AGORA 4 (suite)

117 commentaires:

  1. "Je finis ici par ce rappel: Le maléfice à Sovidji fonctionne sur la victime-adepte par le rayonnement négatif qui émane des matières ou objets préparés par les sorciers initiés par parfaite et qui se font appeler abusivement "prêtres" ou "abbés" ou "cardinaux" ou "pape" ou "évêques". Ce sont des imposteurs. Ils ne sont rien de tout cela. Plus l'objet maléficié est proche de la victime visée, plus son influence est efficicace. C'est pourquoi, les leaders magiciens de la secte tiennent à utiliser les rites et symboles de l'Eglise, notre Mère, pour tromper et égarer loin de la foi, reçue des Apôtres. C'est la stratégie classique la plus efficace pour mettre en confiance afin de détruire. Ils chercheront donc, pour ceux qui me lisent, à mettre un ou des objet (s) maléficiés dans le bureau de la victime, dans sa voiture, dans son oreiller ( voir les lampions ou autre matières placés au chevet des lits ou dans un coin de la chambre). Un autre moyen plus efficace, car immédiat et sans médium, consiste à introduire le maléfice dans le corps: le contact avec la victime durera ainsi sans interruption... Ce sont les fameux cauris.

    Le Père Pamphile me rapportait que, par la suite, certains adeptes convertis reçus chez lui, en buvant régulièrement de l'eau bénite et de l'huile exorcisée, ont pu vomir le cauris... L'aversion au sacré et aux prêtres, c'est autre chose sur lequel je reviendrai très prochainement dans ce dossier sur les dessous macabres de Sovidji-Banamè.

    je salue très fraternellement le Père Moïse, mes chers filles et fils Sophie, Yemi A., Almanda, Persevale, Pascaline, Edwige, Emile Z, Jerôme, Karl et tous ceux que je connais ou ne connais pas et qui nous suivent dans l'anonymat. J'implore le pardon du Seigneur sur Joël David et prie instamment pour sa délivrance totale.

    De tout coeur, je vous accorde ma bénédiction. Fin

    Césaire"

    posté par le Père Césaire le 06 Décembre à 13h50

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  2. "Père Césaire, merci pour la profondeur de vos précédentes analyses. Je ne peux, ne pas intervenir pour soutenir leur véracité tellement mon vécu se retrouve dans votre description. Un être très proche était en effet, avant sa triste plongée à Banamé, quelqu'un de profondément doux, aimant, en apparence catholique pieux et fervent, adorant sa famille, ses proches, son épouse, enfant. Au fil des mois, l'attitude a changé. On ne met plus pied à l'église, on ignore tous les livres de prières qui servaient de base pour la prière en famille, en remplacement c'est un notre père modifié, un chemin de la croix changé, des récitations de chapelets dit de combat, de Jeanne d'Arc..Notre Dame du 10 janvier et que sais-je encore ...qui remplacent aussi le rosaire...On ne parle plus de Dieu Père, Fils et Esprit, mais on respire Dieu de Banamè. Les projets de famille n'ont plus leur place et surtout la famille n'a plus aucune importance, s'il faut la bafouer pour la gloire de "Dieu des collines" qui doit être le seul et tout 1er servi, c'est encore mieux. La journée, on s'occupe à discuter du Dieu de Banamè, le soir, le lendemain ...Tout tourne autour de ça. On abandonne son boulot, il faut se rendre en pèlerinage contre vents et marrées! Rien ne nous arrête, tellement il y a une force extérieure qui nous attire comme du miel, nous téléguide (je reprend des mots), on respire que Banamé. Si la pression exercée pour attirée un proche à sa cause échoue, Le "Dieu de division", vous ordonne purement et simplement de vous désunir de cette âme vouée à la mort. L'histoire de votre vie de famille est transformée, les sacrifices réalisés pour en arriver là sont banalisés, la femme aimante devient un objet à abattre à tout prix car tout à coup devenue mauvaise, si belle famille et famille de l'adepte rejettent le "Dieu autoproclamé", ils sont traités tous en sorciers, ce sont eux qui veulent détruire la vie de l'adepte aimé de Dieu, cette même famille qui a pourtant pris soin de toi depuis des années. Donc il faut les renier, les fuir, on ne doit plus manger avec eux au risque de peut être perdre sa vie. La dislocation de la personnalité comme le dit le Père Césaire est installée. A SUIVRE

    Persevale"

    Posté par Persevale le 07 Décembre à 15H34

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  3. Comme je suis touchée par la profondeur et la pertinence des analyses du Père Césaire; ainsi que ce témoignage poignant de Persevale. J'ai toujours eu cette certitude que l'Esprit-Saint est à l'oeuvre sur ce blog. Banamè est davantage dénudé dans de grands détails; Je remercie le Seigneur pour ce qu'il nous fait par nos prêtres. MERCI au Père Césaire, coucou au Père Moïse. J'apporte aussi mon soutien spirituel à Persevale et à toutes les personnes qui de près ou de loin sont victimes des maléfices du démon de Sovidji. Bonne fête de l'Immaculée Conception à tous. Je reviens.
    Almanda Do Santos

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  4. SUITE
    Le sens de la moral qui importait si tant vole en éclat. L'adepte peut commettre des fraudes sans en être inquiété, peut se laisser aller à la tromperie et ne pas se sentir en faute car attitude cautionnée par le "Dieu des collines", tout est sens dessous sens dessus, le mensonge devient vérité, l'illusion d'une vie imaginaire s'installe, l'adepte vit en plein rêve, tout ce qu'il fait de bon ou de mauvais était déjà écrit et planifié dans les cieux!!!(Mrd). On passe des menaces de mort si non conversion aux injures, puis on change de tactique, on y met de la douceur et de la manipulation pour attirer, on vous miroite des promesses d’ordre matérielles qui tardent à se concrétiser et quand on a échoué, on passe à l'indifférence, au rejet des autres. Puis, on abandonne les proches à leur sort, on refait sa vie avec vagabond ou vagabonde bénit du "Dieu des collines" qui errait sur la colline après plusieurs relations infructieuses à la recherche d'un mari ou femme potentiel sur lequel on saute, peu importe si lui ou elle est marié, a des enfants à charge. Si jamais les proches ont des soucis dans leur vie on leur rabâche à l'oreille qu'ils ont été puni par le "Dieu des collines" qui a rendu justice, et de toute façon qu'ils ont été assez prévenus.
    A SUIVRE

    Persevale

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  5. SUITE
    On vous menace aussi de vous arracher vos enfants sur la décision de "Daagbo", pour l'emmener dans cet orphelinat de malheur à Godomè, OUI OUI Père Césaire, c'est même certain que tous ces enfants ne sont aucunement des orphelins, des rapts, il doit y en avoir!!!! (Même si dans le cas que je relate, une proche y a échappé, Dieu le VRAI est au contrôle). L'adepte aujourd’hui se croit invincible, différent des autres car aimé et béni de Dieu, rien ne peut lui arriver car blindé (aller y comprendre quelque chose, nous n'en savons pas plus...), il respire et vit que pour son Daagbo qui son père, sa mère, les « Daagbovis » sont sa nouvelle famille, ils se soutiennent dans le mensonge et la tromperie, toutes les décisions de « Daagbo » même les plus inimaginables hors normalité des choses sont à respecter au risque d'essuyer des représailles (sentiment de peur, de domination de la volonté de l'adepte, d'une prison dorée car en remplacement de l'amour de la famille, on promet en retour la richesse matérielle, la gloire). Lorsque l'adepte recouvre sa lucidité, il avoue qu'il souffre mais ne peut faire autrement puisque c'est une histoire de vie ou de mort, qu'il fait des choses dont il n'a pas envie mais qu'il ne peut faire autrement, et très vite la possession reprend le dessus avec un déluge d'injures, de l'orgueil manifeste, du cynisme connu nul par ailleurs...
    A SUIVRE
    Persevale

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  6. FIN
    On vout demande de vous préparer à la venue de 3 jours de tribulation, de cultiver le don de pauvreté, d'être charitable, de se détacher des biens terrestres et de n'entrevoir que l'après au Ciel, de souffrir pour la gloire de Dieu! Et pourtant, on recherche soi- même l'argent facile, le bonheur terrestre, on rebatit une famille de timbrés pourquoi? dans quel but?, alors que la fin du monde est si proche, que d'incohérences!!!

    On ne peut comprendre véritablement cette secte pernicieuse que si on n'en a fait les frais, sinon tout parait irréel, paranormal, et le peu de familles qui y restent unies font semblant de donner le bon exemple. Le Diable est bien à l'œuvre et a ciblé en premier lieu les couples catholiques mariés dans les normes. Il fait de l'un deux un adepte, et décime la famille et les proches comme une traînée de poudre en cas de refus à s'allier à cette foi anticléricale. Mais une confiance inébranlable au Dieu TRIN vous protège de toutes attaques, mais en contrepartie vous mordrez à la coupe de la souffrance, de blessures, d'humiliations, d'actes de violences, que seule Jésus-Christ peut guérir...C'est vraiment triste, mais nous lutterons jusqu'au bout et resterons égal à nous-même.
    Merci Pères Césaire, PMK, les frères et sœurs du blog pour tout ce que vous faites! Sans vous, moi-même et des proches auraient plongé tellement on s'y croirait parfois dans l'erreur, vous ne pouvez pas savoir comment vous avez été notre force!!! Du courage à vous pour la suite

    Persevale

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  7. Bonjour à tous. Infini merci à nos prêtres qui travaillent d'arrache-pieds pour nous éclairer malgré leur emploi du temps chargé. Plus j'en apprends sur cette secte, plus je suis révolté. Je repasserai. A la lumière des analyses du Père Césaire et les témoignages émouvants de Persevale, j'en déduis que quelq'un de sensé ne peut traîner dans ce truc, un vrai délire démoniaque. Et dire que c'est mon pauvre pays le Bénin qui regorge ces ordures.
    Cyriaque CAPO-CHICHI

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  8. "tout ce qu'il fait de bon ou de mauvais était déjà écrit et planifié dans les cieux!!!" QUELLE CATASTROPHE!!!
    Merci à tous.

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  9. Baname heeelou! Vous serez tenu comptable des décès inexpliqués et des divisions de personnes mariées. VISCENTIA TCHI KOI.

    Jérémie

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  10. La nuit est avancée, le jour approche


    QUAND TOMBERONT LES MASQUES :

    Les Acteurs regagneront leurs places normales ;
    Et les Spectateurs ouvriront de gros yeux sur la réalité.
    Des bouchent pleines de paroles sensées, clameront partout la vérité,
    Tandis que des oreilles attentives entendront des sentences graves et fatales.

    Autrement dit, la vérité, peut-elle avoir d’effet sur une conscience corrompue ?
    Quand l’infamie devient bénédiction pour des esprits démoniaques,
    Vous aurez beau signaler que leurs verbiages sont de sens dépourvus,
    Ils vous donneront l’air de se trouver dans une logique paradisiaque !

    O ! Niaiserie ! N’es-tu pas devenue fable et risée dans ce « grand Nimbé »,
    Où l’école de l’expérience appelle l’« enfantillage » d’un nom sacré : « Gbadaglé » ?
    « Nul ne raisonne l’enfant qui veut labourer son champ au crépuscule,
    Lorsqu’il confondra, et sillions et billions, il épousera la sagesse du soleil qui recule » !

    « Gan nɔ ɖo na ci wƹ… ! » La pendule qui jette le dernier son,
    Ne donne pas l’impression d’avoir lâché l’ultime canon
    D’une guerre inlassablement menée qui se termine et se gagne.
    Le flot dont l’écoulement parvient à sa fin, s’arrête et stagne !

    La fin des folies humaines n’ont pas toujours un point d’orgue musical.
    Elles s’arrêtent à l’improviste, comme le « Hungan » qui fait tressaillir la foule :
    Et lui fait esquisser mille pas de danse ; l’hypnotise et la soule,
    Avant de rompre sa cadence par un arrêt brusque et capital !

    Le silence dans la cité des tonneaux vides se vend-il à quel prix ?
    Dans ce monde qui court vers sa propre ruine et qui adore le grand bruit,
    La mode est de porter des noms qu’on n’a pas et de faire le moine, sans être moine !
    Mais le fou qui fait le moine est plus fou que le moine qui fait le fou, malgré la soutane !

    Courchevel 1850/France, le 28 Août 2014.
    KOUMAKPAI N. Moïse


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  11. Il sont tristes et piteux, ces gens là. Merci à vous chers Pères pour vos multiples sacrifices. Vous ne pouvez imaginer le bien que vous nous faites.

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  12. Qui n’est pas touché par cette analyse vraie et profonde du Père Césaire ? Qui n’est pas touché par le témoignage de notre sœur Persevale ? Sauf les Acteurs de ce cirque de Sorciers rassemblés en Eglise, mais que le Christ nous dévoile, petit à petit, suivant sa pédagogie ordinaire. Le règne du Démon est comparable au Typhon Agapit : vous avez beau informer et prévenir, vous avez beau prendre les mesures qu’il faut, son passage fera des dégâts et des victimes.
    Qui ne croit pas à ces témoignages de Frères et de Sœurs trompés et trahis sans espoirs d’êtres un jour consolés par le retour des leurs qui ont choisi de s’enrôler dans cette cause sans lendemain ? La folie installée par Mathias et Parfaite à Banamè-Sovidji, arrache, a arraché et arrachera encore de lourds tributs aux familles innombrables et innommables dont des membres se sont laissés prendre dans leurs pièges.
    Mais une choses est sure, aucune entreprise du Diable n’est éternelle. Mathias et Parfaite le sauront un jour pour leur conversion !

    Chers Amis, rappelez-vous ces poèmes sortis d’un cœur aussi blessé, offensé et meurtri que le vôtre : rappelez-vous « La guerre des tonneaux sur l’Océan Atlantique » où je vous disais que nous n’avions pas à courir, ni devant, ni derrière ce Tonneau vide ! Car :

    « Soit qu’il vous attire, soit qu’il vous fasse peur,
    « Le tonneau vous leurre à l’heure de son labeur !
    « Soleil au zénith, veut-il en trois décennies
    « Briller et transformer le peuple en ennemis ?
    …..

    « Qu’un tonneau vide, sur un océan circule,
    « C’est qu’il est fermé sur lui et qu’il gesticule !
    « Qui lui court derrière se noie et se détruit.
    « Et qui de lui a peur, est vide comme lui ! » »

    Il y en a qui me donne l’impression d’être des dents qui ne résistent pas devant le jeu du « Gombo » (cette sauce gluante). Ils se sont laissé emporter, donnant la preuve qu’ils n’avaient rien compris à la foi chrétienne.

    P M K (A SUIVRE)

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  13. Rappelez-vous cet autre Titre : LE FEU DE PAILLE ! Où je n’ai pas manqué de vous dire :

    « Au-delà de tout feu de paille, sont des cendres
    « Que le vent soulève et répand dans tous les coins ;
    « Elles s’étendent sur le sol comme témoins
    « D’un zèle malheureux, empêché de s’étendre »

    Le zèle malheureux, vous le devinez mieux que moi et les cendres destinées à en être les signes ne pourront jamais résister au premier torrent de grâces divines qui s’apprêtent à se déverser sur notre Peuple. « Etƹ mi wa…. ? » Qu’avons-nous fait pour mériter l’assaut de ce Diable ? Rien absolument ! Ailleurs c’est le Terrorisme ou les Epidémies ou Hagupit. Chez nous c’est Mathias et Parfaite qui un jour devront répondre devant les interrogations des âmes innocentes de notre Peuples !


    « Au-delà d’un feu de paille, une intention
    « Inavouée dont on saisit la prétention :
    « Embraser un monde, pourvu de ses lumières
    « Pour y faire régner un grand tas de poussières ! ».

    Oui, l’Evangile est la Lumière, nous en avons belle et bien reçu. Et point n’était besoin qu’on se laissât entrainer avec Mathias dans sa folie.
    Voilà pourquoi je vous disais dans les vers suivant :

    « Du dedans d’un feu de paille, sont des éclairs
    « Lumineux qui laissent derrière eux des ténèbres :
    « Inaperçues à tout regard, comme une chair
    « Qui échappe à des jeux dangereux et funèbres.

    Oui, des âmes brillantes, mais naïves ont cru trouver dans ces « éclairs lumineux » de ce Feu de paille, allumé à Banamè, une « sagesse », une « religion » ignorant ces « ténèbres inaperçues » que je considère comme « pénombres » de ce Feu. Où allons-nous avec un Feu de paille ?

    « Loin du feu de paille se projette un flambeau
    « Qui irradie de sa lumière le tombeau
    « Où les fossoyeurs ont précipité un monde,
    « Voilant la VERITE en face du mensonge. ».

    Effectivement, il aurait fallu rentrer dans la logique de Descartes : « se détacher du réel, pour l’examiner » : faire « sa ré-flexion », son « cogito, ergo sum ». Le fameux « flambeau » projeté par ce « Feu de paille » sur les murs de nos cités ne pouvait pas voiler la chute de ces hommes innocents, bernés par la folie d’une fillette désormais en concubinage avec un Prêtre défroqué et tous deux, désormais habilles à prédire le malheur pour maintenir leurs victimes dans la peur. En processions infinies, ces dernières vident leurs maisons, leurs familles pour nourrir le « couple sacré » qui prédit tous les jours la fin du monde pour le jour suivant, tout en posant les premières pierres des châteaux qu’ils bâtissent eux-mêmes pour leurs vieux jours. Persevale, n’a-t-elle pas perçu la subtilité de ce jeu, lorsqu’elle nous convainc :
    « On vous demande de vous préparer à la venue de 3 jours de tribulation, de cultiver le don de pauvreté, d'être charitable, de se détacher des biens terrestres et de n'entrevoir que l'après au Ciel, de souffrir pour la gloire de Dieu! Et pourtant, on recherche soi- même l'argent facile, le bonheur terrestre, on rebâtit une famille de timbrés pourquoi? dans quel but?, alors que la fin du monde est si proche, que d'incohérences!!! » » ?
    Mais ces fossoyeurs de nos familles innocentes, se croient-ils éternels ? Seront-ils toujours habiles « à voiler la Vérité en face du mensonge » ?
    Que ceux et celles qui ont résisté à leurs vagues s’estiment heureux ou heureuses. Il vaut mieux être seul (e) que d’être mal accompagné (e).
    En tout cas Merci au Père Césaire, à Persevale et à chacun de vous ! Ici, soyez convaincus que vous ne perdez pas votre temps. Vous êtes à l’œuvre pour sortir notre Peuple de ce gouffre.

    P M K.

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  14. Ah c'est Dieu qui a sauvé le Bénin. Cet esprit malin est pire que le reste, c'est bien lui qui a toujours la prétention de se prendre pour Dieu. Mais ce qui s'est passé souvent ailleurs, c'est qu'il s'élimine de lui-même par le suicide. Parfaite préparez-vous.
    Quant à vous frères et sœurs de ce blog et vous chers Pères, bravo! Vraiment bravo! Surtout que vous avez compris qu'il ne faut plus vous préoccuper de ce qu'il vient dire ici. Parfaite est trop sale, occupez-vous moins d'elle. C'est une prostituée, ses dessous puent et font puer son entourage. Nous sommes prêts à l'affronter; vis-à-vis
    Zézé D. JD

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  15. Je te soutiens. Mon père fait l'hypertension mêlée de diabète. Dans le désir d'être guéri, il va à Sovidji. Voilà que Parfaite lui demande de faire entrer tous les membres de sa famille dans la secte maudite, et que ceux qui refuseront soient reniés. Ce que mon Père a fait. Il m'a renié. Or c'est moi qui m'occupe de ses besoins et de sa santé. Présentement, il est gravement malade et hospitalisé. Parfaite, la faussaire, n'ayant pu rien faire, il m'est revenu à moi grabataire, moi qui l'a renoncé pour une prostituée. Je suis rempli de revolte, chers peres et amis. Que dois-je faire?
    Alphonse Dadjo

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  16. Cher Alfonse DADJO, je vous béni de la part du Christ Jésus et de son Eglise!

    Ce serait trop simple et banal que de commencer par vous dire de pardonner.

    Mais vous aurez à y arriver : car le pardon, comme dit l’autre est « une puissance libératrice ». Encore que lorsqu’il s’agit des soins médicaux d’un parent, on se pardonne difficilement de n’avoir pas fait tout ce qu’on doit faire.

    Si ! Evidemment ! vous avez à pardonner à votre père et continuer à l’aimer et à le soigner.

    Mais sur quelle base ?

    Sur la base de la Parole de Dieu et de l'amour que vous lui devez.

    A cet effet, je n’ose pas vous demander de commencer par l’évangile qui dit : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois? (Mt 18, 15-25) »

    Et pourtant, vous devrez y arriver en dernière analyse.

    Je vous demanderai simplement de commencer par l’évangile du Bon Samaritain (Lc 10, 25-37). Là, c’est tout votre cœur qui en sera touché. Votre Papa, un Chrétien, tombé dans les mains des brigands assoiffés de gains faciles qui dépouillent, même les personnes âgées ! Veuillez bondir à son secours. Ici il ne s’agit pas seulement de la guérison du corps, comme l’ont pensé la gamine et ses concubins, mais bien plus. Il faudra guérir l’hypertension d’un manque de foi qui fait courir derrière le Diable, « le Faussaire », comme vous le dites si bien, « le fossoyeur » de la foi de naïfs également.

    C’est dans la mesure où vous saurez offrir ce pardon, en soignant médicalement votre cher Papa et en le portant, par votre prière, sur son grabat jusqu’au Christ que ce dernier lui dira, « Prends ton grabat et marche. (Mc 2, 3-12).

    Enfin, vous êtes d'accord avec moi que, devant la folie sans nom, sans précédent ni succédant de Banamè-sovidji, nos familles ont besoin d’enlever les obstacles de la division pour recouvrer la guérison, la réconciliation, le pardon, toute chose qu’un Démon ne sait donner.

    Si vous croyez en ce qui vous est dit ici, vous pourrez également faire l’effort de rentrer en communication avec les Administrateurs du BB, en adressant un mail à : Laïc engagé , qui se chargera de vous accompagner, personnellement et comme il se doit.

    Père Moïse KOUMAKPAI.

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  17. L'adresse mail s'affiche et Marie passe devant!

    laic.engage@gmail.com

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  18. Merci Père pour vos mots. C'est bien dur! Mais je promets comptant sur la grâce du Seigneur de lui accorder mon pardon.
    Alphonse DADJO

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  19. Bonjour chers frères! Je viens d'abord pour souhaiter une bonne préparation de Noël à tous. Je voudrais informer avec une grande joie que j'ai une cousine qui allait à Sovidji. Depuis lors, il ne va plus à l'église. Il y a une semaine, avec la grâce du Seigneur, elle s'est rendue à une veillée sur une paroisse de Cotonou dont elle a entendu parler; Dieu a agit en sa faveur. car au passage du Saint Sacrement, elle a révélé malgré elle-même son adhésion à la secte, criant " Jésus sauve-moi...". Ma cousine est délivrée. Elle a rendu aux prêtres tout ce qu'elle avait sur elle comme photo, images de Viscentia et d'autres choses. Je profite de mon séjour au Bénin pour demander une messe d'action de grâce en demandant à chacun d'y communier avec moi. Je vais repasser pour des précisions. Coucou à Persevale, au Pères Césaire et Moïse, à Sophie et à tous.
    Adrienne BANCOLE

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  20. Les masques de Rome est en train de tomber. Tous ses dessus et ses crimes continuent de tomber. Au bénin nous savons déjà qui est qui. L'église en France ici est une haute association de franc maçon qui utilisent les lieux de prières pour les loges maçonniques.
    Vous me faites rire et pitié. Les masques du banditisme de Rome sont en train d'être tombes. Toute la mafia romaine sera totalement détruite. Je vous le garantis mes chers frères et soeurs
    Merci a vous chers grands bandits de l'église de Rome
    Je vous suis 5/5 mais le temps me manque pour vous écrire davantage.
    Et n'ounliez surtout pas de revoir tous mes posts depuis que j'ai commencé par intervenir sur votre maudit blog.
    A bientôt

    Joël David

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  21. Qu'est-ce que lui raconte là? Ce sont des maudits ces gens là!!!! Croyez-vous que avec vos bêtises vous êtes mieux que ces francs maçons que vous fustigez! Si vous ne vous ressaisissez pas, ils vous devanceront au ciel comme les prostituées et les publicains s'ils se repentent! Vous, vous dites des blasphèmes sans vous repentir le moindre moment. Le Seigneur serait-il idiot comme vous? IL sait faire la part des choses: distinguer l'ivraie du bon blé... Vous avez trop de problèmes Monsieur ou Madame esprit seins.
    je dis félicitations à Adrienne.
    KOLE Serena

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  22. Comme c'est bien écrit! Cest sans commentaire!
    Je remercie le Seigneur pour Adrienne et sa soeur. Le démon vient s'en rougir. Car une âme lui a échappé bel.
    Almanda Do Santos

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  23. J'oubliais! Je suis même les actualités et j'ai appris sur les médias internationaux que le Pape François a joué un grand rôle dans la reprise des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le Cuba après plus d'un demi-siècle de rupture... Voilà oeuvre utile! Même si les maudits de cette secte de Sovidji me disent aujourd'hui que François serait un Franc-maçon, un criminel recherché, cette seule oeuvre est pour moi la preuve poignante que l'Eglise est Eglise et on doit la respecter pour ce qu'elle est: c'est vraiment le signe de Dieu dans le monde. Quel chef d'Etat a un tel poids????
    Au moins l'Eglise fait oeuvre utile dans le mondE§ Et cette secte pernicieuse, qu'est-ce qu'elle nous apporté de nouveau? Que de divisions dans les familles par son intégrisme dangereux!!!! Des foyers sont brisés pour une femme débile!!! C'est dommage tout simplement!
    Almanda Do Santos

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  24. DES MESSAGES QUI FONT ENTRER DANS LES TEMPS NOUVEAUX:

    Il y a des messages ou des enseignements qui vous ouvrent les yeux de la Foi, parce qu’ils vous permettent de contempler une réalité dont la compréhension vous échappe. Ce sont des messages qui ouvrent le cœur de l’homme à Dieu, et vous restez ébahi de vous retrouver devant un mystère qui vous donne la force de remuer tout un monde apeuré devant l’avenir. Pour notre Foi, de tels messages ne se peuvent trouver, évidemment que dans la Sainte Ecriture, dans la Tradition de l’Eglise ou dans l’enseignement du Magistère, mais sans minimiser non plus ce que l'Esprit réalise dans les cœurs, à travers la réflexion d'un Théologien, d'un Saint....etc.

    Oui, mes Chers Amis, j’ai la joie de partager avec vous un que j’ai tiré d’un passé qui continue de séduire.

    En effet, la tonalité et la densité du message dont il est question ici, continuent d’avoir pour vertu d’ouvrir, au mystère de l’Incarnation, le cœur de celui qui le médite.

    N'est pas vrai qu'on sent que l’année 2015, contrairement à tout ce qui obscurcit ses horizons, contrairement à l’amertume devenue la coupe normale que nous imposent de boire, les fondamentalistes de tout genre, sera pour l’Eglise et toute l’humanité, une Année de nouveaux départs dans la Foi?

    Le texte que je vous propose, aura donc mission de nous préparer à ce temps de grâce où Dieu accepte encore de cheminer avec l’homme, malgré la rage du péché !

    Il s’agit de : l’ « Incarnationis mystérium », le Mystère de l’Incarnation, Bulle d’Indiction du Grand Jubilé de l’AN 2000, adressée par le Saint Jean Paul II, à toute l’Eglise et à tous les hommes de bonne volonté ! Mais ici, je vous propose de lire seulement un petit extrait qui parle du caractère d'actualité de l'Incarnation.

    Tout le texte original couvre une vingtaine de pages, notes de bas de page, y comprises. Il traitait de comment se préparer à célébrer dignement le Grand Jubilé du Deuxième Millénaire de la Foi chrétienne. Le Pape, y invitait toute l’Eglise à chanter son Magnificat, pour le chemin parcouru dans la Foi. Tout en donnant le sens du Jubilé et faisant contempler l’histoire du salut dans toute sa richesse (la Révélation trinitaire, les Alliances, l’accueil de l’Evangile du Christ, les Sacrements, les Saints, les Martyrs…), il se concentre surtout sur ce Mystère de la venue du Christ parmi nous; cette venue dont l’accueil par l’humanité s’est fait dans le temps et dans l’histoire, il y a un peu plus de Deux Mille Ans.

    Nous voici à l’avant-veille de Noël, n'est-ce pas? Je pense que cet extrait peut nous aider dans la méditation.

    Mes vœux se dédient à tous, dans le Seigneur, à commencer par le Père Césaire ! Supportons-nous dans la prière et dans la joie de celui qui vient à notre Rencontre!

    Père Moïse KOUMAKPAI

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  25. PREMIER EXTRAIT DE L’INCARNATIONIS MYSTERIUM NUM. 1.
    « La naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un fait que l'on peut reléguer dans le passé. Devant Lui, en effet, prend place toute l'histoire humaine: notre présent et l'avenir du monde sont éclairés par sa présence. Il est « le Vivant » (Ap 1, 18), « Celui qui est, qui était et qui vient » (Ap 1, 4). Devant lui tout genou doit fléchir, au ciel, sur terre et aux enfers, et toute langue doit proclamer qu'il est le Seigneur (cf. Ph 2, 10-11). En rencontrant le Christ, tout homme découvre le mystère de sa propre vie.
    Jésus est la véritable nouveauté, qui dépasse toute attente de l'humanité, et il le restera pour toujours, dans la succession des périodes de l'histoire. L'incarnation du Fils de Dieu et le salut qu'il a opéré par sa mort et sa résurrection sont donc le vrai critère pour juger la réalité temporelle et tout projet qui tend à rendre la vie de l'homme toujours plus humaine. (Cf n° 1)
    ……
    MON COMMENTAIRE :

    La densité de ces lignes par lesquelles le Pape avait commencé cette Bulle, n'est pas à démontrer.
    Ces deux petits paragraphes sélectionnés attirent nos regards sur le Christ dont la naissance est un événement t actuel et éternel. Le Christ né historiquement il y a deux mille Ans, continue de naître au cœur de l'humanité qui bénéficie toujours de sa Rédemption. Le Christ existe toujours, il est venu et reviendra encore. « Notre présent et l'avenir du monde sont éclairés par sa présence ».
    C’est donc un faut problème que de penser que l’ère du Christ est terminée. Non, le Christ, toujours vivant, continue de rencontrer l’homme à trois grands carrefours de la Foi : la Prière, les Sacrements et le Prochain. Au total, comme dit le Pape J P II, « Jésus est la véritable nouveauté, qui dépasse toute attente de l'humanité, et il le restera pour toujours, dans la succession des périodes de l'histoire ».

    P M K

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  26. DEUXIEME EXTRAIT : UNE PORTION DE « INCARNATIONIS MYSTERIUM NUM ». 3.

    « Jésus révèle le visage de Dieu le Père « miséricordieux et compatissant » (Jc 5, 11), et par l'envoi de l'Esprit Saint il rend manifeste le mystère d'amour de la Trinité. C'est l'Esprit du Christ qui agit dans l'Église et dans l'histoire: il faut rester à son écoute pour reconnaître les signes des temps nouveaux et rendre toujours plus vivante dans le cœur des croyants l'attente du retour glorieux du Seigneur". (Cf Incarn. Myster. 3).

    COMMENTAIRE :
    Après avoir abordé le sujet du Jubilé dont cette Bulle est l’Indiction, le Pape revient sur la mission du Christ : Révéler le Dieu Trinité, dont l’Esprit agit dans l’Eglise et dans l’histoire : « : il faut rester à son écoute pour reconnaître les signes des temps nouveaux… ». Rester à l’écoute de l’Esprit, c’est combattre l’erreur.

    P M K

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  27. COMMENTAIRE DE CE QUI SUIT:

    L'actualité de l'Incarnation du Christ qui projette un phare d'intense lumière sur le mystère du Dieu unique et trinitaire, a son efficacité dans la vie des croyants, liés entre eux par des liens sacramentels qui les font vivre et partager entre eux les mêmes réalités dans l'ordre du salut. La grâce reçue par l'un, peut profiter au salut de l'autre. Voilà pourquoi, nous devons prier, les uns pour les autres. Ce qui n'annule pas l'effort attendu de chacun, quant à ce qui est du salut personnel.
    P M K

    TROISIEME EXTRAIT : INCARN. MYSTER. DES NUM. 10 ET 11

    "D'autre part, la Révélation enseigne que, dans son chemin de conversion, le chrétien ne se trouve pas seul. Dans le Christ et par le Christ, sa vie est unie par un lien mystérieux à la vie de tous les autres chrétiens dans l'unité surnaturelle du Corps mystique. Ainsi s'instaure entre les fidèles un merveilleux échange de biens spirituels, en vertu duquel la sainteté de l'un apporte aux autres un bénéfice bien supérieur au dommage que le péché de l'un a pu causer aux autres. Il y a des personnes qui laissent derrière elles comme un surplus d'amour, de souffrance supportée, de pureté et de vérité, qui se déverse sur les autres et les soutient. C'est la réalité de la « vicariance », sur laquelle est fondé tout le mystère du Christ. Son amour surabondant nous sauve tous. Néanmoins, cela fait partie de la grandeur de l'amour du Christ de ne pas nous laisser dans la condition de destinataires passifs, mais de nous impliquer dans son action salvifique, et en particulier dans sa passion. C'est ce que dit le passage bien connu de la lettre aux Colossiens: « Je complète ce qui manque aux souffrances du Christ en ma chair pour son Corps, qui est l'Église » (1, 24).
    Cette profonde réalité est admirablement exprimée aussi dans un passage de l'Apocalypse, où l'Église est décrite comme l'épouse vêtue d'une simple robe de lin blanc, d'une étoffe pure et resplendissante. Et saint Jean dit: « Le lin, ce sont les bonnes actions des saints » (Ap 19, 8). Dans la vie des saints est en effet tissée l'étoffe splendide qui est le vêtement de l'éternité. (Cf. n° 10).

    Extrait du n°11.

    "L'histoire de l'Église est une histoire de sainteté. Le Nouveau Testament affirme avec force cette caractéristique des baptisés: ils sont « saints » dans la mesure où, séparés du monde qui est soumis au Malin, ils se consacrent à rendre le culte au Dieu unique et vrai. En fait, cette sainteté se manifeste dans l'histoire d'innombrables saints et bienheureux, reconnus par l'Église, comme aussi dans celle d'une immense multitude d'hommes et de femmes inconnus dont le nombre est impossible à calculer (cf. Ap 7, 9). Leur vie atteste la vérité de l'Évangile et donne au monde la preuve tangible que la perfection est possible. Il faut toutefois reconnaître que l'histoire a enregistré bon nombre de faits qui constituent un contre-témoignage pour le christianisme. En raison du lien qui, dans le Corps mystique, nous unit les uns aux autres, nous tous, bien que nous n'en ayons pas la responsabilité personnelle et sans nous substituer au jugement de Dieu qui seul connaît les cœurs, nous portons le poids des erreurs et des fautes de ceux qui nous ont précédés. Mais nous aussi, fils de l'Église, nous avons péché, et ainsi l'Épouse du Christ n'a pu resplendir dans toute la beauté de son visage. Notre péché à fait obstacle à l'action de l'Esprit dans le cœur de beaucoup de personnes. Notre manque de foi a fait tomber beaucoup de personnes dans l'indifférence et les a éloignées d'une rencontre authentique avec le Christ." (Cf. n°11).

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  28. COMMENTAIRE DE L'EXTRAIT QUI SUIVRA:

    On dit chez nous au Bénin, que "le chien affamé ne s'amuse pas sur la même cours avec le chien rassasié".

    Ce qui veut dire ici, que pendant que les uns jubilent, les autres titubent et meurent de faim. Mais puisque nous nous savons fils d'un même Père, il faut partager. Voilà pourquoi dans les paragraphes qui suivent, il est question de "charité". Le Chrétien doit partager. En effet, le Christ sauveur de tous, vient sauver ceux gaspillent et meurent d'avoir trop mangé en même temps que ceux qui meurent de n'avoir rien à manger.

    Ces lignes qui suivent sont bien actuelles, en ce qui concerne, cette fin d'année, un peu trop catastrophique pour les personnes en difficulté.
    P M K

    QUATRIEME EXTRAIT : INCARN. MYSTER. 12.

    "Il y a un signe de la miséricorde de Dieu qui est aujourd'hui particulièrement nécessaire: la charité, qui ouvre nos yeux aux besoins de ceux qui vivent dans la pauvreté et dans la marginalité. Ce sont là des situations qui s'étendent aujourd'hui sur de vastes secteurs sociaux et qui couvrent de leur ombre de mort des peuples entiers. Le genre humain se trouve face à des formes d'esclavage nouvelles et plus subtiles que celles qu'il a connues dans le passé; la liberté continue à être pour trop de personnes un mot privé de contenu. Beaucoup de pays, spécialement les plus pauvres, sont opprimés par une dette qui a pris des proportions telles qu'elles rendent pratiquement impossible leur remboursement. Il est clair, par ailleurs, que l'on ne peut atteindre un progrès réel sans la collaboration effective entre les peuples de toute langue, race, nationalité et religion. Il faut éliminer les violences qui engendrent la domination des uns sur les autres: il y a là péché et injustice. Celui qui ne cherche à amasser des trésors que sur la terre (cf. Mt 6, 19) ne peut « s'enrichir en vue de Dieu » (Lc 12, 21).
    Il est nécessaire également de créer une nouvelle culture de solidarité et de coopération internationales, où tous — spécialement les pays riches et le secteur privé — assument leur responsabilité à travers un modèle d'économie qui soit au service de chaque personne. Il ne faut pas remettre encore une fois à plus tard le temps où le pauvre Lazare pourra lui aussi s'asseoir à côté du riche pour partager le même banquet et ne plus être obligé de se nourrir de ce qui tombe de la table (cf. Lc 16, 19-31). L'extrême pauvreté est source de violence, de rancœurs et de scandales. Lui porter remède est faire œuvre de justice et donc de paix". (Extrait du n°12).

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  29. CINQUIEME ET DERNIER EXTRAIT: INCARN. MYSTER. N° 14.

    "La joie du Jubilé ne serait pas complète si le regard ne se tournait vers Celle qui, dans la pleine obéissance au Père, a engendré pour nous dans la chair le Fils de Dieu. À Bethléem s'accomplirent pour Marie « les jours où elle devait enfanter » (Lc 2, 6) et, remplie de l'Esprit, elle mit au monde le Premier-né de la nouvelle création. Appelée à être la Mère de Dieu, Marie, à partir du jour de la conception virginale, a vécu pleinement sa maternité, la menant jusqu'à son couronnement sur le Calvaire au pied de la Croix. Là, par un don admirable du Christ, elle est devenue aussi Mère de l'Église, montrant à tous le voie qui mène à son Fils.
    Femme de silence et d'écoute, docile entre les mains du Père, la Vierge Marie est invoquée par toutes les générations comme « bienheureuse », parce qu'elle a su reconnaître les merveilles accomplies en elle par l'Esprit Saint. Les peuples ne se lasseront jamais d'invoquer la Mère de la miséricorde et ils trouveront toujours refuge sous sa protection. Que Celle qui, avec son fils Jésus et son époux Joseph, alla en pèlerinage vers le temple saint de Dieu, protège la route de ceux qui se feront pèlerins en cette année jubilaire! Qu'elle veuille bien intercéder avec une intensité particulière durant les mois prochains pour le peuple chrétien, afin qu'il obtienne l'abondance de la grâce et de la miséricorde, tandis qu'il se réjouit des deux mille ans écoulées depuis la naissance de son Sauveur!
    Que monte à Dieu le Père, dans l'Esprit Saint, la louange de l'Église pour le don du salut dans le Christ Seigneur, maintenant et pour les siècles à venir!
    Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 29 novembre de l'an du Seigneur 1998, premier dimanche de l'Avent, en la vingt et unième année de mon Pontificat."

    Joannes Paulus II

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  30. MON COMMENTAIRE ET CONCLUSION DE CE PARTAGE:

    Concluant sa Bulle d’Indiction, Incarnationis mysterium, le Pape Jean Paul II, dont l’intention était d’introduire tout le monde chrétien dans le Troisième Millénaire a jeté un coup d’œil de reconnaissance sur la personne de la Vierge Marie. En effet, le mystère dont il s’agit ici est bien celui du Fils de la Vierge de Nazareth ; une Vierge dont la collaboration au plan divin, a valu à toute l’humanité, Jésus comme Rédempteur. Voilà pourquoi le Pape disait : « La joie du Jubilé ne serait pas complète si le regard ne se tournait vers Celle qui, dans la pleine obéissance au Père, a engendré pour nous dans la chair le Fils de Dieu ».
    En effet, ce que le Pape contemple ici en Marie, est capital, pour qui veut vraiment rentrer pleinement dans le Mystère du Dieu, fait Homme. Il s’agit tout d’abord du silence : Marie est vue ici comme « Femme de silence et d’écoute ». Lorsqu’on sait qu’actuellement au Bénin, c’est le bavardage d’une femme qui a dévié une multitude de chrétiens du vrai chemin de la Foi chrétienne, on peut se rendre compte de l’importance de ce qui se contemple ici, dans la vie de la Mère du Rédempteur.
    Vous êtes d’accord avec moi, que la seule fois où Marie a appliqué le verbe être à la première personne, pour parler d’elle-même, c’est pour dire : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». Après avoir conçu et mis au monde le Fils de Dieu, n’avait-elle pas le droit de dire : « Je suis la Mère de votre Rédempteur ! » ou « Je suis….Je suis…Je suis….. », comme cette enfant orgueilleuse instituée dieu par Mathias, à Banamè-Sovidji, a désormais l’habitude de le chanter ? « Je suis votre Dieu ! » a-t-elle dit ?
    Monseigneur GANYE, Archevêque de COTONOU, (mon Ancien Recteur), un mystique qui vit calmement son charisme au milieu de nous, n’a-t-il pas raison de dire : « Une personne humaine ne dit jamais : « je suis l’incarnation de Dieu. Je suis Dieu ». Un être humain ne dit jamais cela parce que, dire cela, c’est blasphémer. C’est insulter Dieu. Soyons clairs. Nous devons être clairs avec vous. Il ne faut pas insulter Dieu. Faisons peut-être tout ce que nous voulons. Mais n’allons pas jusqu’à blasphémer, jusqu’à insulter Dieu en disant qu’on est créateur. Ça ne se dit pas. Et des gens qui disent cela, même s’ils font descendre le ciel sur la terre, on ne court pas pour aller voir parce que c’est sale ». (De l’Homélie de Mgr GANYE A. 11 décembre 2011 à l’occasion du Pèlerinage diocésain "Pélé 2011" à l’Eglise Notre Dame de la divine miséricorde à Allada). Toute l’homélie peut être lue sur le site du Diocèse de Cotonou, ou sur d’autre sites ou blog. Le titre : Mgr Ganyé à propos des guérisons miraculeuses à Banamè :"C’est une insulte à Dieu" http://pressedubenin.over-blog.com/article-mgr-ganye-a-propos-des-guerisons-miraculeuses-a-baname-c-est-une-insulte-a-dieu-95342597.html.
    Je signale, avec certitude que cette officielle prise de position de l’Archevêque sur ce faux phénomène lui a valu des insultes dont j’ai été témoin chez Mathias et déesse, en Janvier 2012.

    Père Moïse KOUMAKPAI (A SUIVRE).

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  31. Enfin, pour conclure le parcourt sur le partage qui me préoccupe ici:

    J’aimerais nous inviter à remettre en toute confiance nos vies dans les mains de la Vierge Marie et de son Fils, en cette veille de Noël 2014 et du Nouvel An 2015. Que les soucis de fin d'année soient gérées dans cette confiance, et il y aura moins d'accidents sur nos routes. Sinon, les faux prophètes diront ce que vous savez!

    Notre salut étant le seul but de l’Incarnation du Christ, nous gagnerons tout à le suivre et à ne suivre que lui seul. Point n'est besoin qu'on courre dernière le MENSONGE!

    Ce matin en priant l’hymne du « Veni Sancte Spiritus », mon attention s’est figée sur l’adjectif qualificatif : « seul » : ajouté, à la traduction italienne de l’hymne dans la phrase :

    "Dona ai tuoi fedeli che solo in te confidano i tuoi santi doni", qui se traduirait comme suit :

    « Donne à tes fidèles qui en toi seul se confient, tes saints dons ». Comme on peut dire également :

    « Donne à tes fidèles qui seulement en toi se confient, tes saints dons. Dans ce cas « solo » devient adverbe.

    En tout cas l’utilisation de cet adjectif ou adverbe « seul » dans la traduction italienne de cet hymne médiéval du Pape Innocent III, m’a fait beaucoup de biens en ce sens que, cet ajout qui n’existe pas dans la traduction française ni même dans le texte original latin, nous suggère que c’est à Dieu seul que nous devons nous confier. Et, à qui se confie en lui « seul », Dieu donne ses saints dons.

    Puissions-nous nous confier au Dieu trinitaire et à lui seul. Qu'il accompagne ce temps de Noël et du Nouvel An, de ses saints dons, pour le bien de chacun de nous. En tout cas en 2015, la Vierge Marie donnera toute la lumière sur tout ce qui obscurcit l'horizon de la Foi chrétienne au Bénin, à commencer par Parfaite et sa troupe! Cosi sia !

    BON NOEL ET HEUREUSE ANNEE A TOUS, A COMMENCER PAR NOS AMIS DE BANAME-SOVIDJI!

    P M K

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  32. Merci mon Père.
    Almanda Do Santos

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  33. DIVIN ENFANT, SI TU ETAIS UN AFRICAIN !

    Fils de Dieu, Fils de Marie, si tu étais un Africain béninois,
    Tu t’appellerais sans doute d’un de ces noms puissants
    Qui ont rendue immortelle, la gloire inflexible de ces hommes
    Qu’une terre bénie eut la fierté d’avoir porté sur son dos !

    Tu t’appellerais certainement GANTIN, l’« Arbre de fer ! »,
    Dont les branches culminant en hauteur, symbolisent « l’Elévation » !
    Ton nom ? Peut-être BEHANZIN, « L’univers tient l’œuf que la terre désire » !
    Cette terre comparable à la tienne, qui ne donne de nom que de mission !

    L’enfant et l’Afrique, c’est la complicité d’une alliance infinie
    Qui l’intègre dans la forêt des mystères non encore déchiffrés,
    Mais qui sacralisent la vie de l’homme et lui donnent un sens divin.
    Même de « l’au-delà » cette vie ressurgit à travers le murmure de la nature.

    Le silence des montagnes acclame ceux qui sont partis et proclame leur gloire !
    Les oiseaux chantent leurs éloges car ils les voient vivre, au cœur de toute chose !
    La vague des mers les emporte et les ramène dans un voyage continu !
    Séduit de leurs épopées, le cœur de l’enfant, ébahi, rêve de les ressusciter !

    Toi petit Enfant Jésus, assis au milieu des anciens, dans le Temple !
    Tu n’as rien moins qu’un garçon africain qui question sa tradition !
    Je te revois dans ce Temple, tendant l’ oreille pour écouter !
    Te voilà émerveillé des valeurs qui te rendront invulnérable !

    Comme un oranger, on a besoin de ses racines pour porter beaucoup de fruits !
    Le vieillard fatigué et couché sur son canapé, ne voit-il pas plus loin
    Que le jeune homme, tête en l’air qui court à travers les rues du monde ?
    Mais à ces Siméon, tu pourras démontrer que l’enfant est aussi le père de l’homme.

    Ɔmɔ ogu ! Loko ! Fils du Fer et de l’Arbre, le plus robuste de la forêt,
    Ta ténacité viendront de tes racines qui te soutiendront en face de la Croix !
    Garçon africain, si tu étais, c’est au Neuvième jour qu’ont t’aura présenté !
    Car suffisants sont-ils pour qu’un jeune lionceau apparaisse en public !

    Et quand on faisait ta première sortie, c’est la Tante Anne, fille de Phanuël
    Et non Siméon qui te prendrait dans ses bras, pour te faire « manger le Sel » !
    Sur ta langue, elle mettra du miel, pour signifier la douceur de la vie !
    Mais la vie n’est pas que douce, un de piment sur les lèvres, te l’auront fait savoir !

    Gardienne de la tradition, Anne te ferait toucher aux instruments de travail manuel.
    Aussi t’aurait-elle mis une pièce d’argent dans la main, symbole de la vie matérielle.
    L’enfant qui foule le sol de l’enclos parental sait qu’il y vient pour l’agrandir :
    Bamikɔlé , tu l’es pleinement , « l’enfant qui aide le père à construire la Maison » !

    ROME OTTAVIA, 19 Décembre 2014.

    KOUMAKPAI N. Moïse
    Etudiant à Angélicum/Rome.




    A VOUS TOUS: JOYEUX NOEL !

    P M K

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  34. DIVINO BAMBINO, SE TU FOSSI UN AFRICANO!

    Figlio di Dio, figlio di Maria, se tu fossi un Africano Beninese,
    Ti chiameresti probabilmente di uno di questi nomi potenti
    Che hanno reso immortale, l'inflessibile gloria di questi uomini
    Che una terra benedetta si gloria di aver portato sul dorso!

    Ti chiameresti certamente GANTIN, l’ «albero di ferro!»
    Quali rami culminando in altezza, simboleggiano "l'Elevazione"!
    Il tuo nome? Forse BEHANZIN, "l'universo tiene l'uovo che la terra desidera”!
    Questa terra paragonabile alla tua, che non da nome, se non una missione!

    Il bambino e l'Africa è la complicità di un'alleanza infinita
    Che l’ integra nella foresta dei misteri non ancora decifrati,
    Ma che sacralizzano la vita dell'uomo donandogli un senso divino.
    Anche da 'aldilà' questa vita riemerge attraverso il mormorio della natura.

    Il silenzio delle montagne acclama i morti e proclama la loro gloria!
    Gli uccelli cantano la loro lode perché li vedono vivere, nel cuore di tutte le cose!
    L'onda del mare li porta via e ritorna indietro con loro in un viaggio continuo!
    Sedotto dai loro epopee, il cuore del bambino, stupito, sogna di resuscitarli!

    Tu bimbo Gesù, seduto al centro agli anziani nel tempio!
    Non hai niente di meno di un ragazzo africano che impara la sua tradizione!
    Ti vedo una volta in questo tempio, tendendo l'orecchio per ascoltare!
    Sei stupito dei valori che ti renderanno invulnerabile !

    Come un'arancia, l’uomo ha bisogno delle sue radici per portare molto frutto!
    Il vecchio stanco e disteso sul suo divano, non vede più lontano
    Del giovane, testa in aria, che attraversa le strade del mondo?
    Ma a questi Simeon, tu poi dimostrare che il bambino è il padre dell'uomo.

    Ɔmɔ ogu! Loko ! Figlio di ferro e dell’albero, più robusto della foresta,
    La tua tenacia verrà dalle tue radici che ti sosterranno dinanzi la croce!
    Ragazzo africano, se tu fossi, sarebbe il nono giorno che fossi presentato!
    Perché adeguati sono essi perché un leoncino giovane appari in pubblico!

    E quando è stata la tua prima uscita, sarebbe a zia Anna, figlia di Fanuele
    E non a Simeone a prenderti in braccia, per farti gustare il sale!
    Sulla lingua, elle ti metterà il miele, per indicare la dolcezza della vita!
    Ma la vita non è che dolce, un po’ di pepe sulle labbra, te l’avrebbe fatto sapere!

    Custode della tradizione, Anna ti farebbe toccare gli strumenti di lavoro manuale.
    Ti avrebbe messo una moneta d'argento in mano, simbolo della vita materiale.
    Il bambino che affolla la terra della dimora parentale sa che è nato per ingrandirla:
    Bamikɔle, lo sei tu pienamente, Gesù «figlio che aiuta il padre a costruire la casa»!



    Roma OTTAVIA, 19 dicembre 2014.
    Padre Moïse N. KOUMAKPAI, Studente all'Angelicum/Roma.

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  35. BONNE FETE DE LA SAINTE FAMILLE A TOUS.
    QUE LES FAMILLES EN DIFFICULTE RETROUVENT EN JESUS, MARIE ET JOSEPH, LEUR UNITE MALGRE LES PROJETS DESTRUCTEURS DU MALIN !

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  36. Merci PERE. Dans un quartier à côté, apres un vrai désenchantement, les leaders de Sovidji ont fermé leurs baraques. Maintenant, c'est la honte généralisée. Les trois jours de ténèbres ne viennent plus... Mdr
    Edwige A.

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  37. Mdr........... Tchi koi

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  38. Le texte du jour:

    ’est la dernière heure
    et, comme vous l’avez appris,
    un anti-Christ, un adversaire du Christ, doit venir ;
    or, il y a dès maintenant beaucoup d’anti-Christs ;
    nous savons ainsi que c’est la dernière heure.
    Ils sont sortis de chez nous
    mais ils n’étaient pas des nôtres ;
    s’ils avaient été des nôtres,
    ils seraient demeurés avec nous.
    Mais pas un d’entre eux n’est des nôtres,
    et cela devait être manifesté.
    Quant à vous,
    c’est de celui qui est saint que vous tenez l’onction,
    et vous avez tous la connaissance.
    Je ne vous ai pas écrit que vous ignorez la vérité,
    mais que vous la connaissez,
    et que de la vérité ne vient aucun mensonge.

    – Parole du Seigneur.

    "il y a dès maintenant beaucoup d’anti-Christs ;
    nous savons ainsi que c’est la dernière heure.
    Ils sont sortis de chez nous
    mais ils n’étaient pas des nôtres ;
    s’ils avaient été des nôtres,
    ils seraient demeurés avec nous.
    Mais pas un d’entre eux n’est des nôtres,
    et cela devait être manifesté."

    La question aujourdh'hui, avec le faisceau lumineux, de la première de ce jour, Mercredi 31 Décembre 2014, c'est de savoir siu les égarés de Sovidji ont été tjrs des nôitres. Suite

    Césaire

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  39. Il est certain que la Première lecture de ce jour leur est rigoureusement appliquée, eux qui ont préféré le mal au bien en semant de la zizanie dans le Corps du Christ. Désormais, c'est une évidence que tout esprit de division ne peut venir du Christ, mais de l'auteur de l'ivraie. Les Banamè en miniature existent et on se doit de s'en méfier. Pour l'heure ils se réclament d'un dehors catholique farceur, mais les pratiques qui y ont cours sont très peu orthodoxes. A Sovidji comme chez une certaine Trinité, autrefois "dieu le Père", vivant à Cotonou ( Bénin), quartier Gbégamey, il existe une pratique occulte appelée "Koudyo". En langue fongbé ( parlée au Sud du Bénin), cela signifie transfert de la mort en échange de la vie... Voilà cette dame du surnom de Trinité qui exige à ses adeptes de regarder le Saint Sacrement dans le soleil en train de danser... Quelles conséquences pour les yeux! Le même phénomène de magnétisme occulte assorti d'illusions olphatiques s'est déjà produit ailleurs comme à Sovidji. Au point que des gens en sont sortis avec des yeux abîmés et la foi altérée.

    Ce phénomène de transfert de la mort est hautement satanique et expose ceux qui s'y adonnent à une obsession démoniaque aiguë, et à une damnation certaine s'ils ne se repentent.

    Une autre pratique occulte de Sovidji comme de ces faussaires actuels de Dieu, c'est le recours au fétiche Dan ( Mamy) sous le couvert de la foi. L’objectif c'est de séduire, appâter en donnant l'illusion du bonheur. Ce dossier, j'y reviendrai plus tard. Pendant qu'on médite sur le texte de la première lecture de ce jour, je voudrais formuler à chacun et à tous mes vœux les meilleurs de maturation de notre foi, de discernement, de paix et de santé.
    Je salue très fraternellement le Père Moïse et je bénis tous.
    Césaire

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  40. Merci Père Césaire. Je voudrais souhaiter à vous et à tous mes meilleurs vœux de paix, de santé et d'un fructueux ministère pour nos pères.
    Almanda Do Santos

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  41. Merci au Père Césaire et Heureuse Année à tous!


    Je remercie le Seigneur et la Vierge Marie pour la lumière a projetée sur ledit « Phénomène de Banamè » Sovidji en 2014 et pour les promesses d’interventions de Marie au Bénin en 2015.
    La Foi chrétienne est limpide ! Honte à ceux qui croient qu’elle est un jeu de pouvoir occulte ! ils se trompent ! Ils se leurrent !
    2015 sera encore plus révélateur sur les dessous de Banamè-Sovidji….
    Vivement 2015, Année de la vie consacrée ! Année de honte de tous ceux qui mélangent la Foi chrétienne à des pratiques de magie, de sorcellerie et de religion Vodoun.
    Vivement 2015, Année de clarté sur la Foi chrétienne au Bénin !
    Année des interventions de la Vierge Marie, promises pour la délivrance de l’Eglise du Christ qui est au Bénin ! Année de retour à la Foi reçue des Apôtres ! Année du pardon pour qui s’est laissé égarer par les ruses du démons en déploiement à Banamè Sovidji ! 2O15 Année de clarté ! Année de « ça suffit, les fausses révélations ! ». Année de condamnation pour l’impénitent, Année de délivrance ! Année de Révélations sur tout ce qui n’est pas Foi chrétienne et qui se prend pour Foi chrétienne !
    Merci Seigneur !
    P M K

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  42. Quand j'ai appris que l'avant dernière et la prochaine (10 Janv) parades ont pour lieu d'organisation wɔku, le village de Mathias, j’ai eu pitié de la population innocente de cette localité de chrétiens simples et effacés. Le sang du Christ les protège, Marie les couvre de son manteau maternel et la Sainte Trinité les protège !
    P M K

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  43. Que DIEU nous protège! Je le remercie d'avoir limé le phénomène dans notre pays même s'il reste quelques traces; et je le supplie de protéger le Congo vers où le phénomène se déplace contre ces faussaires. Bonjour à nos Pères et à tous.
    Jerôme, Cotonou

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  44. LE MANGE CONTINU AUTREMENT. JUGEZ-EN ! NOS PERES QUI INTERVIENNENT ICI ONT RAISON DE NOUS PREVENIR.


    Daagbo Vi lè


    ★ Fête de la renaissance de l'humanité ★

    ◆ journee du vendredi 9 ◆

    La journée du 9 a commencé par une visite du Saint Sierge aux environs de 20h30.


    Le Saint Père (c'est-à-dire, l'ordure de mathias vigan) a prit la parole et a souhaité la bienvenue aux Daagbovis qui se sont déplacés ce vendredi pour rejoindre ceux déjà présents sur place depuis les précédents jours, et il nous a informé qu'une messe est prévue dans la nuit à 00h (minuit) jusqu'à l'aube afin de continuer avec la messe du feu calcinateur.....

    Ensuite DAAGBO a prit la parole, et a aussi souhaité la bienvenue à tous....

    IL nous a informé que la messe du feu calcinateur de la veille (jeudi 8) a été spéciale...DAAGBO a dit que tous les hommes sur terre lui doivent obéissance, que le feu d'hier est d'une importance spirituelle dont nous ne pouvons imaginer l'intensité, ni même la portée.....

    Le feu que les Daagbovis ont deversé hier n'a épagné personne dans le monde des ténèbres, même les bébés (si concernés), nous a dit Jeanne d'Arc...

    Daagbo a demandé aux sorciers qui sont venus a wokou et qui sont parmi nous de réfléchir sérieusement à leur vie, à la vie qu'ils mènent...

    Daagbo a formellement interdit de juger la famille d'accueil de Dada Parfaite car certains Daagbovis prennent plaisir à injurier et critiquer des membres de cette famille....

    Daagbo nous rappelle qu'autant que nous sommes, nous sommes tous pecheurs et qu'aucun d'entre nous n'est exempte de reproches dans notre vie et même dans notre quotidien....

    Quelque soit ce qui se passe ou qui a pu se passer, Daagbo à dit que nous devons du respect a cette famille pour le seul fait que Dada Parfaite soit restée en son sein, rappelant que Jésus est appelé Fils de David alors même qu'IL a subit pas mal de choses de la part de cette famille et de ces descendants mais pourtant il demeure et reste Fils de David avec tout le respect qui va avec le nom et la famille de David, et il doit en être de même pour la famille dans laquelle a grandit Dada Parfaite....

    Daagbo nous demande donc de ne plus interférer dans des situations pareilles et nous prévient qu'IL nous punirait tous sans exception (les Daagbovis) si ça se reproduisait....

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  45. LES ENORMITES CONTINUENT EN CACHOTERIE:









    Daagbo Vi lè

    7 h · .


    ★ Fête de la renaissance de l'humanité ★

    ◆ journée du jeudi 8 janvier◆

    La Journée du 8 a commencé par des chants des différentes chorales et ceux de l'orchestre.....

    Puis aux environs de 1h, précédée d'une procession, a débuté la messe du Feu Calcinateur, sous l'oeil virgilant de Son Eternité et de toute la Cour Céleste.....

    Nous avons eu la visite de:
    - Saint Benoît,
    - Sainte Jeanne D'Arc,
    - Saint Étienne,
    qui ont, tous les trois, à tour de rôle, déversé le Feu Dji kpo ayi kpo sur belzebul et tous ses supports, et plus particulièrement sur ceux du Bénin qui se préparent à une fête...

    Le passage de Saint Joseph de la nouvelle Nazareth fut un moment très émouvant, surtout le partage avec sa famille! ... .

    Daagbo nous a gratifié d'un petit enseignement pour attiré notre attention sur certaines points, entre autre:

    - IL nous a conforté sur notre choix de le suivre et sur la confiance que nous avons mit en LUI, nous promettant que nous ne serons jamais déçus vu qu'IL est vraiment DIEU ESPRIT SAINT.

    - IL a fait allusion sur les combats qui se mènent dans l'invisible, rappelant que la Mission de Banamè est avant tout spirituelle.

    - IL a abordé le cas de plusieurs personnalités qui savent très bien qui IL est mais qui par orgueil, honte, intérêt; ancrage très avancé en belzebul, etc... ne se résignent pas à faire pénitence et à se convertir, rappelant qu'IL aime tous Ses enfants et ne veux pas la mort du pêcheur mais sa conversion.

    - IL est passé brièvement sur le cas de ces personnes qui l'ont traité d'être un dem** (désolé ma foi m'interdit d'écrire ce mot en entier concernant Daagbo), rappelant et démontrant à plusieurs reprises que ce sont ces mêmes personnes qui s'associent avec les vrais démons et qui utilisent comme couverture le nom de Son Fils bien-aimé Jésus Christ pour bien se faire voir ou encore pour dissimuler leur forfait..., ceux là même qui disent agir pour Dieu en attaquant Daagbo, qui disent ne rien craindre de LUI pour cause que pour eux IL n'est pas le vrai Dieu, mais qui par peur, face à l'évidence, de façon éhonté, tout à fait à l'encontre de ce qu'ils prêchent en public et même dans leur chanson (si on peut l'appeler ainsi), s'empressent de porter plainte contre Daagbo avançant comme argument que leur vie est en danger et que Daagbo devrait être tenu pour responsable s'il arrivait quoi que ce soit à leur vie.....
    Mais comment Daagbo pourrait IL être tenu responsable? Comment pourrait IL récupérer le souffle de vie à un individu qui reconnaît lui même que seul son Dieu à ce pouvoir, s'IL n'est pas le Dieu de ce dernier?......

    Notons aussi la présence sur les lieux de 2 representants des cultes endogènes venus de façon anonyme, mêlés à la foule des pèlerins "affronter" Son Éternité et Sa Sainteté, dommage pour eux Daagbo les a mit à nu, rappelant qu'IL est DIEU et qu'absolument rien ne peut venir à bout de LUI, et aucun occultes ne pourra plus jamais nuire aux Daagbovis, encore moins au Pape Christophe XVIII. ...
    Daagbo est DIEU, Créateur de toute chose, DIEU le TOUT PUISSANT....

    Devant leur énième échec et leur "tetutesse" à penser pouvoir venir à bout de Daagbo à force d'essais, Son Éternité a tenu à offrir à leurs semblables et eux, un "cadeau spécial"....
    Qu'ils retiennent à tout jamais que Daagbo est DIEU au dessus de belzebul et donc des petits pouvoirs et connaissances occultes que ce dernier met à leur disposition......

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  46. Le contrôle pour 2015, est aux mains de Marie qui défait les nœuds, vous êtes d'accord que nous avons dit ici:

    « Gan nɔ ɖo na ci wƹ… ! » La pendule qui jette le dernier son,
    Ne donne pas l’impression d’avoir lâché l’ultime canon
    D’une guerre inlassablement menée qui se termine et se gagne.
    Le flot dont l’écoulement parvient à sa fin, s’arrête et stagne !

    La fin des folies humaines n’ont pas toujours un point d’orgue musical.
    Elles s’arrêtent à l’improviste, comme le « Hungan » qui fait tressaillir la foule :
    Et lui fait esquisser mille pas de danse ; l’hypnotise et la soule,
    Avant de rompre sa cadence par un arrêt brusque et capital !"

    KOUMAKPAI N. Moïse

    Extrait de: QUAND TOMBERONT LES MASQUES.

    P M K

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  47. « Je suis Dieu », celle qui a parlé ainsi n’est qu’une gamine tombée dans les bras d’orgueilleux malades qui confondent leurs propres passions avec « la passion du Christ ». Illusion qui ne manquera pas d’emporter avec soi, la foi de qui cherche dans l’Eglise du Christ qui est au Bénin, un paradis qui ne sera pas.
    De faux bruits ont été répandus partout : « Dieu Esprit Saint a pris chair au Bénin ! ». Après des jours et des nuits entiers passés au creuset de la réflexion pour relayer ce Mensonge qu’ils ne pouvaient eux-mêmes vérifier, des journalistes opportunistes comme un certain Marcel KPOGODO, défenseurs de fables faibles ont suspendu leurs plumes, dans la crainte d’un lynchage éventuel de la part des esprits éclairés qui cherchent désormais à comprendre, en quoi on a pu affirmer qu’une certaine Viscentia TCHRANVOUKINI, est l’incarnation de Dieu : folie de Mathias VIGAN, un Prêtre tombé dans les pièges de sa tête trop en l’air, de son ventre et de son bas ventre trop en transe.

    Au total, le rêve devenu opium pour apôtres de la honte, incapables d’assumer leur refus au sacerdoce et des religieuses devenues « vieilles filles ronchonneuses », avides de s’illustrer à la face du monde, se transforma petit à petit en un zèle non avenu et sans avenir. Débandades dans tous les sens : débauches qui rappellent la prostitution sacrée des temps bibliques, comptoirs commerciaux pour survivance parce qu’on aime après tout la bonne chair, appel à la cours constitutionnelle, parce qu’on se croit tout permis dans un pays de droit et de laïcité à qui on vent donner vocation de laïcisme, arnaques de tout genre (donnez votre 4X4 à Daagbo, il en est plus digne) parce qu’on croit plus à un rien qu’en Dieu, mensonges en fabrication continu, pour niais incapables désormais de réflexion juste, faux tapages sur les places publiques à la manières des opposants du Christ, les Pharisiens d’Antan et les tueurs de la foi chrétienne d’aujourd’hui : la foi chrétienne se distingue des faux sœurs, comme une langue. Quelle idée a-t-on, à mélanger Evangile et apocryphe ! Lorsque cette fille Sorcière toute appuyée sur sa seconde reconnue publiquement pour telle découvrit pour la première fois ledit évangile de saint Thomas, grâce à des analphabètes de l’économie du salut comme un certain Delphin CAKPO, pardonnable pour son peu d’expérience parmi les anciens séminaristes orgueilleux et stupides, elle croyait avoir découvert une perle précieuse. Tout demi lettré orgueilleux comme elle ne peut être qu’un fléau social. Les 4 Evangiles retenus dans le Canon des Ecritures ne suffisaient plus pour construire leur château en Espagne ! Des jours viendront où ces analphabètes passeront leur vie à maudire les prêtres défroqués qui les ont embarqués dans cette aventure démoniaques !

    Dieu, dans son silence habituel, attend de voir, jusqu’où ira cette folie parmi tant d’autres…..

    Entre temps, la pendule donne son dernier son à l’insu de ces cœurs appesantis et gonflés par des utopies qui détestent d’être tout au-moins, sur pieds.

    Désormais, on voyage en Chine, à Dubaï et enfin au Congo, feignant de chercher une suite à la folie en course vers le mur ! On va en vacances, mais plutôt aux soins, pour une démence incurable, et pour les conséquences d’un commerce sexuel qu’on exerce à la face du monde et dans l’ignorance des regards discrets qui ont déjà percé ce faux jeu d’acteurs de fourberies qui seuls le prennent pour caché !

    Pendant ce temps, des désabusés sortent enfin du labyrinthe d’un clair-obscur où l’on a cru que le soleil de vérité ne pouvait plus luire.

    Aujourd’hui, on doit dire à Viscentia et à Mathias qu’ils ont besoin de pénitence. 2015 ? 2015 ? DEUX MILLE 15 ??????????????????????????????

    P M K

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  48. "le rêve devenu opium pour apôtres de la honte, incapables d’assumer leur refus au sacerdoce et des religieuses devenues « vieilles filles ronchonneuses », avides de s’illustrer à la face du monde, se transforma petit à petit en un zèle non avenu et sans avenir. Débandades dans tous les sens : débauches qui rappellent la prostitution sacrée des temps bibliques, comptoirs commerciaux pour survivance parce qu’on aime après tout la bonne chair, appel à la cours constitutionnelle, parce qu’on se croit tout permis dans un pays de droit et de laïcité à qui on vent donner vocation de laïcisme, arnaques de tout genre (donnez votre 4X4 à Daagbo, il en est plus digne) parce qu’on croit plus à un rien qu’en Dieu, mensonges en fabrication continu, pour niais incapables désormais de réflexion juste, faux tapages sur les places publiques à la manières des opposants du Christ, les Pharisiens d’Antan et les tueurs de la foi chrétienne d’aujourd’hui : la foi chrétienne se distingue des faux sœurs, comme une langue. Quelle idée a-t-on, à mélanger Evangile et apocryphe ! "

    Je me réjouis de la présence permanente de nos Pères, notamment le Père Moïse, très endurant. Que le Seigneur le bénisse. Banamè se conjugue désormais au passé et je pense qu'on doit aussi faire attention par rapport au danger que représentent les faux mystiques. Car Banamè a commencé ainsi. J'ai bien d'autres révélations que je vous livrerai sur cette secte de Banamè qui n'est pas loin de Boko haram. Pour le moement, restons tloujours uni dans la prière.
    Almanda Do Santos

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  49. Heureuse Année à tous!!
    Lu pour vous sur le net

    "MORT DOGMATIQUE
    Le sel de Daagbo a bel et bien tué ALBERT à Zoungbonou, Commune de Houéyogbé / Mono
    en R. Bénin. La confirmation a été faite par le rapport du médecin légiste et le constat fait suite à la découverte du corps de "chez nous". Ainsi, le Procureur de la République, près le tribunal de 1ère instance de Lokossa a purement et simplement relâché les 03 présumés lui ayant été présentés ce jeudi 22 janvier 2015 à 14h. Puisque accusés d'avoir tué "Albert Maçon", 45 ans par paroles incantatoires sur plaintes de son épouse lundi dernier. Le médecin légiste a constaté devant les Forces de Sécurité de la Brigade de Gendarmerie de Houéyogbé une surdose du "sel de protection de Daagbo" et de l'alcool "sodabi". En définitif, celui qui implante progressivement l'église catholique de Banamè dans la région sahouè à partir de Manonkpon s'est intoxiqué à l'extrême par le "sel de protection de daagbo". Parfaite en campagne d'évangélisation au Gabon, cadavre d'Albert à la Morgue de Ouidah"

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  50. Le précédent post est signé YEMI A.

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  51. Merci Yémi! Banamé tue, en voilà encore des preuves!!!!

    Bonsoir et heureuse année 2015 à tous!!!

    Je m'excuse pour cette longue absence indépendante de ma volonté. Je souffrais de ne pouvoir me connecter pour vous lire mais Dieu sait combien mon coeur et mes pensées étaient sur chacun de vous. Que 2015 soit pour tous et pour chacun une année de grâces abondantes. Mes voeux vont aussi à l'endroit de tous les chrétiens persécutés à travers le monde à cause de leur foi. Que 2015 soit pour tous une année de paix profonde et de Victoire au Nom de Jésus!!

    Ah Banamé!, parfaite, Mathias et sa bande que 2015 soit pour vous une année de repentir et de conversion!!!
    Vous avez échoué au Bénin, vous échouerez aussi ailleurs. Vous avez été démasqués plus tôt que prévu. Nul besoin de chercher à fuir car vos actes vous rattraperont partout où vous irez. Je vous souhaite une bonne conversion et que Dieu dans sa grande Miséricorde accepte votre repentir et vous accorde le pardon pour toutes les offenses faites à son Saint Nom!

    Je ne terminerai pas mon post sans offrir toute ma reconnaissance au Père Moïse et au Père Césaire. Merci chers Pères pour vos prières, votre soutien et votre amitié. Puisse Dieu vous fortifier davantage à nos côtés pour le combat que nous menons tous ensemble sur ce blog. Soyez bénis!!

    Coucou à mon grand ami Karl ainsi que Jerôme et tous les autres frères soeurs et amis!!! La lutte continue......

    Sophie

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  52. FOI ET ESCROQUERIE NE FONT PAS BON MENAGE

    Le tout suffit-il de donner un coup de tête en l’air et d’entrainer des désœuvrés à sa suite pour se proclamer Messie ?. Quel Prêtre n’est capable de cela ? Mais est-ce vraiment cela que l’Eglise nous a enseigné ? Dis-moi, mon frère et ami Mathias VIGAN ?
    Gérer des Prêtres formés pendant tant d’années et avec tant de soin, n’est déjà pas facile et que pense-tu toi, de ces rêveurs que tu es en train de tromper ? Suffit-il de se mettre des galons sur les épaules pour devenir général d’une armée ? C’est toute ton intelligence ça ? Et quand par souci matériel, tu rebaptises ces malheureux qui ne savent rien de la théologie du baptême ; quand tu donnes l’impression de célébrer les mariages déjà célébré ; quand tu inventes du faux pour faire des sous, penses-tu construire quelle Eglise, contre quelle Eglise ? O Maladie incurable ! O Cupidité ! As-tu vraiment une puissance sur un homme normal ? Non ! Je ne crois pas ! Pour se laisser attirer par cet aimant, il a fallu d’abord en avoir en soi !
    Maintenant ils recourent à l’escroquerie ! Mi kpɔn nu ! Regardez-moi ça ! Et pourtant, je t’ai averti ! Je t’ai invité à te remettre en cause. Enfant gâté d’un règne sacré, que tu contribues à faire décrier ! Dis-moi, quand tu te retrouves seul devant ta conscience, que pense-tu de ces inventions de taré dont tu te glorifies au milieux de cette foule d’innocents et brebis perdues désemparées que tu embarques pour perdition éternelle et insoupçonnée ? One’s responsability in human history !
    Pense à ta responsabilité dans l’histoire ? Cette histoire à qui tu as tordue le coup, à cause d’une gamine qui a renié son identité propre, se suspendra à ton coup, à jamais, pense-y !
    JE SUIS DIEU ! REGARDEZ-MOI SATETE DIEU ! Il n’ y a que les sans Dieu pour courir derrière cette plaie, j’allais dire… !
    Si cette fille disait : « JE SUIS VOTRE SŒUR, ET J’AI UNE MISSION PARTICULIERE AU MILIEU DE VOUS ! » Et qu’elle reste dans l’humilité que demande la Foi de l’Eglise, ne crois-tu pas qu’elle pouvait faire plus dans la vie de son peuple ? JE SUIS DIEU, L’HOMME LE DIT QUAND IL EST CONTRE DIEU ! TU me diras !
    Il faut avoir de gros yeux sur les biens de ce monde pour rater la barque de saint Pierre qui continue sa navigation, sans vous et malgré VOUS ! JE SUIS DIEU : DIS-LE UN PEU AU CONGO, PLAIE DU BENIN ET DE TOUTE L’AFRIQUE !

    Père Moïse N. KOUMAKPAI

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  53. Si viscentia est allée vraiment au Congo Brazza, alors c'est dans l'incognito total afin de faire l'étude du milieu béninois là-bas et s'y infiltrer.
    Je me demande pourquoi 'en sa qualité de "dieu", elle ne va pas en France? Imaginez viscentia devant le Français à l'Ambassade, répondre "je suis dieu esprit-seins"? On lui donne le visa ou on l'envoie à l'asile psychiatrique?

    Ils sont passés en mode clandestinité, donc sournois comme le serpent, et leur succursale est wokou le village de Mathias Vigan. Oui, Mathias veut faire profiter aussi son village, des hôtels et bar restau construits à banamè. Ainsi, ils ont dénommé wokou "la Nouvelle Nazareth". C'est le frère féticheur de Mathias Vigan qui gère Wokou.

    Bonne journée à tous dans la Paix de Notre Seigneur Jésus-Christ

    YEMI A.

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  54. Bonsoir grande soeur Yémi!

    En France vous dites??? mdrrr. Est ce qu'elle peut même oser le faire??,? Avec toutes les associations d'aide aux victimes d'abus sectaires qui sont très efficaces sur le terrain, cette fillasse n'a aucune chance de s'en sortir. La cellule de prière qui est à Paris vit dans la clandestinité totale. Allez savoir un peu ce qui s'y passe........

    Anyway, ils sont en mode "off" et tant pis pour les malheureux qui continuent de se faire spolier.

    Cela fait plusieurs mois que les adeptes n'ont plus revu leur dieu esprit seins et dans les cellules de prières la tension commence à monter. Comment pouvez-vous imaginer que l'on demande aux adeptes de cotiser 1000F pour avoir droit à un bisou de leur déesse à son retour de voyage!!!!!??!!

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  55. Hunn xo lo dyéé. Hun Matiasi o mè na xo du wè éyè de bo wa à. Mi kpon nu!

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  56. LES ENORMITES !

    Comment en a-t-on pu croire ??????????????????????
    « Dieu Esprit Saint a pris chair au Bénin ! »: Enormité !
    « Parfaite (Viscentia Taɖagbé TCHANVOUKINI), est l’incarnation du Dieu, Père ! »: O Enormité !
    « L’Esprit Saint est le Père de Jésus-Christ ! »…Enormité des Enormités!

    Turpitudes des têtards pour des bêtards ! Enormité !
    Inadmissible projet d’une Analphabète qui endoctrine les corbeaux comme un renard ! Enormité !
    O Adepte du sensationnel, une fois de plus, ta foi n’a valu qu’un verni !
    Une fois de plus, ta peur ancestrale et héréditaire du lendemain et de la mort,
    T’a empêché de voir plus loin que le bout de ton nez. Enormité !

    Courbé sur ton ventre, tu as foulé au sol, la Croix du Christ, l’Instrument de ton salut ! Enormité !
    Une fois de plus, l’eau du Baptême s'est versée sur ton dos de canard ! Enormité !
    Ta peur d’Aujourd’hui a hypothéqué ton Espérance en la promesse du Monde à venir. O Enormité !
    L’Histoire comme un tonnerre a trouvé en toi, l'espace d'un grondement cacophonique! Enormité !

    Quelles fausses notes, dans un concert des Anges où ta part était tant attendue!
    O figuier desséché, sous le soleil ardent d’un ciel de mirage et de chiffrage,
    Où brille, seul le regard qui se laisse attirer par un bonheur sans lendemain ! E n o r m i t é !

    Parfaite est ton Dieu ! Enormité !
    E tu évolue sous "ses cieux" ! Enormité !
    Parfaite est ton « Daagbo » et tu suis ses ragots ! Enormité !
    Parfaite est ton grand-père,
    Et tu vis sans Père et sans repère ! Enormité !

    ( Les énormités ! )

    Rome/ Ottavia, le 10/02/2015.

    KOUMAKPAI N. Moïse.

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  57. De Catholicae ecclesiae unitate:

    "Quiconque se sépare de l’Église véritable, pour se joindre à une secte adultère, renonce aux promesses de l’Église. Les promesses du Christ ne sont pas pour celui qui abandonne son Église. Cet homme est un étranger, un profane, un ennemi. Non, on ne peut avoir Dieu pour père si on n’a pas l’Église pour mère. Au temps du déluge, pouvait-on se sauver hors de l’arche de Noé? De même aujourd’hui, hors de l’Église, le naufrage est certain. C’est l’enseignement de Jésus-Christ : Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne recueille pas avec moi dissipe (Matt., XII). Celui qui rompt les liens de la paix et de la concorde établis par le Christ agit contre le Christ; celui qui recueille hors de l’Église dissipe l’Eglise du Christ. Le Seigneur a dit encore : Moi et mon Père ne sommes qu’un (Joan., X.); et Jean, en parlant du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ajoute, et ces trois ne sont qu’un. Qui donc pourrait croire que cette unité, née de l’unité divine, cimentée par les sacrements célestes, peut être scindée selon le caprice des volontés rivales? Perdre cette unité, c’est perdre la loi divine, la foi dans le Père et le Fils, la vie, le salut ."

    Thascius Caecilius Cyprianus, Carthaginensis.

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  58. Si à prendre aujourd'hui avec bémol, mais à prendre!

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  59. Grand merci Père Moïse!!!

    L'Enormité des énormités "made in Benin" c'est bien sûr la bêtise de Banamé. Mais moi je veux bien comprendre où sont passés ces avocats défenseurs du diable et leurs suppôts? Auraient-ils perdu leurs langues? leur "feu calcinateur" les aurait- il foudroyé de honte et de confusion? Anyway, nous les attendons encore pour "un débat dans la diversité". Rires... "Débat dans la diversité" n'étais- ce pas leur souhait? mais où sont ils passés donc?
    Leur clandestinité ne durera certainement qu'un laps de temps.....

    En attendant je voudrais souhaiter une pieuse fête de ND de Lourdes à tous les dévots de Marie. Que par La puissante intercession de cette Mère digne de louange et d'admiration, les malades du monde entier et plus particulièrement ceux qui souffrent de maux graves incurables et douloureux, retrouvent la paix intérieure et le miracle de la guérison de leurs âmes.

    Affectueuses pensées à tous!!!!

    Sophie

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  60. Tous mes sincères remerciements à nos Peres. j'ai fait un petit voyage, mais suis deja de retour. Banamè, nous allons finir avec ça et l’achever pour toujours.
    Jerôme, Cotonou

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  61. PHENOMENE DE BANAME, CRISE D’IGNORANCE ET DE CUPIDITE !

    « Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompés par le démon, se sont égarés dans leurs raisonnements, ils ont délaissé le vrai Dieu pour des êtres de mensonge, servi la créature au lieu du Créateur (cf. Rm 1, 21.25) 21.25) ou bien, vivant et mourant sans Dieu dans ce monde, ils sont exposés aux extrémités du désespoir. C’est pourquoi l’Église, soucieuse de la gloire de Dieu et du salut de tous ces hommes, se souvenant du commandement du Seigneur : « Prêchez l’Évangile à toutes créatures» (Mc 16, 16), met tout son soin à encourager et soutenir les missions ». (Lumen Gentium n° 16. Dernier §).

    Bon retour, mon Frère Jérôme,
    Ce n’est pas seulement du côté de l’Islam que des Ignares cherchent à imposer, by force, leurs opinions erronées aux bons et vrais croyants. Au fil des jours, on peut démontrer par A+B, que la crise de Banamè est une crise d’ignorance crasse. « Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompés par le démon, se sont égarés dans leurs raisonnements, ils ont délaissé le vrai Dieu pour des êtres de mensonge, servi la créature au lieu du Créateur (cf. Rm 1, 21.25) 21.25) ».

    Cela va sans dire !

    P M K (A SUIVRE )

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  62. Cependant, ce qui blesse et laisse ici, désemparé, c’est moins la tromperie ou les trompeurs, mais les trompés. Mathias a agit comme un ignare en ajoutant du « carburant à un feu de paille ».

    Enfin d’un autre horizon, il y a une théorie en construction qui demande que nous partions de cette crise pour nous mettre en question, face au désir et à la gestion du pouvoir. Et j’en suis pleinement d’accord ! Ce dont je ne pourrai jamais être d’accord est qu’on commence de plus en plus à s’apitoyer sur Mathias. On se trompe ! On se trompe ! On se trompe !
    On se trompe dans la mesure où Mathias n’a pas encore exprimé publiquement le remord, le regret par rapport à ce « Hold up » dont il est le cerveau ! Mon Frère et Ami s’est trompé en se laissant tromper et en trompant à son tour.

    Dans cette histoire de « Phénomène » que j’appelle désormais « crise », les « Gangsters » ont d’abord commencé par hisser les « cerveaux » en prévision de la place et du rôle qu’eux-mêmes désiraient avoir.

    Mathias a hissé Parfaite au rang de Dieu, et l’appelait « Papa », afin d’arriver à des buts précis : attirer beaucoup de foules, par tous les moyens possibles, même les plus contradictoires par rapport à l’Evangile qu’on ose transporter sur la tête. Lorsque vous entendez Mathias appeler cette gamine « Papa ! » « Papa ! », votre attention est détournée du reste. Même de la prostitution ! Appelons les choses par leur nom. Des mères de familles ont témoigné avoir vu Parfaite en début de grossesse ; des preuves beaucoup plus sérieuses ont été données et dont j’ai averti mon Ami. Niente ! Comme disent les Italiens !

    A son tour et sous l’éclairage des « délinquants » plus habiles que le Curé qui a grandi dans un évêché, Parfaite va le hisser, à son tour, au rang de « Pape ! ». Et voilà tout le système en place !

    Il fallait que les renards envoient les Corbeaux pêcher sur les branches, afin d’avoir leurs propres parts ! Il faut que Mathias soit Pape, car si Mathias n’était pas Pape, eux autres ne pourraient jamais être « Cardinaux » : Voilà ce que j’appellerai « Echelle du Diable » dans un poème qui reste à avoir tout le temps pour écrire. Sur l’« Echelle du Diable » on gravit les marches en faisant croire que c'est autrui qu'on porte au sommet : c’est l’autopromotion !
    A chaque fois que vous demandez à Roland si Mathias est encore Pape (puisqu'il y a des crises internes qui lui arrachent cette papauté) , il vous répond « Absolument oui ! Puisque moi je suis encore, Cardinal secrétaire ! ». Conclusion, chacun peut en tirer !

    « Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompés par le démon, se sont égarés dans leurs raisonnements, ils ont délaissé le vrai Dieu pour des êtres de mensonge, servi la créature au lieu du Créateur (cf. Rm 1, 21.25) 21.25) ou bien, vivant et mourant sans Dieu dans ce monde, ils sont exposés aux extrémités du désespoir. C’est pourquoi l’Église, soucieuse de la gloire de Dieu et du salut de tous ces hommes, se souvenant du commandement du Seigneur : « Prêchez l’Évangile à toutes créatures» (Mc 16, 16), met tout son soin à encourager et soutenir les missions ». (Lumen Gentium n° 16. Dernier §).

    P M K

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  63. Abbé Moïse, je suis pleinement d'accord avec toi. Mathias a perdu la tête. Prions pour nos frères et Sœurs endoctrinés et pour la conversion des cupides qui ont pris leur foi en otage!
    Un ami du BB

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  64. Amon nou an! Nuvi miton wunvino nè lè ö, yé jlo na do nusin tanyun wè hun. En tout cas vous avez vu juste, vous qui travaillez sur ce blog. FELICITATIONS à chacun de vous. J'ai lu les cattre agora! didon c'est formidable!
    AZANDEGBE Claude de CHAOUROU

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  65. Je souscris à tout ce qui est dit ici. Mathias et sa concubine continuent de nous escroquer. Pour preuve je vous laisse ce lien https://www.facebook.com/DAAGBOVI/photos/ Faites deux clics sur Google et voyez un visage et les doigts d'une personne. Cliquez surtout sur la photo. Voyez le péché. Même si la population béninoise ne se soulève pas, ces gens là seront punis par la nature.
    ZINDO Albert

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  66. A voir tout cela, on comprend bien jusqu'où la perversion peut conduire l'homme. Mon ami aurait pu épargner notre peuple et aider à éviter d'en arriver là.

    Aujourd'hui, les brebis égarées reviennent "mordues partout". Heureusement que l'Eglise locale ne leur a pas fermé ses portes, si bien que, qui veut sortir de ce "trou" trouve un cadre d'accompagnement spirituel adéquat.

    Des témoignages sur des témoignages...
    MALGRE SES MAINS qui crient corruption sur la photo indiquée, Parfaite a échoué !

    Voilà la fin du mensonge: SE REMPLIR LE VENTRE AU POINT DE SCANDALISER PAR L'ASPECT PHYSIQUE DE TOUT SON CORPS ET SURTOUT DE SES MAINS QUI DONNENT A REFLECHIR.
    Le Christ n'a envoyé personne mentir ou escroquer...
    P M K

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  67. ANONYME DU IVe SIÉCLE
    La descente de Jésus aux enfers
    Aujourd’hui un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort. La terre a frémi et s’est tue parce que Dieu s’est endormi dans la chair, et l’enfer a tremblé. Dieu s’est endormi pour un instant, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers. . . Il va rechercher l’homme comme la brebis perdue. Il veut absolument visiter ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort (Lc 1,79). Il va délivrer de leur prison et de leurs peines Adam et Ève, lui qui est à la fois Dieu et fils d’Ève... Il prend l’homme par la main en lui disant “Éveille-toi, ô toi qui dors, lève-toi d’entre les morts et le Christ t’illuminera (1ph. 5,14). Je suis ton Dieu, pour toi je suis devenu ton fils, et j’ai le pouvoir de dire à toi et à tes descendants enchaînés : Sortez. A ceux qui se trouvent dans les ténèbres, je dis : Soyez illuminés, et à ceux qui sont couchés : Levez-vous. A toi je dis : Éveille-toi, ô toi qui dors car je ne t’ai pas fait pour que tu demeures enchaîné ; Lève-toi d’entre les morts car je suis la vie des morts. Lève-toi, ouvrage de mes mains lève-toi, ô mon image, toi qui as été créé à ma ressemblance. Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et moi en toi ; nous formons un seul et indivisible visage.
    “Pour toi, moi qui suis Dieu, je suis devenu ton fils. Pour toi, moi le maître, j’ai pris ta forme de serviteur. Pour toi, moi qui dépasse les cieux, je suis descendu sur terre et même sous terre. Pour toi, homme, je suis devenu comme un homme sans secours, libre parmi les morts (Ps. 87,5-6 ; LXX). Pour toi qui es sorti du jardin, j’ai été livré aux Juifs dans un jardin et crucifié dans un jardin. Vois sur mon visage les crachats que j’ai reçus pour te rendre ton premier souffle. Vois sur mes joues les gifles que j’ai reçues pour recréer ton visage à ma ressemblance. Vois sur mon dos les coups de fouets dont j’ai été frappé pour débarrasser ton dos du poids de tes péchés. Vois mes mains attachées à la croix par des clous, pour toi qui a tendu ta main vers l’arbre.
    “Lève-toi, partons d’ici. L’ennemi t’a fait sortir du paradis terrestre ; moi, ce n’est plus en ce paradis mais au ciel que je vais t’introduire. Je t’ai jadis interdit l’accès à l’arbre de vie, mais je suis moi-même la vie, et maintenant je m’unis à toi.”
    Homélie pour le Samedi Saint : PG 43, 439, 451, 462-463.
    « Lectures chrétiennes pour notre temps » : © 1971 Abbaye d’Orval, Belgique.

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  68. DJIHAD ET RESURRECTION

    Partant de cette homélie, la plus ancienne faite sur le mystère que nous vivons en ce jour le site http://www.croire.com/Definitions/Fetes-religieuses/Samedi-saint, a pu dire que :
    « Le samedi saint est, pour les chrétiens, un jour de silence, d'attente et de recueillement. Ils méditent sur les souffrances de Jésus Christ, sa mort et sa mise au tombeau. La célébration de la Résurrection commence le samedi soir lors de la veillée pascale ».

    C’est vrai que le maître-mot de ce jour, c’est le silence, un silence de recueillement et de reconnaissance qu’on peut bien vivre à l’église, devant l’Autel dépouillé de tout ornement. Le Christ dépouillé de ses vêtements descend en effet, aux profondeurs de ce que notre humanité pourrait avoir d’obscur et d’effrayant : c’est là, la vraie « descente aux Enfers ». Alors dans ce silence, chacun se laisse envahi par l’amour du Rédempteur et sa miséricorde, sous son regard bienveillant qui, du haut de sa croix, nous maintient en adoration. L’homme y est appelé, à se laisse en traîner par le Merci de toute la création, sauvée par la Souffrance du Christ.

    Dans les textes qu’on pourrait retrouver sur ce jour, pratiquement rien n’est dit de spécifique sur Marie : mais c’est aussi son jour. Le jour de la Mère du Fils unique, qui a accueilli, il y a seulement quelques heures, le corps sans vie de son Enfant dans ses bras très saints. Rappelons-nous le chant Adjogan : « To maria sin akɔn mƹ cyɔ Jezu Klisi tɔn walƹblanu tra a a la mɔ/ O Mawuvi xe nɔ gbƹ nukpo kpo ma sɔgan singan whango whango lala gba ! ». C’est donc le jour où notre recueillement dans une église, dans une chapelle, où que nous soyons et surtout devant la Croix du Rédempteur, a valeur d’une visite, (comme à l’africaine), à la Mère effondrée dans la douleur de la mort, d’un tel Fils. Cette douleur pour la Mère du Christ n’est-elle pas d’autant plus crucifiant qu’elle est la douleur du « glaive qui, selon la prophétie du Vieillard Siméon, devait transpercer son cœur » ?

    Si nous avions à chercher la guérison de tant de mères et de pères, de tant de parents et de familles qui se révoltent devant la mort de l’un des leurs,

    Si nous avions à chercher la guérison intérieure de l’homme frappé par la mort violente des attentats et terrorismes qui ne cessent d’assombrir l’horizon de la Paix, du Dialogue et de détruire dans le cœur humain, l’Espérance d’un Lendemain calme possible,

    Si nous avions à chercher la guérison de cette humanité blessée dans son énergie vitale, par la Mort révoltante, qui détruit les Peuples, leurs cultures et leurs Religions, comme un feu de brousse non-maîtrisable qui n’épargne aucun courage,

    C’est bien en cette journée qu’il nous faut Prier, Pleurer et Pardonner et attendre la Résurrection de celui dont la Djihad (le verbe « Jahada » en Arabe classique signifie : « s’efforcer », « s’évertuer pour rester fidèle à Dieu »), n’a pas été de sacrifier la vie des autres mais de se sacrifier pour leur vie et leur salut.

    Puissions-nous faire du Samedi Saint, la journée du Pardon et pour la guérison de l’humanité. Et que Dieu écoute l’appel du Pape François, en faveur de tous les Persécutés (cf. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/04/03/01016-20150403ARTFIG00371-l-appel-pascal-du-pape-francois-en-faveur-des-chretiens-persecutes.php).

    En ce jour, règne la Paix du Christ sur l’humanité entière : sur ceux qui pleurent et ceux qui font pleurer.
    Rome, 04/042015.

    JOYEUSES PAQUES A TOUS !

    Père KOUMAKPAI Noukpo Moïse.

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  69. Bénin : le pape demande de favoriser le dialogue avec l'islam

    Recommandations aux évêques en visite ad limina

    Rome, 27 avril 2015 (Zenit.org) Anne Kurian | 167 clics

    Lecture de reportage fait sur http://www.zenit.org/fr/articles/benin-le-pape-demande-de-favoriser-le-dialogue-avec-l-islam

    Le pape François demande aux évêques du Bénin de « favoriser la rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions, notamment avec l’islam ». Car si « le Bénin est un exemple d’harmonie entre les religions », il convient « de conserver ce fragile héritage ».
    Le pape a reçu les évêques de la Conférence épiscopale béninoise en visite ad limina ce lundi matin, 27 avril 2015, au Vatican : Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou, Mgr Eugène Cyrille Houndékon, évêque d'Abomey, Mgr François Gnonhossou, S.M.A., évêque de Dassa-Zoumé, Mgr Victor Agbanou, évêque de Lokossa, Mgr Pascal N'Koué, archevêque de Parakou, Mgr Paul Kouassivi Vieira, évêque de Djougou, Mgr Clet Feliho, évêque de Kandi, Mgr Antoine Sabi Bio, éveque de Natitingou, Mgr Martin Adjou Moumouni, évêque de N'Dali, le P. Jean-Benoît Gnambode, administrateur diocésain de Porto Novo.
    Au cours de la rencontre, le pape leur a remis un discours, saluant le « bel enthousiasme dans l’expression visible de la foi » au sein de l’Église du Bénin : « La vie paroissiale est animée, les fidèles participent en grand nombre aux célébrations, les conversions au Christ sont nombreuses ainsi que les vocations sacerdotales et religieuses. »

    Discernement pour les missions extérieures

    « Puisque les vocations ne manquent pas, vous êtes prêts à partager généreusement vos ressources avec les Églises d’autres régions qui en sont dépourvues. Il convient, cependant, lorsque vous envoyez des prêtres en études ou en mission extérieure, de le faire avec discernement, n’oubliant pas les nécessités de vos propres Églises », a ajouté le pape.
    La foi des chrétiens béninois « est parfois superficielle et manque de solidité », a-t-il aussi mis en garde en souhaitant « que le désir d’une connaissance profonde du mystère chrétien ne soit pas l’apanage d’une élite, mais anime tous les fidèles ».
    Cette foi est en effet nécessaire pour lutter « face aux multiples agressions idéologiques et médiatiques », a-t-il poursuivi : « L’esprit de sécularisation est à l’œuvre aussi dans votre pays, même si cela est encore peu visible. Seule une foi profondément enracinée au cœur des fidèles, et concrètement vécue, permettra d’y faire face. »

    Favoriser la rencontre entre les cultures

    Le pape a exhorté par ailleurs à « favoriser la rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions, notamment avec l’islam » : « Il est connu que le Bénin est un exemple d’harmonie entre les religions présentes sur son territoire. Il convient d’être vigilant, compte tenu du climat mondial actuel, afin de conserver ce fragile héritage. »

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  70. Mais le dialogue doit se vivre « sans renoncer en rien à la Vérité révélée par le Seigneur ». De même, les « œuvres accomplies par l’Église ont une spécificité qui doit être clairement identifiée: il ne s’agit jamais d’une simple assistance sociale, mais de la manifestation de la tendresse et de la miséricorde de Jésus lui-même qui se penche sur les blessures et les faiblesses de ses frères », a-t-il rappelé.
    Il s'agit également pour les évêques de « continuer de prendre toute [leur] place dans la vie publique du pays, particulièrement en ces temps, tout en prenant garde de ne pas entrer directement dans le jeu politique ni les querelles de parti ».

    Aller courageusement à contre-courant

    Devant les défis actuels, le pape a encouragé à « poursuivre avec détermination les efforts entrepris pour soutenir les familles, tant dans leur foi que dans leur vie quotidienne ». Si la pastorale du mariage reste « difficile » au Bénin, « il ne faut pas se décourager, mais persévérer sans cesse, car la famille telle que la défend l’Église catholique est un don de Dieu qui apporte, aux personnes comme aux sociétés, la joie, la paix, la stabilité, le bonheur », a-t-il affirmé.
    Il a également exhorté à « poursuivre sans relâche » les efforts auprès de la jeunesse : « la formation intégrale, tant humaine que spirituelle, des jeunes générations est importante pour l’avenir de la société à laquelle ils pourront apporter leur précieuse contribution, notamment en matière de solidarité, de justice et de respect de l’autre ».
    « Allez courageusement à contre-courant, en luttant contre la culture du "déchet" partout répandue et en diffusant les valeurs évangéliques de l’accueil et de la rencontre », a-t-il insisté.
    (27 avril 2015) © Innovative Media Inc.

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  71. MERCI CHER (E) AMI (E)

    POUR CEUX QUI LE DEMANDENT, VOICI L'INTEGRALITE DU MESSAGE DU PAPE FRANCOIS A NOS EVEQUES. IL SUSCITE ADMIRATION ET REFLEXION. JE VOUS ENVOIE LA MIENNE EN DEMANDANT A CHACUN DE BIEN VOULOIR APPORTER SA PIERRE, A L'EDIFICATION DE SA BONNE COMPREHENSION.

    Salut au Père Césaire, à Persevale, Marie-Josée, à Sophie, à YEMI A. à Almanda, Emile Z. à Jérôme et tous les nôtres....

    Père Moïse N. KOUMAKPAI

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  72. DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
    AUX ÉVÊQUES DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DU BÉNIN,
    EN VISITE AD LIMINA APOSTOLORUM
    Lu sur http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/april/documents/papa-francesco_20150427_ad-limina-benin.html, le Lundi 27 avril 2015 à 22h.

    Chers frères Évêques,

    Je suis très heureux de vous accueillir à l’occasion de votre pèlerinage aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul. Je salue cordialement Monseigneur Antoine Ganyé, Président de votre Conférence, et je le remercie pour ses paroles. Je souhaite que votre visite à Rome soit pour vous un moment de profond et paisible ressourcement spirituel, qui vous donne l’occasion de rendre grâce pour le beau travail accompli dans vos diocèses pour l’annonce de l’Évangile, et qui vous procure les secours nécessaires pour persévérer dans votre mission de pasteurs. Notre rencontre manifeste la communion fraternelle qui existe entre tous les Évêques, et avec celui qui préside à cette communion : le successeur de Pierre. Je forme le vœu qu’une fois retournés dans vos diocèses vous gardiez à l’esprit cette réalité profonde et surnaturelle : vous n’êtes jamais seuls. Nous sommes tous unis au service d’un unique Seigneur.
    Je veux d’abord remercier le Seigneur pour les progrès qu’il accorde, par l’exercice de votre ministère, à l’Église qui est au Bénin. Vous témoignez d’un bel enthousiasme dans l’expression visible de la foi du peuple de Dieu. La vie paroissiale est animée, les fidèles participent en grand nombre aux célébrations, les conversions au Christ sont nombreuses ainsi que les vocations sacerdotales et religieuses. Vous avez raison, cependant, de souligner dans vos rapports que cette foi, de plus en plus répandue, est parfois superficielle et manque de solidité. Or il est important que le désir d’une connaissance profonde du mystère chrétien ne soit pas l’apanage d’une élite, mais anime tous les fidèles, car tous sont appelés à la sainteté. Ceci est capital pour que l’Église au Bénin puisse résister et vaincre les vents contraires qui se lèvent partout dans le monde et qui ne manqueront pas de souffler chez vous. Et je sais que vous êtes vigilants face aux multiples agressions idéologiques et médiatiques. L’esprit de sécularisation est à l’œuvre aussi dans votre pays, même si cela est encore peu visible. Seule une foi profondément enracinée au cœur des fidèles, et concrètement vécue, permettra d’y faire face.
    Et je pense en particulier aux défis majeurs qui concernent la famille et auxquels le prochain Synode, à Rome, tentera de répondre. Je vous remercie pour vos prières à cette intention, et de vos prières pour moi ; je vous remercie aussi pour la mobilisation dont vous faites preuve, avec vos diocèses, pour participer à cette réflexion tellement importante. Et je ne peux que vous encourager à poursuivre avec détermination les efforts entrepris pour soutenir les familles, tant dans leur foi que dans leur vie quotidienne. Je sais que la pastorale du mariage reste difficile, compte tenu de la situation concrète, sociale et culturelle, de votre peuple. En revanche il ne faut pas se décourager, mais persévérer sans cesse, car la famille telle que la défend l’Église catholique est une réalité voulue par Dieu ; elle est un don de Dieu qui apporte, aux personnes comme aux sociétés, la joie, la paix, la stabilité, le bonheur. L’enjeu est important, car la famille étant la cellule de base de la société comme de l’Église, c’est en son sein que se transmettent les authentiques valeurs humaines et évangéliques : « la mission éducative de la famille chrétienne est un vrai ministère, grâce auquel l’Évangile est transmis et diffusé, à tel point que la vie familiale devient chemin de foi et […] école de vie à la suite du Christ » (Familiaris consortio, n. 39).

    PAPE FRANCOIS.
    (A SUIVRE)

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  73. Un autre défi important que vous relevez avec vigilance est celui de la jeunesse et de l’éducation. Vous avez ouvert dans vos diocèses de nombreuses écoles catholiques, et les jeunes sont bien encadrés dans les mouvements. Cet effort est à poursuivre sans relâche car la formation intégrale, tant humaine que spirituelle, des jeunes générations est importante pour l’avenir de la société à laquelle ils pourront apporter leur précieuse contribution, notamment en matière de solidarité, de justice et de respect de l’autre.

    Il est nécessaire, en effet, de favoriser dans votre pays – bien sûr, sans renoncer en rien à la Vérité révélée par le Seigneur – la rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions, notamment avec l’Islam. Il est connu que le Bénin est un exemple d’harmonie entre les religions présentes sur son territoire. Il convient d’être vigilant, compte tenu du climat mondial actuel, afin de conserver ce fragile héritage. J’ai été particulièrement heureux de la tenue récemment, sous la présidence du Cardinal Tauran, d’un colloque international sur le dialogue interreligieux, qui a été apprécié de tous.

    Favorisant la concorde et la justice, vos Églises locales ont donc, chers frères, un rôle de premier plan à jouer pour la marche en avant de votre pays. Mais ce rôle, elles le remplissent aussi par les œuvres sanitaires et de promotion humaine. Que de travail accompli au nom de l’Évangile dans vos diocèses ! Alors que la crise économique mondiale affecte un grand nombre de pays, il convient d’aller courageusement à contre-courant, en luttant contre la culture du « déchet » partout répandue (cf. Evangelii gaudium, n.53), et en diffusant les valeurs évangéliques de l’accueil et de la rencontre. « Le service de la charité est une dimension constitutive de la mission de l’Église, et il constitue une expression de son essence-même » (Evanglii gaudium, n. 179). Il faut cependant bien garder à l’esprit que les œuvres accomplies par l’Église ont une spécificité qui doit être clairement identifiée : il ne s’agit jamais d’une simple assistance sociale, mais de la manifestation de la tendresse et de miséricorde de Jésus lui-même qui se penche sur les blessures et les faiblesses de ses frères. C’est ainsi que la joie de l’Évangile est annoncée de la manière la plus efficace aux hommes. Que tous ceux qui y participent en soient chaleureusement remerciés, qu’il s’agisse des prêtres, des fidèles laïcs ou bien des religieux et religieuses. Et j’invite ces derniers à vivre intensément cette Année de la Vie Consacrée pour qu’ils enracinent plus profondément encore leur vie et leurs actions dans le Christ Jésus : « C’est ainsi qu’ils pourront aimer dans la vérité et dans la miséricorde chaque personne qu’ils rencontreront sur le chemin, parce qu’ils auront appris de lui ce qu’est l’amour et comment aimer : ils sauront aimer parce qu’ils auront son cœur même » (cf. Message pour l’Année de la vie Consacrée 2015).

    PAPE FRANCOIS

    (A SUIVRE)

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  74. Je veux saluer aussi le généreux engagement des prêtres au service de la Bonne Nouvelle. Le Seigneur bénit vos communautés par l’épanouissement de nombreuses vocations sacerdotales. La formation au Séminaire est déterminante pour l’avenir, et j’invite les pasteurs à veiller à l’équilibre de celle-ci, qui doit toujours être tant humaine, spirituelle, communautaire qu’intellectuelle. L’Évêque doit être un père pour ses prêtres, favoriser la communion et la fraternité au sein de la famille sacerdotale, prendre soin de ceux qui sont en difficulté, des plus fragiles, en particulier des jeunes qui doivent être davantage accompagnés. Par ailleurs, puisque les vocations ne manquent pas, vous êtes prêts à partager généreusement vos ressources avec les Églises d’autres régions qui en sont dépourvues. Il convient, cependant, lorsque vous envoyez des prêtres en études ou en mission extérieure, de le faire avec discernement, n’oubliant pas les nécessités de vos propres Églises.
    Chers frères Évêques, l’Église connaît au Bénin de bonnes relations avec les Autorités civiles. La voix de l’Église est écoutée et son action est appréciée. Je vous invite à continuer de prendre toute votre place dans la vie publique du pays, particulièrement en ces temps. Je sais que vous êtes impliqués dans un constant travail pour encourager les relations entre les différentes composantes de la société. Je vous invite à persévérer dans cette voie, tout en prenant garde de ne pas entrer directement dans le jeu politique ni les querelles de parti. La conduite des affaire publiques revient aux laïcs, qu’en revanche, vous avez l’important devoir de former et d’encourager sans cesse.
    Que la Vierge Marie vous soutienne et vous éclaire dans votre ministère, qu’elle vous conduise, ainsi que vos prêtres, les personnes consacrées, les catéchistes et tous les laïcs de vos diocèses à son Fils Jésus. A tous j’adresse, de grand cœur, la Bénédiction apostolique.

    © Copyright - Libreria Editrice Vaticana

    PAPE FRANCOIS

    FIN

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  75. Lorsque j’ai lu ce Message que le Pape François a adressé à la Conférence Episcopale du Bénin (la CEB ), j’ai ressentis au fond de moi un sentiment de profonde joie qui se traduit, après tout, en sentiment de gratitude filiale envers le Saint Père. Et pour cause !

    En effet, comme Message du successeur de Saint Pierre, à « ses Frères, les Evêques » du Bénin, je l’ai trouvé, Message de soutien qui pousse ses destinataires à faire encore de grands pas dans la Foi avec la portion du Peuple de Dieu dont ils ont charge. Je l’ai donc lu et relu à plusieurs reprises, afin d’en être véritablement imprégné.
    D’un autre côté, la présentation faite par Zenith.org et la plupart de la Presse écrite qui ont mis, PLUS en exergue le Dialogue Interreligieux, en postant en grand titre « Bénin : le pape demande de favoriser le dialogue avec l'islam. Recommandations aux évêques en visite ad limina », m’a poussé à y réfléchir personnellement, en tant que "chercheur en Dialogue Interreligieux".
    Au total, ce Message cache une densité de pensée qui me fascine et me pousse à la réflexion. Utinam ! Si cette réflexion pouvait être la chose la mieux partagée ! En ce qui me concerne, j’aimerais souligner cette densité, sous l’angle, à la fois de la cohérence du Message avec les réalités que vit l’Eglise qui est au Bénin et donc, de son actualité dans le contexte de cette Eglise locale.

    Oui ! Le Message du Pape est concis et dense. Et on est heureux de constater qu’il y a stigmatisé les grands défis qui attendent notre Eglise. Après avoir saluer ses « Frères, les Evêques », il remercie le Seigneur pour les fruits que donne leur ministère : « Je veux d’abord remercier le Seigneur pour les progrès qu’il accorde, par l’exercice de votre ministère, à l’Église qui est au Bénin ». Dans un autre paragraphe où il parle de « la concorde, de la justice et des œuvres sociales en général, il précise le vrai sens des œuvres accomplies au nom de l’Eglise, et remercie, à cette occasion, toute la communauté ecclésiale du bénin. Le Pape François dit, en effet : « Il faut cependant bien garder à l’esprit que les œuvres accomplies par l’Église ont une spécificité qui doit être clairement identifiée : il ne s’agit jamais d’une simple assistance sociale, mais de la manifestation de la tendresse et de miséricorde de Jésus lui-même qui se penche sur les blessures et les faiblesses de ses frères. C’est ainsi que la joie de l’Évangile est annoncée de la manière la plus efficace aux hommes. Que tous ceux qui y participent en soient chaleureusement remerciés, qu’il s’agisse des prêtres, des fidèles laïcs ou bien des religieux et religieuses ».

    Mais dans cette œuvre de communion ecclésiale, des défis restent. Il va falloir les relever, à la lumière de la prudence habituelle de l’Eglise, « Mère et Enseignante » (Mater et Magister » dont la mission est d’être « sel et lumière monde ».

    (A SUIVRE)

    P M K

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  76. I. MESSAGE DU PAPE ET LES DEFIS QUI ATTENDENT L’EGLISE QUI EST AU BENIN :

    Ils s’appellent :
    • « Enracinement de la Foi »,
    • « Famille et la difficile pastorale du Mariage »,
    • « Jeunesse et Education : formation intégrale tant humaine que spirituelle des jeunes générations »,
    • « Rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions »,
    • Sur le plan socio-politique, « favoriser la concorde et la justice »,
    • « Nouvelle Evangélisation : formation au Séminaire et mission ad gentes ».

    II. COMPRENDRE LES SPECIFICITES DE CES DEFIS

    A. L’ « ENRACINEMENT DE LA FOI ».

    En mettant le doigt sur ce défi souligné par la CEB dans son rapport, le Pape attire l’attention
    sur un mal qui pourrait être de graves conséquences et qui mine le vécu de la Foi chrétienne au Bénin. Ce mal a pour nom : « connaissance profonde du mystère chrétien : apanage d’une élite ».

    Voici comment il en a parlé :

    « Vous avez raison, cependant, de souligner dans vos rapports que cette foi, de plus en plus répandue, est parfois superficielle et manque de solidité. Or il est important que le désir d’une connaissance profonde du mystère chrétien ne soit pas l’apanage d’une élite, mais anime tous les fidèles, car tous sont appelés à la sainteté ».

    En effet, selon moi, le Pape souligne par là, que le message du Christ est pour tous et s’adresse à tous ; les baptisés en premier. Il s’enracine dans le sol d’une rencontre, d’un appel, le même que Dieu lança à Abraham, quand il voulait faire alliance avec lui: « Le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai ». (Gn, 12,1).

    ( A SUIVRE)

    P M K

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  77. "Quitte la maison de ton père"

    C’est un message qui appelle donc, à « quitter », à « sortir », à « savoir quitter ses Pères et leurs terres », « leurs barques, pour la vraie Barque » (comme dans le cas des Apôtres), à laisser, même parfois « un gagne pain » qui n’aiderait pas à accomplir, en totalité, la volonté du Créateur (Zachée).

    L’appel est toujours le même, il est individuel mais à dimension communautaire. Il nous prend de la famille du sang, pour nous conduire par le Baptême, à la grande famille de Dieu : ceux avec qui le Christ partage la filiation. C’est la famille des baptisés, une famille qui a ses lois et exigences ; ses célébrations et fêtes ; ses coutumes et ses cérémonies ; ses Saints et ses morts; son histoire et sa traditions et enfin ses signes reconnaissables.
    Et si l’appel à y vivre est le même pour tous, c’est ensemble qu’on doit le réaliser. Son approfondissement ne doit donc pas être « l’apanage d’une élite », en faire « l’apanage d’une élite » c’est « handicaper toute la famille ». J’en dirais, par comparaison qu’il y aurait en cela un bras de balance qui pendrait, malheureusement vers le bas tandis que l’autre se porte plus haut. Décalage ! Peut-être à cause de la « pesanteur » des croyances ancestrales et de tout ce qui ne s’est pas encore assumé, or comme dit Saint Grégoire de Nazianze évêque au IVe siècle « Ce qui n'a pas été assumé, n'a pas été guéri » (Ep 101, 32: SC 208, 50) . Ensemble, il nous reste donc des pans de notre culture à assumer dans la Foi et par la Foi en Jésus-Christ, afin de rendre aux nôtre, son intelligibilité, sa pureté, pour leur vraie adhésion. Et cette « assomption » qui n’est pas un rejet, ou « une négation » nos valeurs fondamentales, doit avoir pour cadre de réalisation la volonté de « rédemption » (redimere, sauver), exprimée par l’Eglise au Concile Vatican II, dans le Décret Nostra Aetate. n° 2.

    Ici donc le travail à faire, devra permettre à la foule « sacramentalisée » d’approfondir la Foi catholique reçue dans sa pureté et de « sortir » de ce que Mgr Clet FELIHO a dû appeler, ici même à Rome, la « double vie » (Je citerai son texte, à la suite de ma réflexion). Aujourd’hui, en effet, le risque de cette « double vie » existe, il est évident et même patent ; il nous oblige à évangéliser en profondeur pendant que nous « sacramentalisons » comme on dit « à go go », c’est-à-dire, en grand nombre. La grande foule, comme au temps du Messie, aura toujours besoin du « Pain de vie » ( l’Evangile prêché, pour la vie spirituelle : « voyant qu’ils étaient comme des brebis sans berger, il se mit à les enseigner » ; et de l’Evangile vécu, pour la vie matérielle : « donnez-leur vous-mêmes à manger ».

    Pour faire donc face à ce défi, il faut repenser l’inculturation tout en faisant ce que j’appellerais le « TTC » : « Tresser les Trois Cordes » de la nouvelle évangélisation, définies par le Pape François, lui-même dans l’ Evangelii Gaudium, n° 14.

    (A SUIVRE)

    Père Moïse KOUMAKPAI

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  78. VOICI CE DIT NOSTRA AETATE N° 2

    : « L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes ».

    Du Concile Vat II, Nostra Aetate, n° 2

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  79. B. « LA FAMILLE ET LA DIFFICILE PASTORALE DU MARIAGE ».

    L’Eglise tient débout, parce que les familles qui la composent tiennent débout (sans oublier que c’est le Christ qui fait la solidité de son Eglise). Aujourd’hui, l’actualité de cet axiome pastoral défini dans un autre cadre, dans la thèse de Doctorat de Barthélemy ADOUKONOU (Mgr) Vodoun, sacré ou violence, n’est plus à démontrer. L’Eglise au Bénin, se porte ou se portera bien, si elle soigne sa pastorale du mariage et donc de la famille.

    Dans le concret, nous savons bien là où le bas blesse : souffrances et humiliations infligées à la personne féminine par le mariage forcé, la polygamie, le veuvage forcé et le lévirat forcé…Toute chose qui demande accompagnement mais également, fermeté pour l’éducation chrétienne des jeunes couples et l’affermissement de la jeune génération qui comprend désormais, le prix de la fidélité dans un foyer monogamique.

    Le mariage chrétien et biblique, tel que l’Eglise le demande, assume et assure, confirme et renforce la maturité affective des époux et les rend responsables. Tandis que la polygamie et la polyandrie (ça pourrait exister), mettent en danger la fidélité et le respect mutuel dans le couple.

    Mais disons-le franchement, le cadre de préparation au mariage, défini par la CEB, permet aujourd’hui de décanter les situations les plus difficiles: mariages mixtes, mariage de disparité de culte, mariages par affinité, l'accès à l'Eucharistie d'un couple païen qui reçoit le Baptême et se voit accueillir dans la communauté, régularisation de situation sacramentelle d'un époux polygame qui choisit enfin la monogamie.....

    La personne féminine est désormais éclairée : « épouser un homme déjà marié, pour quelle que raison que ce soit, c’est créer une situation de péché et de concubinage en permanence ». Une telle situation rencontre même la condamnation dans notre tradition qui ne reconnait comme vraie épouse que la TOUTE première appelée « sƹsi » : « la femme de l’Ange », c’est-à-dire, celle que Dieu a destinée à l’époux. Et donc la deuxième se condamne à être considérée comme « la trouble fête ».

    Ainsi, la jeune génération reste-elle déjà attentive dans ses aventures matrimoniales. Voilà pourquoi, il est capital que le prochain synode, sauve les bases doctrinales de la pastorale du mariage et de la famille en Afrique. En ce sens, le Message du Pape apaise et réconforte.

    Le Saint Père nous dit, en effet :

    « Et je pense en particulier aux défis majeurs qui concernent la famille et auxquels le prochain Synode, à Rome, tentera de répondre. Je vous remercie pour vos prières à cette intention, et de vos prières pour moi ; je vous remercie aussi pour la mobilisation dont vous faites preuve, avec vos diocèses, pour participer à cette réflexion tellement importante. Et je ne peux que vous encourager à poursuivre avec détermination les efforts entrepris pour soutenir les familles, tant dans leur foi que dans leur vie quotidienne. Je sais que la pastorale du mariage reste difficile, compte tenu de la situation concrète, sociale et culturelle, de votre peuple. En revanche il ne faut pas se décourager, mais persévérer sans cesse, car la famille telle que la défend l’Église catholique est une réalité voulue par Dieu ; elle est un don de Dieu qui apporte, aux personnes comme aux sociétés, la joie, la paix, la stabilité, le bonheur ».

    Je voudrais souligner très fort:

    "......il ne faut pas se décourager, mais persévérer sans cesse, car la famille telle que la défend l’Église catholique est une réalité voulue par Dieu ; elle est un don de Dieu qui apporte, aux personnes comme aux sociétés, la joie, la paix, la stabilité, le bonheur".

    A SUIVRE

    P M K

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  80. C. « JEUNESSE ET EDUCATION : FORMATION INTEGRALE TANT HUMAINE QUE SPIRITUELLE DES JEUNES GENERATIONS.

    Dans un court paragraphe de son Message, le Pape a taillé la « part de lion » à la
    Jeunesse qu’il a toujours considérée comme « privilégiée » de sa tendresse paternelle. Quand le Pape François fait l’Angelus ou le regina caeli, le Dimanche midi, sur la place Saint Pierre, son cœur de Père s’intéresse à tous, mais plus aux enfants et aux jeunes. De sa fenêtre, ses yeux cherchent à se poser sur chacun d’eux. Des fois même, il reprend exprès certaines phrases de son enseignement ou du message évangélique, qu’il demande de répéter, voulant soulever chacun jusqu’à son niveau pour entendre distinctement sa voix. Recevant la CEB, il n’a pas oublié la jeunesse béninoise, à qui il a pensé également dans ce Message ; et c’est sa manière de les confier aux bons soins de leurs Evêques : son cœur de Père aura su, de cette manière, manifester à ces jeunes, la tendresse maternelle de l’Eglise, notre Mère. Le Pape dit en effet :

    « Un autre défi important que vous relevez avec vigilance est celui de la jeunesse et de l’éducation. Vous avez ouvert dans vos diocèses de nombreuses écoles catholiques, et les jeunes sont bien encadrés dans les mouvements. Cet effort est à poursuivre sans relâche car la formation intégrale, tant humaine que spirituelle, des jeunes générations est importante pour l’avenir de la société à laquelle ils pourront apporter leur précieuse contribution, notamment en matière de solidarité, de justice et de respect de l’autre ».

    Ce point particulier du Message, pourrait s’appliquer, à toute la jeunesse africaine. Car, l’Afrique sans ses jeunes se trouvera en naufrage ; un naufrage dont ceux, répétés dans la Méditerranée, constituent un symbole ahurissant !
    J’aimerais indiquer, en effet, que le Message papal, dans ce paragraphe, rappelle en quelque sorte, le rêve de nos Ancêtres qui avaient toujours envers l’enfance et la jeunesse, un projet d’éducation orientée vers l’espérance : le « lendemain », le « sɔgodo » : l’avenir. Et ce n’est pas faux de penser que leur voix continue de nous parvenir, à travers la voix paternelle de ce Pape : l’actuel « Ancien de la place Saint Pierre » que la jeunesse mondiale vient écouter.

    Mais on dit souvent que les jeunes d’aujourd’hui n’aiment pas écouter ! Soit ! Les jeunes d’aujourd’hui écoutent, même trop ! Sous des cieux que nous connaissons, on peut constater qu’ils se laissent attirer par ce qui cadre : soit avec leurs centres d’intérêts, soit ce qui appelle leur bravoure, soit toute situation qui touche leurs cœurs.

    P M K


    A SUIVRE

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  81. En effet, depuis qu’on a pu dire : « Socrates accusatus est quod juventutem corrumperet » (Socrate est accusé, parce qu’il corrompait la jeunesse), les jeunes, de tout lieu et de tous les cieux, ont donné la preuve de l’écoute. Ils écoutent tout ce qui exerce sur eux une certaine fascination ! Pour ce la, il faut savoir deviner leur mode d’écoute. Déjà dans l'Ancien Testament, le vieux Prophète Elie, connaissait ce secret! Il pourrait nous servir d’exemple. Il a su discerner la vocation de prophète en Elisée qui n’était encore qu’un jeune parmi tant d’autres ! Alors, sans mot dire, il lui jette son manteau. Le résultat, on le connait !

    Dans le Ier Livre des Rois, chapitre 19. Élie trouve Élisée en train de labourer : il avait à travailler douze arpents de terre et il en était au douzième. Élie passe près de lui et lui jette son manteau. Élisée abandonne ses bœufs, court après Élie et lui demande : "Permets que j'aille embrasser mon père et ma mère, et ensuite je te suivrai". Élie lui réplique : " Va, retourne, que t'ai-je donc fait ?" Élisée repart donc, d'abord sans le suivre. Il prend sa paire de bœufs pour l'offrir en sacrifice et fait cuire leur viande qu'il donne à manger aux siens. Puis il se lève, suit Élie et demeure à son service.

    Cet exemple est fascinant ! Il y a d’autres moins bons et qui pourtant fascinent, parce qu’ils témoignent de l’Ecoute chez les jeunes. La vraie question sera alors : « Que dire aux jeunes ? ». Soit : « Comment parler aux jeunes ? ».

    P M K

    A SUIVRE.

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  82. La sécularisation avec sa monoculture qui bannit Dieu et les valeurs fondamentales de la vie, s’étonnera toujours face à la « fascination » qu’exercent parfois des idéologies fondamentalistes sur une certaine jeunesse, sous certains cieux. « Vous, vous avez tué votre Prophète, laissez-nous le nôtre tranquille, réagissent-ils ! » Utinam ! Si on pouvait avoir, rien que de vrais Socrate, pour corrompre celle-ci, ce serait mieux.

    Par contre, il y a longtemps que des penseurs islamiques (pas nécessairement islamistes) ou autres, doigtent la sécularisation comme « une montée du paganisme en Occident » (al-jàhiliyyat : le paganisme) et se prévenaient contre. Muḥammad Quṭb parlait de : Jāhiliyyat al-qarn al-‘išrīn : le Paganisme du XXème siècle. Spengler (1) parlait du « Déclin de l’Occident », un autre écrivit : « Le soleil arabe se lève sur l’Occident » . (2). Le plus merveilleux de tout cela et qui aura plus séduit cette jeunesse, se résume à une interrogation chez Šakīb Arslān (Chakib Arslan), (3), dont le livre est intitulé « Li-māḏā ta’aḫḫara al-muslimūn wa li-māḏā taqaddama ġayru-hu » : « Pourquoi les Musulmans ont-il pris du retard et pourquoi les autres ont-il progressé ? ». Il pose cette question tout en considérant les exploits du passé islamique. Alors avec une telle interrogation, vous êtes d’accord avec moi, que nous-mêmes déjà à deux pas du salafisme, ce mouvement sunnite qui revendique le retour à l'islam des origines et qui se fonde donc essentiellement sur le Coran et la Sunna.

    Face à ces idées qui remontent en surface aujourd’hui et qui confondent l’Occident dans ses analyses qui ne cadrent plus, ni avec les profondes aspirations de l’homme, ni avec les autre cultures ou civilisations, l’homme simple se demande : « Quelle est cette Démocratie problématique ? ». Et si, en cherchant solution à ces questionnements un fondamentaliste convainc ce type de jeunesse, en lui inculquant que l’Occident, à travers la sécularisation, a programmé la mort de la religion et des cultures, à quoi pouvons-nous nous attendre ? A « Book Haram » ? Je ne sais pas ! Mais je pourrais dire qu’on gagnera à pousser encore loin le débat.

    (1) Oswald Spengler (1880-1936) est un philosophe allemand, dont l’œuvre majeure est Le Déclin de l’Occident, dans laquelle il dit que la société du XX siècle s’était stérilisé, et l’homme occidental a donc le devoir de préserver la culture fertile des générations qui l’ont précédé.

    (2) Peut-être il s’agit du livre Le soleil d’Allah brille sur l’Occident : notre héritage arabe, publié en 1960 par Sigrid Hunke (1913-1999), historienne des religions et écrivaine allemande.

    (3) Chakib Arslan (1 mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, qui serait donc fondé essentiellement sur le Coran et la Sunna 869–1946) est un poète, journaliste et politicien libanais, qui voyagea beaucoup en Europe comme activiste pour la préservation de l’Empire ottoman. Parmi son abondante production littéraire il y a son célèbre livre, publié en 1939, cité dans le texte, dans lequel il plaide pour l’adoption des sciences occidentales, tout en condamnant l’occidentalisation des mœurs.

    P M K

    A SUIVRE

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  83. Enfin, pour conclure ce paragraphe, j’aimerais rester dans les limites du Message que je commente. Au Bénin et peut-être ailleurs, je crois que, l’enracinement profond de la Foi doit faire partie de l’Education à donner à la jeunesse. Et pour cela, il faudra souligner et surligner au rouge cette parole du Pape : « Ceci (le désir d’une connaissance profonde du mystère chrétien), est capital pour que l’Église au Bénin puisse résister et vaincre les vents contraires qui se lèvent partout dans le monde et qui ne manqueront pas de souffler chez vous. Et je sais que vous êtes vigilants face aux multiples agressions idéologiques et médiatiques. L’esprit de sécularisation est à l’œuvre aussi dans votre pays, même si cela est encore peu visible. Seule une foi profondément enracinée au cœur des fidèles, et concrètement vécue, permettra d’y faire face ».

    P M K

    A SUIVRE

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  84. D. « FAVORISER – SANS RENONCER EN RIEN A LA VERITE REVELEE PAR LE SEIGNEUR – LA RENCONTRE ENTRE LES CULTURES AINSI QUE LE DIALOGUE ENTRE LES RELIGIONS.

    En soulignant ce défi, le Pape a fait une allusion claire au Dialogue avec l’Islam. C'est évident mais il va plus loin. « Il est nécessaire, en effet (dit-il), de favoriser dans votre pays – bien sûr, sans renoncer en rien à la Vérité révélée par le Seigneur – la rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions, notamment avec l’Islam. » Cette allusion, la presse écrite l’aura récupérée aussitôt en faisant bien sûr et comme cela arrive parfois, l’erreur de se concentrer sur ce seul dialogue islamo-chrétien : « Bénin : le pape demande de favoriser le dialogue avec l'islam », mis en gros titre, en crève œil !

    Or le Message du Pape, en ce domaine est complet, plein et riche. Il prend en compte le Dialogue dans toute sa totalité : Rencontre entre cultures et dialogue entre religions. (Les termes utilisés sont plus que précis)

    L’un ne va pas sans l’autre et c’est une erreur de penser qu’il y a des cultures qui ont "valeur de religion". Il y en a qui disent : « Nous sommes nés chrétiens ! Et d’autres : « Nous sommes nés Musulmans ! » Utinam ! Si c’était possible ! En tout cas selon ma petite compréhension : chrétien on le devient par le Baptême et la pratique de la Foi au Dieu trinitaire; et on doit l’être tous les jours de sa vie ! L’Evangile du Christ était une nouveauté quotidienne et continue, une Révolution permanente pour les tous premiers qui l’ont reçu et qui avaient mission de le transmettre. Nouveauté et Révolution, il l’est pour toutes les cultures et le demeurera. Mon premier grand choc quand j’ai appris à sortir de l’Afrique pour l’Europe est de constater que « vivre l’Evangile » y rencontre les mêmes difficultés qu’en Afrique, avec en plus le manque de paix intérieure malgré tous les moyens de transport, de communication et les cartes de crédits bancaires. Le Christ a raison de parler des oiseaux qui volent sans souci dans le ciel, et des lis des champs embellis gratuitement qui, bien que destinés à vivre en une courte durée, donnent pourtant tranquillement le meilleurs d’eux-mêmes. Maintenant c'est d'ailleurs le Printemps: toute la nature est ornée de fleurs en Europe et dans les parties du monde qui viennent de sortir de l'hivers. Mais l'homme a-t-il des yeux pour la regarder?

    P M K

    A SUIVRE

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  85. Parlons du caractère complet du Dialogue dont parle le Pape.

    Il prend, d’abord en compte, nos cultures : le Message en parle en termes de « Rencontre entre les cultures ». C’est donc un Dialogue de base qui permet d’éviter les clivages, les divisions Nord-Sud. Et nous savons ce que cela suppose, tant sur le plan géophysique que politique. Le Bénin est un seul peuple et doit se comporter ainsi. Son unité passe avant tout par la Rencontre entre les cultures en place. Le moment est bien propice pour le dire !

    J’aime le verbe « Rencontrer » utilisé par le Saint Père. « Rencontrer et non contrer ». « Se rencontrer et non se croiser » Donc, il s’agit de s’accepter mutuellement. Au nom de quoi dois-je penser que ma culture est supérieure à celle de l’autre. Chaque culture a ses tares et richesses. Quand ici en Europe j’entends dire : « C’est un homme de couleur ! », ("E' un uomo di colore") pour désigner un non Européen, je me dis en souriant : « Pourvu que tu ne te trompes pas sur toutes les richesses qu’il porte en lui, sinon tu en payeras les frais! ».

    Les cultures doivent se rencontrer, s’accepter, s’estimer mutuellement à leur juste titre et valeur. Les grands hommes que j’ai rencontrés dans ma vie, sont ceux qui ne pensent pas que, je suis bête, ou faux, ou incapable parce que je suis un africain.

    P M K

    A SUIVRE

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  86. Bonjour à tous les animateurs du BB

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  87. bonjour à vous, cher Anonyme.

    YEMI A.

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  88. 1. AVANT DE CONTINUER MA REFLEXION SUR LE MESSAGE DU PAPE,
    J’aimerais saluer le Père Césaire, Marie-Josée, Sophie, Yémi A. Emile Zola, Annie, Persevale, Almanda D. Edwige A….Tous les amis du BB. Le temps est encore à la réflexion et à la prière. Ne laissons pas le Malin ruiner les Biens de la Foi chrétienne dans nos murs.
    Merci à vous tous. Prions surtout pour nos Frères !
    P M K
    2. REFLEXION SUR LE MESSAGE DU PAPE (SUITE)
    Ce dialogue prend ensuite en compte, les religions en général. Le Pape parle de : dialogue entre les religions ». En effet, « étendu sur ses 112,622 Km2 de superficie, avec ses 9 211 741 d’habitants , le Bénin fait cohabiter dans une totale sécurité, le Christianisme (43,8 %), le Vodoun (30, 4%), l’Islam (25, 5%) et les ‘‘non-croyants’’ (0,3%). Avec une telle configuration, il est clair que c’est un Dialogue qui appelle la contribution de tous, sinon lui aussi risque d’être « l’apanage d’une élite » : « le Dialogue au sommet » ou le « le Dialogue des sommets », comme j’aime le dire, par caricature.
    Alors, pour que dans ce domaine-ci on évite d’arriver à ce jeu d’ « élites » que le Pape veut nous éviter en ce qui est de la profonde compréhension de la Foi chrétienne, il faut que le Dialogue soit proposé à tous et à tous les niveau de la vie religieuse et sociale de notre pays. A cet effet, j’aimerais signer qu’un Symposium sur le Dialogue vient tout juste de faire de Cotonou, la « Capitale de la Paix », en ce qu’il eut comme vertu de rassembler des centaines de Spécialistes nationaux et Internationaux autour de la table ronde de réflexion sur « la Paix par un autre chemin ». Cette « l’Initiative de l’Education à la Paix, par le Dialogue Interreligieux et Culturel » est du Frère Melchior, Mr Albert TEVOEDJRE, Ancien Médiateur de la Côte d’Ivoire et du Bénin. S’il répond bien à sa vocation, le Symposium tenu à Cotonou 26-28 Mai 2015, doit pouvoir être une vraie mise en route pour une Paix durable. Signalons qu’une autre Initiative avait déjà précédé celle-ci. Elle avait pour nom : Le dialogue entre les religions endogènes, le christianisme et l’islam au service de la culture de la paix en Afrique. Ses résultats restent consignés dans : Actes du Colloque international Cotonou, 20-21 août 2007, 252 p. (en bilingue plus de 500 p). Ces deux Initiatives sont à considérées comme des chances pour notre peuple et ses voisins. Nous ne devons pas les laisser sommeiller profondément sur internet. Il faudra s’en servir et les mettre en pratique.
    Enfin le Dialogue avec l’Islam, proprement dit. Certes il y a une harmonie au Bénin, comme le souligne le Pape dans son message, mais une harmonie très fragile à cause des menaces islamistes. Cependant, loin de céder à la peur, il va falloir être simplement prudent face aux tentions politiques qui ne doivent pas se transformer en guerre de communautés ou de religions. Il va falloir saisir l’opportunité de la clairvoyance démontrées par les grands Imans du Bénin. Ils sont dignes et appréciables dans la gestion de la construction de la paix. Nous pouvons citer comme exemple…
    A SUIVRE
    P M K

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  89. POUR EXEMPLE DE RECUPERATION POLITIQUE
    Je me permets ici de rappeler un fait récurrent qui aurait pu enflammer, en son temps notre pays. Lisez bien ce titre (Les Ayatollah et Mollah du Bénin soutiennent le gouvernement Boni Yayi), avec l’introduction qui l’accompagne. La source est citée (http://www.24haubenin.info/spip.php?article2358), de sorte qu’un chercheur puisse poursuivre ses investigations. Mais retenez que c’est un texte de manipulation ! Heureusement que lesdits Ayatollah sont furtifs et d’ailleurs, le nom Ayatollah est mal utilisé et c’est par là-même qu’un islamologue peut vite déceler le « complot ». Ayatollah veut dire étymologiquement « Ayatou-l-Lah ». « Aya » signifiant « versets », « Lah » étant le suffixe désignant la divinité ; d’où en translittération goun, nous avons : ƹyƹtu-la’a. Le mot vient du Persan, mais sa première racine est en arabe classique ce qui fait en Arabe classique « اللهآیت ». En translittération Arabe, nous avons : āyāt allāh d’où âyatollâh qui veut dire « les signes d'Allāh ». Notez que c’est un titre honorifique donné aux principaux chefs religieux de l'islam chiite. Permettez que je dise en passant que mon auteur de base, un brillant et jeune Marocain, porte le titre de Hojatollah Idriss Hāni. Quant vous portez de tels titres en Islam, c’est que vous faites partir des Références et non des bandits.
    Pour revenir à notre texte en question, remarquez qu’il a dû être fabriqué au nom des Savants Musulmans béninois qui n’en étaient pas rendus dupes. Bien au contraire, ils se sont démarquer des hommes politiques qui en son temps voulaient les utiliser à des fins mesquines. Soyons éveillés.
    A vous le texte…En voici seulement l’introduction. En son temps il a fallu rechercher ceux au nom de qui ils ont prétendu l’écrire. Mais c’était de l’instrumentalisation ! Heureusement que nos dignes Imans Les Savants de notre Communauté musulmane béninoise ont décliné leur juste et sainte responsabilité, reconnaissant la gravité d’un tel jeu !
    P M K

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  90. Les Ayatollah et Mollah du Bénin soutiennent le gouvernement Boni Yayi
    http://www.24haubenin.info/spip.php?article2358
    DECLARATION DU l’UNION ISLAMIQUE DU BENIN SUR LA SITUATION NATIONALE AU REGARD DU MESSAGE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU BENIN
    ****
    Par une lettre en date du 09 juillet 2013 lue à la messe du pèlerinage de Dassa à laquelle assistaient le Président Boni YAYI et des membres de son gouvernement le 18 Août 2013, l’Episcopat du Bénin a diffusé son point de vue sur la situation nationale. Il l’a qualifié de crise sociopolitique actuelle et il émet son avis sur le projet de révision de la Constitution de notre pays, il se plaint de ce que notre pays est devenu selon les informations de la Conférence épiscopale « un pays de turbulences, de violences inutiles, d’empoisonnements et de complot douteux, d’arrestations et d’emprisonnements fortement contestés »
    Comme solutions à ces assertions, la Conférence, proclame l’urgence d’un dialogue politique, la restauration de la confiance, le renoncement à la révision de la Constitution car « à qui et à quoi servirait la révision dans la division, si non à mettre en péril la paix de la Nation ? »
    Enfin, elle demande que personne n’oublie l’appel du Pape BENOIT XVI de novembre 2011 au Bénin.
    Curieusement, les différents points de vue abordés par l’Episcopat béninois rejoignent largement ceux de certains groupes politiques et certaines organisations sociales connus pour leur opposition farouche au gouvernement du Docteur Boni YAYI et à la Mouvance présidentielle.

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  91. Ce n'est qu'un exemple. Et d'ailleurs il décrit une situation actuellement réglée. Pour ce il faut remercier nos Autorités politico-administratives (le PR), les Membres de l'UIB (Union Islamique du Bénin) et surtout la Conférence Episcopale du Bénin.
    Dans leur démenti par rapport à la fameuse lettre écrite en leur nom, nos grands Imans du Bénin disaient justement ceci : "Non à l'instrumentalisation de la Religion à des fins politiciennes! Oui au Dialogue pour une paix juste et durable!". Ce message n’était pas passé inaperçu.
    Ce disant, nos Imams du Bénin ont mérité leur titre et ont porté la responsabilité qui en découle. En effet إمام,, īmām (remarquez qu’il faut trainer sur le « i et sur le a ») vient du substantif « amāma », qui veut dire « devant » ; d’où un īmām est celui qui se tient devant la communauté pour diriger la prière. Il assume la responsabilité de guide de la communauté. Les Imams du Bénin jouent donc bien leur rôle de guides spirituels. L’observateur discret mais avisé peut s’en rendre compte. Ce qui reste à faire c’est d’intensifier l’appel au dialogue dans nos mosquées, d’avoir un programme cohérent d’éducation à la Paix, par l’éducation au dialogue.
    Le vrai dialogue selon moi, - et je le dis, en tant que chercheur en Islamologie-, doit pouvoir d’abord permettre à nos jeunes Musulmans béninois de mieux connaître leur Religion. J’ai rencontré le mois dernier un frère du village, ressortissant musulman et qui veut construire une mosquée devant l’église catholique soixantenaire du village. La première remarque est qu’il ne maitrise pas grand-chose de sa Religion. Alors je lui ai conseillé de commencer d’abord par construire tout au-moins ce qu’on appelle communément chez nous, le « maslassi », la Madrasat, l’école coranique مدرسة,

    P M K
    (A SUIVRE)

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  92. Quand nous parlons de l’Islam, malheureusement la jeunesse africaine ignore qu’aujourd’hui, Il y a un Islam de la Télévision et des journaux qui n’a rien à voir avec l’Islam traditionnel. Il y a également un Islam mimétique qui veut transformer le monde en « Arabie Saoudite » ou un Islam des bancs d’écoles coraniques fondamentalistes qui se contente de « répéter » et non de comprendre et d’aller en profondeur de cette compréhension : Mariem, dans le Coran est la Mère d ‘Issa ! Oui, mais de quelle Mariem il s’agit ?
    Par contre, il existe heureusement un Islam véridique qui va à la recherche de ses sources et qui descend à l’origine de ses pratiques et accepte de les confronter avec la modernité. Et voilà ! Il n’a pas peur de la modernité et pour lui « Boko (le livre ou l’occident), n’est pas interdit ». Car La Modernité, comme le suggère Idrīss Hāni, on ne doit pas l’affronter. Il s’agit de se situer par rapport à elle, de s’évaluer par rapport à ses rêves et de prendre ses mesures propres par rapport à ses limites et à ses égarements. La modernité a des limites. Cependant, comme il le dit « Face à la question de la modernité, les élaborateurs de la pensée islamique contemporaine qui a formé, durant les dernières décennies du siècle dernier, l’idéologie du mouvement islamique, n’ont pas fourni le vrai effort qu’il aurait fallu fournir pour que l’appel à « l’islam, alternative de civilisation », ne devienne pas seulement un slogan. Ceux-là s’étaient donc engagés à la critique de la modernité sans chercher à savoir, quand cela est nécessaire ou non ». La modernité ne véhicule pas seulement des valeurs contradictoires. Voilà pourquoi il aurait dû falloir se positionner par rapport à elle au lieu de l’affronter. Or nous le savons, aucun affront n’est pacifique. Il faut marcher avec la modernité sans perdre son identité. Malheureusement les fondamentalistes n’ont pas compris. Alors pour eux, on doit l’empêcher. Et de l’autre côté, les tenants de la laïcité négative sont dans les mêmes erreurs : il crient liberté religieuse, mais empêchent l’homme d’exprimer sa religiosité. On a envie de dire « Hominibus non muribus ». La liberté religieuse est faite pour les hommes et non pour les souris !
    P M K
    (A SUIVRE)


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  93. Enfin pour conclure ce paragraphe, signalons qu’il existe au Bénin, plusieurs structures de Dialogue Islamo-Chrétien. Des rencontres interreligions s’organisent dans les Diocèses comme par exemple :
    « Chrétiens et musulmans se sont rencontrés à l’évêché de N’Dali le 31 mars dernier pour s’engager à maintenir la flamme du dialogue afin de prévenir les conflits interreligieux et promouvoir l’unité ». Lu le 16/9/2013, sur http://lacroixdubenin.com/dialogue-entre-chretiens-et-musulmans-a-ndali/ N’Dali est un point sensible.
    Autre exemple : « La salle polyvalente des Tours jumelles administratives de Cotonou a rassemblé, le samedi 3 mai 2014 autour de l’écrivain Ligaly Youssouf, Imam adjoint de la mosquée centrale de Cadjèhoun, sous le haut parrainage du président de la République, Boni Yayi et du soutien du ministre chargé des relations avec les institutions, Bio Toro Orou Guiwa et de certains dignitaires, chrétiens catholiques, musulmans, protestants, évangélistes, christianismes célestes et adeptes des religions endogènes pour le lancement de son premier ouvrage intitulé : « Dialogue interreligieux, qu’en dit l’islam ? ».
    C’est très important ! Même si la notion d’hiérarchie qui facile le Dialogue avec l’Eglise Catholique n’existe pas chez les Musulmans, il est capital de faire la somme des initiatives individuelles et de les évaluer à leur juste valeur ; sachant bien sûr qu’un seul hirondelle ne suffit pas pour nous amener le printemps, la paix dont nous avons besoin.

    S’il doit arriver, les grands Imams du Bénin ont la responsabilité de s’unir pour veiller ensemble sur l’éducation religieuse donnée à nos jeunes. Quelle place donne cette éducation à l’édification de la paix ? Dialoguer avec l’autre, demande qu’on cherche à se connaître et à le connaître : quel effort de connaissance du Christianisme font les Musulmans béninois ? Je pose la même question aux Chrétiens béninois, vis-à-vis de la Communauté musulmane béninoise du Bénin.
    P M K
    (A SUIVRE)

    ENFIN ET ENFIN, si les Imans du Bénin peuvent avoir une seule parole face aux menaces de BOKO HARAM. Car au Nord Est du Bénin, il semble que les voix ne s’accordent pas trop. Et quand un Musulman visite la communauté chrétienne, il est suspecté et parfois mis en quarantaine. Et pourtant, les liens entre familles les identifient à un tissu brodé !
    Alors je me plais à dire : si les Imans du Sud Bénin gardent une collaboration fraternelle avec les Imans du Nord pour la sauvegarde de la Religion et des biens du peuple béninois,
    Si dans le Nord du Bénin, les Musulmans acceptent de s’ouvrir au dialogue, sans penser que l’Eglise = la France,
    Si la jeune génération des Musulmans béninois restent fidèles à la culture africaine béninoise qui célèbre et protège la vie humaine,
    Si Chrétiens et Musulmans béninois privilégient la vie, la famille, la fraternité et la paix….
    JE CROIS QUE LE DIALOGUE ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS SE PORTERA TOUJOURS BIEN AU BENIN !
    Enfin que dire du Dialogue avec la Religion Traditionnelle au Bénin ? Je ne dis pas religion endogène, le Christianisme Céleste étant né également au Bénin.
    A SUIVRE
    P M K

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  94. Bonjour les Amis,
    Le pèlerinage de Dassa a été une réussite. Nous en remercions filialement le Cardinal Sarah.
    Un Ami du BB

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  95. Le Dialogue entre l’Eglise et la Religion Tradition au Bénin !

    Dans son message à la CEB, le Pape disait :
    « Il est nécessaire, en effet, de favoriser dans votre pays – bien sûr, sans renoncer en rien à la Vérité révélée par le Seigneur – la rencontre entre les cultures ainsi que le dialogue entre les religions, notamment avec l’Islam. Il est connu que le Bénin est un exemple d’harmonie entre les religions présentes sur son territoire. Il convient d’être vigilant, compte tenu du climat mondial actuel, afin de conserver ce fragile héritage. J’ai été particulièrement heureux de la tenue récemment, sous la présidence du Cardinal Tauran, d’un colloque international sur le dialogue interreligieux, qui a été apprécié de tous ».

    Cette petite portion démontre bien la densité déjà soulignée dans le Message adressé par le saint Père à nos Evêques.
    Avant de dire un mot sur le Dialogue entre l’Eglise et la RTA au Bénin, il convient de surligner dans cette citation, ce qui pourra garantir, pas seulement l’efficacité mais surtout la lucidité du Dialogue ente les Chrétiens béninois et leurs Frères restés adeptes de la RTA.

    Ici, le Pape nous demande en effet :
    - « De ne rien renoncer à la vérité révélée par le Seigneur ».
    - « D’être vigilants compte tenu du climat mondial actuel »
    - « Afin de conserver ce fragile héritage » : l’harmonie entre les Religions au Bénin.

    Ces trois points qui sont à considérer comme la boussole dans l’orientation à donner au Dialogue interreligieux au Bénin, concernent encore plus particulièrement le Dialogue avec la Religion Traditionnelle au Bénin.

    • « Ne rien renoncer à la vérité révélée par le Seigneur »
    Au Bénin, le risque de syncrétisme est quotidien. Il s’invite chez les Chrétiens, comme chez les Musulmans. Mais, s’il est difficile d’avoir de mélange entre les pratiques chrétiennes et musulmanes, une majorité de Chrétiens ne réussissent pas encore à se détacher du culte vodoun dans le Sud ou des autres divinités ancestrales adorées au Nord. Or la Foi chrétienne est appelée à être limpide. On ne peut pas faire le zangbétↄ et s’en plaindre à la fois. On sait qu'il y a trop d'incompatibilité entre la foi chrétienne et les pratiques vodoun. Il ne s'agit pas là de jugement de qualité sur la foi de nos Ancêtres. Ce n'est que l'observation d'une réalité. Il est temps que la part des choses soit faite, pour une clarification et la sauvegarde de ce qui est spécifique aux deux Religions.

    Père Moïse KOUMAKPAI, qui vous salue tous!

    A suivre....

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  96. Beaucoup de Chrétiens ignorent le vrai sens du Christianisme : il est après tout la rencontre personnelle avec le Christ. Sans cette rencontre, nul ne peut tenir ferme dans sa foi. Rappelons-nous la course vers le merveilleux que nos fidèles viennent de connaître par rapport à cette histoire de déviation qui se règle de soi. Les gens ne tiennent pas longtemps devant les difficultés de la vie et de la foi, parce qu’ils leur manque la rencontre avec Jésus de Nazareth qui n'est pas une histoire inventée, mais une personne qui a vécu sur cette terre et dont l'histoire n'a plus besoin de se réécrire comme l'ont tenté nos frères à Banamè.

    Ils sont encore loin de réaliser ce que le Cardinal SARAH vient de dire à Porto Novo dont voici un reportage :

    « « « Après la bénédiction donnée à l’assemblée, le Cardinal fut conduit à la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception pour présider les vêpres solennelles chantées par la maîtrise de la cathédrale. Dans une petite méditation faite de la Parole de Dieu tirée de Colossiens 1, 23, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a montré la foi comme l’indispensable chemin pour rencontrer Jésus et ainsi persévérer dans la vie. « Aujourd’hui, affirmait-il, le monde, et plus particulièrement l’occident, oublie Dieu parce qu’il a trop d’argent et trop de plaisir. Les africains n’ont rien, ils sont pauvres mais ils ont tout parce qu’ils ont Dieu ». » » » ».

    Reportage de l’Abbé Ulrich Thomas MEVODJO, Stagiaire à la Cellule de Communication de la CEB ; lu sur le site du Diocèse de Porto-Novo.

    Le manque de foi est donc ici doigté comme base du mélange que nous déplorons. D'autres histoires de création de Mouvement Religieux nous ont déjà permis de savoir que certains de nos fidèles se plaisent à rester là où la Bible trône sur les tablette du Fâ. Ils se trompent et ont besoin de se faire accompagner et porter dans la prière.

    Enfin les deux derniers éléments souligner dans la citation du message papal ne sont pas non plus à ignorer. Il s’agit de la Vigilance dans la gestion du religieux dans le contexte actuel et de la Conservation de l’harmonie entre les Religions au Bénin, harmonie vue par le saint Père comme un héritage, mais un héritage fragile.
    .
    Mais avant de brosser réellement le tableau actuel du Dialogue entre Eglise et RTA au Bénin, il convient de citer encore un message annoncé plus haut et qui prouve la difficulté que cause le syncrétisme à la Foi chrétienne au Bénin.

    Père Moïse KOUMAKPAI.

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  97. Bénin : pour un processus d'inculturation qui évite les « doubles vies »
    Intervention de Mgr Clet Feliho

    Rome, 17 octobre 2012
    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 17 octobre 2012 (ZENIT.org) – Au Bénin, l’Eglise est investie dans une « processus d’inculturation » qui évite aux fidèles une double vie, et continue de lutter pour que les progrès enregistrés à ce jour, ne soient pas un « simple revêtement extérieur » mais bien l’expression d’une adhésion au Christ, rapporte l’évêque de Kandi, dans le nord du pays.

    Mgr Clet Feliho est intervenu à la 13ème congrégation générale du synode, mardi 16 octobre, au matin, expliquant que « la montée de l’islam et le réveil des religions traditionnelles forcent l’Église locale à faire de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux, son champ de bataille ».
    L’Église, a-t-il dit, « s’investit activement dans le processus de l’inculturation, afin d’aider les fidèles à éviter une vie double qui ne favorise pas tellement l’épanouissement de la personne. »

    Elle est consciente que « les motivations de l’engagement de ses fils et filles à la suite du Christ, sont ordinairement à l’image de la culture qui voit en l’Être suprême, une personne qu’on aborde afin de profiter de ses largesses ; en somme un dieu utilitaire ».
    Pour elle, a poursuivi l’évêque béninois, l’avènement de cette Nouvelle Evangélisation, est donc l’occasion et « le moyen » de multiplier les actions, comme créer déjà des « écoles de foi » qui ouvrent « les personnes de toutes catégories et de toutes conditions » à une « meilleure connaissance du Christ » et à « sa centralité » dans la vie de chaque croyant ».
    « Ce n’est qu’à ce prix que l’on sera véritablement sel et lumière même dans le champ de la politique et de l’économie », a dit Mgr Feliho.

    Au plan œcuménique et du dialogue interreligieux, l’évêque de Kandi souligne l’impératif d’avoir des agents pastoraux « convaincus et bien formés dans la doctrine sociale de l’Église, pour ne voir dans l’autre qu’un frère avec qui elle a à faire un bout de chemin ensemble ».
    Il s’engage, pour conclure, au nom de toute l’Eglise qui est au Bénin, à « œuvrer franchement aux côtés des plus pauvres et des laissés-pour-compte, sans minimiser le signal fort que lui lance la floraison des sectes. »
    (17 octobre 2012) © Innovative Media Inc

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  98. Le Dialogue Eglise Catholique et RTA au Bénin proprement dit :

    1. Comprendre les querelles antiques

    De manière générale, il faut signaler ici que de graves préjugés ont émaillé dans l’histoire, les rapports Eglise et Religions non-chrétiennes. Le cas béninois ses Religions n’en fait donc pas exception. Mais s’il est vrai que l’Eglise, à travers les Missionnaires a eu du temps à mieux cerner et accepter la valeur des Religions africaines, il faudrait noter honnêtement, la grande part des Missionnaires, des Ethnologues et Anthropologues chrétiens dans la découverte et la « révélation » de ce que nous appelons aujourd’hui, Religions Traditionnelles Africaines (RTA).
    Ils sont très loin, les temps de certaines revendications au sujet de ce qu’on appelle : la reconnaissance africaine. Malheureusement, certains intellectuels africains qui n’ont pas encore fini d’assumer les points négatifs du Colonialisme, continuent d’en faire, le moteur de leur réflexion. Faisant de cette Revendication leur philosophie de vie, je me demande s’ils ne sont pas Marxistes qui tombent dans l’erreur qui veut que « la lutte des classes soient le moteur de l’histoire » ?

    P M K (A SUIVRE)

    La Colonisation est finie, même si elle nous rattrape autrement par le biais de la corruption de certains de nos hommes politiques. Elle est, en principe achevée et n’a pas eu que de points négatifs. Donc c’est un faut problème que de continuer à croire que l’Eglise a servi d’instrument de méconnaissance de la valeur de l’expérience religieuse africaine.

    Si telle avait été seulement la situation, que pense-t-on de tout ce qui est négatif dans les Religions africaines ? Que pense-t-on de la magie, de la sorcellerie…toute chose qui n’a rien à voir avec une vraie croyance. Que pense-t-on de la violence dans ces Religions : conversion forcée, internement forcé de la personne féminine, scarification à chaud et forcé du corps des adeptes vodouns au Bénin ? Que pense-t-on des menaces qui empêchent d’être libre dans le choix de sa religion ?

    Conclusion : il a fallu les Missionnaires pour éclairer ces points de négativité religieuse africaine. De plus, l’Eglise ayant toujours les mains nues, les mains sans armes de guerre, il a fallu les Colons militaires pour rétablir l’ordre normal des choses : séparer les chefferies religieuses et politiques et libérer les adeptes forcés. Rien de cela ne s’était fait sans heurts. Dans une telle situation, on comprend que la Mission, à ses débuts, tienne les Religions africaines comme du « Fétichisme », du « satanisme » (ce qui ne manquait pas) du « Magico-sorcier » (cf. les empoissonnements de qui ne voulaient pas adorer les dieux de nos Ancêtres). Tous les éléments de la « Diabolisation » des Religions africaines tel que le Vodoun béninois, étaient bien en place. Aujourd’hui, quand je regarde le corps scarifié de ma propre Mère, je me demande si l’Afrique avait-elle raison de traiter ainsi ses fils et filles, sous prétextes d’une expérience religieuse ! Aujourd’hui ma Mère est chrétienne et se réjouit, comme beaucoup d’autres, d’avoir découvert en Jésus-Christ, LE SAUVEUR !

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    Réponses
    1. Les intellectuels africains qui n’ont pas en encore pris du temps nécessaire pour réfléchir à de telles situations, peuvent continuer de penser que la Religion de leurs ancêtres ne promeut que la vie : je ne parle même pas encore du salut.

      Cependant, je puis affirmer qu’il n’y a pas eu seulement, et il n’y a pas seulement de la négativité dans la Religion de nos Ancêtres. Le bon grain germe toujours au milieu de l’ivraie qui lui discute la place. Mais il existe !
      L’expérience religieuse africaine revêt une grande valeur dans la mesure où elle conduit l’homme à croire en un Dieu Créateur de toute chose, à croire à la vie et même à la vie dans l’Au-delà, à croire aux valeurs de la famille et de la fraternité qui fondent la solidarité.

      Les Religions africaines, tel que le Vodoun, ont leurs Rites, leurs temples, leurs prêtres, leur théologie et leur philosophie. Elles imprègnent la vie sociale africaine comme impact sur le culturel, au point qu’on a pu dire que culte et culture sont inséparables en Afrique. Ce qui n’est pas toujours vrai et qu’on aura l’occasion de démontrer. Mais pour l’instant c’est déjà heureux de savoir que la Mission chrétienne n’a pas enseigné le B, A, BA de la croyance à l’Africain. Elle a eu la chance de le rejoindre à un certain niveau, pour lui enseigner seulement la religion du Christ. L’Africain est religieux, mais il a fallu le Christianisme pour lui indiquer le vrai chemin du salut.
      De ce qui précède, il faut seulement noter que l’Eglise, dialoguant avec les RTA, le fait essentiellement avec ces hommes religieux et croyants qui sont uniquement au niveau de l’expérience religieuse pure. En tant que tel on connait bien qui est l’homme religieux traditionnel africain. Et on peut imaginer le contenu et le contour de sa croyance.

      Quant au magico-sorcier qui se greffe sur cette expérience religieuse pure, je ne pense pas que l’Eglise a de quoi faire avec. Qui est-il ? A quoi il croit ? Quelle est sa vraie religion ? L’Eglise ne dialogue pas dans la confusion !
      En effet, dans son expérience multiséculaire, l’Eglise a tiré de très belles conclusion sur les Religions non-chrétiennes, respectant ce qui est sacré chez elles et attribuant à l’œuvre de l’Esprit Saint, les éléments de grâce et de bonté qu’elles puissent renfermer. Mais elle précise que la part d’erreurs et de superstition due à la faiblesse humaine, ne sont pas à totaliser dans ce qu’elle respecte ou dans ce qu’elle reconnait comme œuvre de l’Esprit Saint.
      Jusque-là, je n’ai cité aucun document. Mais ça ne manquera pas. Seulement, il importe d’abord de préciser ce background des Rapports Eglise-RTA, avant de donner des précisions sur le cas du Bénin qui nous intéresse ici.

      Père Moïse KOUMAKPAI

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  99. Arrivé à cette étape, j’aimerais citer un pan d’un autre message papal également adressé à l’Eglise famille de Dieu qui est au Bénin. Ce pan tiré de cet autre héritage non encore exploré ni exploité, se concentre sur le Dialogue Interreligieux en général. Chacun de ses mots a un poids… Ce que j’y souligne pour étayer ici mon argumentation, est que : L’EGLISE NE DIALOGUE PAS DANS LA CONFUSION. Il n’est pas juste de s’y tromper. Car dialoguer demande qu’on se connaisse d’abord et dans la mesure où on se connait, on cherchera à connaitre l’autre et à dialoguer avec lui. C’est bien ce qu’a dit le Prédécesseur du Pape François à Cotonou, au Palais présidentiel, dans son message que je vous cite ici. Il s’agit donc du Discours de Benoît XVI au palais présidentiel de Cotonou : «L’Afrique est le continent de l’espérance» Discours devant les membres du gouvernement, les représentants des institutions de la République, le corps diplomatique et les représentants de principales religions au Palais présidentiel.

    Après avoir enseigné que l’agressivité est une forme relationnelle assez archaïque qui fait appel à des instincts faciles et peu nobles. Utiliser les paroles révélées, les Écritures Saintes ou le nom de Dieu, pour justifier nos intérêts, nos politiques si facilement accommodantes, ou nos violences, est une faute très grave, il a souligné :

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  100. ""Je ne peux connaître l’autre que si je me connais moi-même. Je ne peux l’aimer, que si je m’aime moi-même (cf. Mt 22, 39). La connaissance, l’approfondissement et la pratique de sa propre religion sont donc essentielles au vrai dialogue interreligieux. Celui-ci ne peut que commencer par la prière personnelle sincère de celui qui désire dialoguer. Qu’il se retire dans le secret de sa chambre intérieure (cf. Mt 6, 6) pour demander à Dieu la purification du raisonnement et la bénédiction pour la rencontre désirée. Cette prière demande aussi à Dieu le don de voir dans l’autre un frère à aimer, et dans la tradition qu’il vit, un reflet de la vérité qui illumine tous les hommes (Nostra Aetate 2). Il convient donc que chacun se situe en vérité devant Dieu et devant l’autre. Cette vérité n’exclut pas, et elle n’est pas une confusion. Le dialogue interreligieux mal compris conduit à la confusion ou au syncrétisme. Ce n’est pas ce dialogue qui est recherché.
    Malgré les efforts accomplis, nous savons aussi que, parfois, le dialogue interreligieux n’est pas facile, ou même qu’il est empêché pour diverses raisons. Cela ne signifie en rien un échec. Les formes du dialogue interreligieux sont multiples. La coopération dans le domaine social ou culturel peut aider les personnes à mieux se comprendre et à vivre ensemble sereinement. Il est aussi bon de savoir qu’on ne dialogue pas par faiblesse, mais nous dialoguons parce que nous croyons en Dieu, le créateur et le père de tous les hommes. Dialoguer est une manière supplémentaire d’aimer Dieu et le prochain dans l'amour de la vérité (cf. Mt 22, 37)."""

    A SUIVRE

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  101. Dialoguer est une manière supplémentaire d’aimer Dieu et le prochain dans l'amour de la vérité (cf. Mt 22, 37)."", comme vous venez de lire dans le Discours prononcé par le Pape Benoît XVI au palais présidentiel de Cotonou («L’Afrique est le continent de l’espérance»). C’est bien ce que l’Eglise au Dahomey devenu le Bénin essaie de vivre avec les Chefs religieux et les Adeptes vodoun. Mais c’est un Dialogue en ligne courbe, suivant l’évolution de l’enseignement du Magistère de l’Eglise universelle sur les Religions non chrétienne qui a pris elle-même du temps à apprécier la valeur religieuse des croyances africaines
    Ce Dialogue Eglise-Religions traditionnelles : (Vodoun et autres croyances au Bénin), plonge donc ses racines dans la seconde phase de l’Evangélisation du Dahomey ; c’est-à-dire au moment où les Missionnaires se sont rendus compte que celles-ci, malgré tout discrédit, résistent au temps et à tout système mis en place pour convertir la totalité de leurs adeptes. De plus, face au relent persistant de syncrétisme observé chez les nouveaux baptisés, certains Missionnaires comme le Père Aupiais ont commencé à changé de méthode : d’antagonistes, ils se sont transformés en observateurs, en chercheurs faisant des efforts d’approche positive sur ces Religions. En effet, ils avaient commencé à se rendre compte de la profondeur d’une croyance qui ne manquait de spécificité et de mystique propres. Leurs recherches auront permis de donner les premières informations écrites sur celles-ci, même en langages « impropres » où on parle à tort de « fétichisme », « totémisme », « panthéisme », « indigénisme »…
    A SUIVRE

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  102. DIALLe dialogue interreligieux, chemin commun vers la vérité.
    Par le card. Tauran.
    Rome, 27 octobre 2015 (ZENIT.org) Cardinal Jean-Louis Tauran | 408 clics
    « Les années à venir verront l’Église encore plus engagée à répondre au grand défi du dialogue interreligieux », déclare le cardinal Tauran qui salue l’action du pape François notamment son initiative pour une audience interreligieuse, mercredi, 28 octobre et définit le dialogue comme un « chemin commun vers la vérité ».
    L’audience générale de ce mercredi 28 octobre, sera « interreligieuse », à l’occasion du congrès organisé à Rome pour les 50 ans du la déclaration conciliaire « Nostra aetae » sur les rapports de l’Eglise avec les religions non-chrétiennes, comme nous l’annoncions les 13 et 22 octobre.
    Voici notre traduction des extraits publiés par L’Osservatore Romano en italien de ce mardi soir, 27 octobre.
    Allocution du card. Tauran
    Le concile Vatican II, en se mettant à l’écoute d’un monde en rapide changement et qui exigeait des réponses adéquates, s’est employé à ce que le témoignage de l’Évangile de Jésus arrive là où les frontières semblaient insurmontables et plus compliquées : dans le cœur des hommes et des femmes qui pratiquent d’autres religions ; et il voulut que cela se réalise de manière amicale et respectueuse. Même si, dès le IIème siècle, Justin avait parlé des « semences du Verbe » dispersées partout dans le monde, nous pouvons dire que, pour la première fois, le Magistère reconnaissait que la sainteté pouvait se trouver aussi dans les autres religions et que celles-ci pouvaient apporter « un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes » (Nostra aetate, 2).
    À ce propos, permettez que le président du Conseil pour le dialogue interreligieux rappelle aussi que Paul VI avait déjà préparé l’Église et le monde à la promulgation de Nostra aetate, en instituant un Secrétariat pour les non-chrétiens, aujourd’hui le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, comme dicastère indépendant de la Curie romaine, le 19 mai 1964.
    Il est notoire que la déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes (Nostra aetate) n’a pas été adoptée facilement. Elle a même failli être retirée de l’agenda, alors que c’était Jean XXIII lui-même qui l’y avait inscrite. Dans une première version, le texte abordait uniquement le thème de la responsabilité des chrétiens par rapport à la Shoah, ce qui suscita des OGUE INTERRELIGIEUX CHEMIN VERS LA VERITE, UN MESSAGE DU CARDINAL TAURAN A LIRE:

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  103. SUR LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX, UN MESSAGE DU CARD. TAURAN
    Le dialogue interreligieux, chemin commun vers la vérité.
    Par le card. Tauran.
    Rome, 27 octobre 2015 (ZENIT.org) Cardinal Jean-Louis Tauran | 408 clics
    « Les années à venir verront l’Église encore plus engagée à répondre au grand défi du dialogue interreligieux », déclare le cardinal Tauran qui salue l’action du pape François notamment son initiative pour une audience interreligieuse, mercredi, 28 octobre et définit le dialogue comme un « chemin commun vers la vérité ».
    L’audience générale de ce mercredi 28 octobre, sera « interreligieuse », à l’occasion du congrès organisé à Rome pour les 50 ans du la déclaration conciliaire « Nostra aetae » sur les rapports de l’Eglise avec les religions non-chrétiennes, comme nous l’annoncions les 13 et 22 octobre.
    Voici notre traduction des extraits publiés par L’Osservatore Romano en italien de ce mardi soir, 27 octobre.
    Allocution du card. Tauran
    Le concile Vatican II, en se mettant à l’écoute d’un monde en rapide changement et qui exigeait des réponses adéquates, s’est employé à ce que le témoignage de l’Évangile de Jésus arrive là où les frontières semblaient insurmontables et plus compliquées : dans le cœur des hommes et des femmes qui pratiquent d’autres religions ; et il voulut que cela se réalise de manière amicale et respectueuse. Même si, dès le IIème siècle, Justin avait parlé des « semences du Verbe » dispersées partout dans le monde, nous pouvons dire que, pour la première fois, le Magistère reconnaissait que la sainteté pouvait se trouver aussi dans les autres religions et que celles-ci pouvaient apporter « un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes » (Nostra aetate, 2).
    À ce propos, permettez que le président du Conseil pour le dialogue interreligieux rappelle aussi que Paul VI avait déjà préparé l’Église et le monde à la promulgation de Nostra aetate, en instituant un Secrétariat pour les non-chrétiens, aujourd’hui le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, comme dicastère indépendant de la Curie romaine, le 19 mai 1964.

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  104. SUITE DU MESSAGE DU CARD. TAURAN

    Il est notoire que la déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes (Nostra aetate) n’a pas été adoptée facilement. Elle a même failli être retirée de l’agenda, alors que c’était Jean XXIII lui-même qui l’y avait inscrite. Dans une première version, le texte abordait uniquement le thème de la responsabilité des chrétiens par rapport à la Shoah, ce qui suscita des objections pour des raisons théologiques et politiques, parce cela pouvait conduire à en exclure d’autres et, par conséquent, perdre la dimension universelle. Il fut donc élargi à d’autres groupes religieux, en particulier aux musulmans. Ces musulmans que nous sommes invités à mieux connaître et à mieux comprendre pour « protéger et promouvoir ensemble pour tous les hommes la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (ibid. 3).
    J’aime rappeler ici les paroles de Benoît XVI à propos de Nostra aetate lorsque, en février 2013, s’adressant aux membres du clergé de Rome, il évoquait sa participation à Vatican II : « Nous ne pouvons entrer à présent dans ce thème, mais si on lit le texte, on voit qu’il est très dense et préparé vraiment par des personnes qui connaissaient les réalités, et il indique brièvement, en peu de paroles, l’essentiel.
    « Donc ces deux documents, liberté religieuse et “Nostra aetate”, unis à “Gaudium et spes”, sont une trilogie très importante, dont l’importance s’est manifestée seulement au cours des décennies qui ont suivi, et nous travaillons encore pour mieux comprendre cet ensemble entre unicité de la Révélation de Dieu, unicité de l’unique Dieu incarné dans le Christ, et la multiplicité des religions, avec lesquelles nous cherchons la paix, et aussi le cœur ouvert par la lumière de l’Esprit Saint, qui éclaire et conduit au Christ. »
    Il est intéressant, à cinquante ans de distance, de relire ce document et de constater qu’il n’a rien perdu de son actualité. Il a certainement inspiré les membres de l’Église catholique à différents niveaux pour promouvoir des relations de respect et de dialogue avec des personnes d’autres religions et il continue d’être un point de référence solide pour ces relations. Je note, en passant, que peu de décrets du concile se révèlent aussi opportuns dans ce douloureux moment historique que nous sommes en train de vivre. Ce texte confère aux catholiques un rôle particulier en tant qu’acteurs de la réconciliation dans la situation internationale actuelle.
    À ce propos, le pape François rend un service immense à la cause du dialogue interreligieux par ses gestes, ses visites et ses discours. Si c’était nécessaire, pour témoigner de ce que je dis, j’aimerais rappeler que c’est précisément le pape François qui a voulu que se tienne, Place Saint-Pierre, mercredi 28 octobre, une audience générale interreligieuse, à laquelle nous sommes tous invités à participer, et consacrée justement au cinquantième anniversaire de Nostra aetate.

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  105. Pour conclure, Nostra aetate a exhorté les chrétiens à aller à la rencontre des autres croyants, en ayant un sens clair de leur identité et dans un esprit de respect, d’estime et de collaboration. Qui s’est ainsi engagé sur la voie du dialogue interreligieux a pu découvrir l’œuvre de Dieu dans les autres religions, ces éléments de vérité et de grâce qui y sont présents et qui sont vrais et bons. Des biens précieux, tant religieux qu’humains, expressions de vérité qui illuminent tout le genre humain.
    En ces temps actuels, pour de nombreux motifs obscurs et difficiles, je suis convaincu que l’objectif du dialogue entre les religions est de faire un chemin commun vers la vérité. Un chemin qui doit tenir compte de l’identité de celui qui dialogue : on ne peut pas dialoguer dans l’ambiguïté ; de l’attention à l’autre : celui qui prie et qui pense différemment de moi n’est pas un ennemi ; et de la sincérité des intentions réciproques. Il faut sans doute intensifier une coopération fructueuse avec les croyants d’autres religions sur des thèmes d’intérêt commun en vue du bien de la famille humaine et de notre maison commune.
    Je crois pouvoir affirmer que les années à venir verront l’Église encore plus engagée à répondre au grand défi du dialogue interreligieux. Il est, entre autres, la condition préalable à cette paix qui est un bien indispensable pour tous et l’aspiration de tout être humain, et à laquelle toutes les religions, avec leur propre bagage religieux et humain, peuvent grandement contribuer.
    © Traduction de Zenit, Constance Roques

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  106. Bonsoir Père Moïse,

    Je vous remercie pour cette belle présentation de Nostra aetate. Et comme par hasard les intentions de prière générale du pape François pour ce mois de novembre s'articule ainsi: " Pour que nous sachions nous ouvrir à la rencontre personnelle et au dialogue avec tous, même avec qui a des convictions différentes" (source www.news.va). C'est beau! L'Esprit Saint souffle sur le Bon Blog.

    Et j'aimerais, si Mare-Jo et son équipe n'y trouvent pas d'inconvénients, j'aimerais bien qu'une autre bretelle du BB nous soit offerte pour échanger sur le dialogue inter-religieux notamment le dialogue avec nos frères et soeurs des religions traditionnelles. Comment peut-on aller au dialogue avec eux et que gagnerions-nous à le faire?

    Qu'en pensez-vous chers amis?

    Coucou au père Césaire qui commence vraiment à me manquer.......
    Coucou à mon très cher KARL et à la soeur Yémi

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  107. Des Nouvelles sur Banamè et ses tromperies vous seront données avec précisions.

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  108. Bonjour a toute la bande.
    Mr bergoglio alias Francois 1er me dérange. Il fait la honte de toute l'église venue de Rome. Évidemment l'église de Rome n'a jamais honoré le seigneur Jésus depuis plus de 2000 ans. LR bergoglio est allé se faire ridiculiser encore dans une mosquée en Centrafrique. Il dit que l'islam et le catholique adorent le même Dieu et dans le même temps les musulmans disent que Jésus n'est pas leur Dieu.
    Un peu plus avant il déclare que belzeboul est Dieu. Quelle abomination!! C'est triste pour vous.
    Salut a MR Moïse Sophie almanda et toute la bande qui fait honte a Jésus qui revient bientôt


    Joel david

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  109. LA GUERRE DES TONNEAUX, OU EN SOMMES NOUS ?


    Ce n'est pas la peine d'en faire une affaire
    Ce n'est pas la peine d'ameuter toute la terre
    C'est une table vide sur le bord de la mer
    Adieu Angélina le ciel a tremblé
    Je dois m'en aller

    NANA MOUSKOURI

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  110. POEME PUBLIE SUR GOOGLE+ : sur la page de la communauté "Poèmes et Littérature"


    Ô FOI, MIROIR DE MON AME !

    Et si l’on cessait de jouer avec toi
    Comme un jeu qui procure l’ascendance ?
    On trouverait certes au plus profond de soi,
    Le supplément d’âme pour vaincre cette mauvaise tendance !

    Et si l’homme acceptait pleinement ce qu’il est
    Pour ne pas paraître, un autre lui-même que Dieu n’a pas fait,
    Il ne dominerait pas seulement la terre
    Mais se soumettrait également l’enfer de la guerre !

    Et si la passion de la vaine gloire faisait place,
    A la passion du Fils de Dieu qui respire en nous ?
    On ressusciterait en soi et de bout en bout,
    L’homme nouveau que Dieu mit sur ses propres traces

    Ô Foi! Ô boussole qui me guide dans la forêt de l’inconnu !


    (Dédicace aux Chrétiens du Bénin en la 7ème Année de la folie de Banamè-Sovidji).

    Rome, Janvier 2016, en la semaine de l’unité des Chrétiens.
    KOUMAKPAI N. MOISE.

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  111. Il y a un enregistrement Audio qui circule sur les réseaux sociaux, faisant croire que Mathias VIGAN a fait des aveux, concernant Banamè. J'ai écouté et vu que c'est FAUX. Il faut croire au retour de Mathias mais.....L'Audio semble être posté par quelqu'un qui n'a pas grande connaissance de l'Eglise catholique.
    P M K

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  112. Salut mon cher ami. Je n'ai pas un commentaire particulier. C'est pour entrer en contact avec toi. C'est Felix HOUETO de BLOBLO. Mon contact felixhoueto@yahoo.fr

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