du Pain, mais plus curieusement, il mange! Un fantôme mange-t-il? Dieu recrée, par le Ressuscité, la Matière corrompue par le Péché et l'arrache des dards mortifères du péché et de la mort. Dieu ennoblit ce qu'il a créé. Le mystère de l'incarnation rédemptrice du Verbe de Dieu trouve dans le mystère de la Résurrection ce matin de Pâques son plénier achèvement. Dieu s'incarne dans la chair, assume notre humanité en tout sauf le péché, souffre la passion, meurt et réssuscite d'ente les morts pour rendre la Vie de Dieu à nos pauvres corps mortels. C'est le Sens complet et achevé de la Sainte Cène, anticipation du Sacrifice sanglant de ce Vendredi Saint, où Dieu institua l'Eucharistie et le Sacredoce afin que par Son Corps et par Son Sang, nous vainquions à l'Anasmèse, la mort et le péché comme Lui, le Premier né de la Nouvelle Création. Si dans l'Espérance, nous croyons en la Résurrection de la Chair et à la Vie éternelle, c'est bien parce que le Christ nous en a donné l'assurance par sa passion, mort et Résurrection. Ce n'est point de la rêverie. Voilà pourqoui nous confessons que, dans nos souffrances, dans nos agonies, dans nos joies, Il nous rejoint effectivement pour avoir assumé avant nous toutes ces réalités de la vie humaine à qui il donne, au cœur de l'Eucharistie célébrée avec ferveur, actualisation non sanglante de cet unique Sacrifice sanglant du Vendredi saint, une dimension proprement divine. Il sait ce qu'il y a dans l'homme et rien ne lui est étranger sauf le péché qu'il ne connaît pas dans Son essence qui est Amour.

    Alors, lorsqu'il y a discontinuité dans ce grand Mystère de la foi chrétienne, sans lequel vaine serait notre foi, il est clair que tout dans le Mystère de la Résurrection n'est pas que historique au sens de sensoriel, il y a également de transhistorique. Mais attention au langage philosophique qui pourrait créer de malentendus. Lorsqu'on parle de transhistorique, n'allons pas voir un spirituel au sens d'immatériel ou d'irréel. NON!!!

    Le Christ est une Personne réelle et concrète, mais il échappe à toutes catégorisations matérielles d'espace et de temps. On puit oser parler d'un Corps glorifié, métabiologique, transmué après une Opération mystérieuse et proprement divine de Conversion achevée, donc un Corps plus Réel que le réel, plus Matériel que le matériel, qui tout en se contenant dans l'espace et le temps lui échappe radicalement.

    L'Elément transhitorique le plus fondamental de l'Evènement de la Résurrection relève enfin des Apparitions. On ne peut parler de l'hallucination, car une telle pathologie psychique est individuelle et non pas collective d'une part et d'autre part l'initiative inconsciente vient du sujet connaissant. Or, dans le cas des Apparitions, l'initiative ne vient pas des Apôtres qui peuvent reproduire à loisirs sa présence sur une base de projection mentale et subjectiviste, mais l'initiative vient du Christ qui apparaît à qui il veut... A SUIVRE!
    Césaire

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  5. Aujourd'hui, le Christ ressuscité continue de cheminer avec chacun d'entre nous. Il est le Même hier, aujourd'hui et demain. On peut le rencontrer, l'identifier avec les yeux de la foi et reconnaître Sa Présence combien aimante et sanctifiante dans chacune de nos vies. A travers les Sacrements de l'Eglise, nous le rencontrons et il nous recrée. Dans la Parole de Dieu, Il se dit de Lui-même. L'Eglise reste dans ce sens un Sacrement universel de salut à travers la succession apostolique, seule garantie de l'authenticité de la Tradition reçue des Apôtres et de l'orthodoxie du contenu de la foi chrétienne dont elle assure le dépôt fidèle depuis Pierre, le premier Pape de l'histoire.

    Le Mystère n'est pas épuisé. Que l'Esprit-Saint nous en révèle davantage et nous aide à mieux aimer Jésus-Christ, l'Homme-Dieu qui a souffert la passion pour moi pour me donner la Vie qui ne périt plus.

    Joyeuse Pâques par anticipation à tous! Je vous bénis de tout coeur. FIN.
    Césaire

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  6. Amen et Merci, Padre. Joyeuse Pâque à vous aussi.

    YEMI A.

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  7. MERCI BEAUCOUP CELA M'AIDERA A FAIRE MES RECHERCHES DU MYSTERES DU SALUT

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