12/11/2013

LUMEN FIDEI

 




 
A la demande de nos internautes, nous ouvrons la rubrique LUMEN FIDEI.

Elle sera animée par le Père Césaire qui nous offre sa disponibilité pour répondre à vos préoccupations sur la dernière encyclique, celle du Pape François, « LUMEN FIDEI » ( la Lumière de la Foi).  

Ce sera l’occasion d’approfondir notre connaissance des données révélées mises en lumière par cette encyclique. Pour faciliter les échanges nous vous conseillons d'entrer en possession de cette encyclique sur le site du Saint Siège  www.vatican.va dans la rubrique ENCYCLIQUES.

Fructueuses participations à tous !

14 commentaires:

  1. Un grand coucou aux Pères Moïse et Césaire, nos prières les accompagnent.

    YEMI A.

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  2. Je viens par le présent post dire un sincère merci à mes Amis pour avoir promptement donné suite favorable à la requête d’une rubrique portant sur la dernière Encyclique du Saint-Père. Et j’en profite pour les féliciter et bénir Jerôme, son groupe d’amis, tous les Amoureux de l’Eglise, de Jésus-Christ, en particulier les sœurs Yemi que je remerice pour le clin d’œil fraternel, Sophie, Annie, Adrienne et tous les autres. Puisque la rubrique est désormais disponible, il me plait d’introduire ce vaste chantier de réflexions à la lumière de l’Encyclique « Lumen Fidei » en posant quelques fondations. Viendront sans doute les apports des uns et des autres, ainsi que les préoccupations que Jerôme, mon frère et ami, et les siens portent dans leur cœur.

    La foi chrétienne n’est pas une opinion personnelle ni une opinion privée sur Dieu, ai-je l’habitude de dire. Et c’est exact. Elle est un assentiment libre et personnel à une Rencontre, à une Aventure intérieure et communautaire qui découle d’une Révélation. Une Révélation présuppose quelque chose de caché dans l’invisible qui se fait visible, accessible à tous. C’est comme si une Lumière venait de quelque part pour irradier les ombres opaques de ce qui est tenu secret, caché. De sorte à éclairer notre nuit. La foi qui est une attitude d’accueil de cette lumière,, d’acceptation de cette lumière malgré son éclat parfois troublant nait précisément d’une identification nommée ou d’une reconnaissance de ce à quoi on a toujours aspiré dans la confusion de l’humaine compréhension des choses : j’entends le bonheur, le bien. Dans chacune de nos cultures, notamment chez nous en Afrique et plus particulièrement au Bénin, le fait de désirer vivre par delà la mort, de croire en l’immortalité des âmes, de recourir à des dieux dont nous quêtons les faveurs est déjà un signe que nous sommes en tension vers un au-delà. C’est comme si il y a une soif d’un meilleur, d’un plus grand qui nous habite au plus profond de notre être et auquel l’on tend dans une tension irréfragable. Oui, il y a quelque chose de plus fort que nous qui nous attire à lui, qui que nous sommes, et nous sommes tourmentés par son absence ; une absence qui en appelle à l’expérience existentielle d’un manque structurel et qui se traduit par la recherche d’un mieux être… Dans nos cultures différentes, à travers sacrifices et libations de sang et d’eau, nous tentons de nous concilier les faveurs de cette puissance à travers des divinités intermédiaires, mais sans jamais pouvoir réussir à la nommer, à dire « tu », à savoir qui elle est avec exactitude. Serait-elle, cette puissance, une force dominatrice et écrasante comme nous avons parfois tendance à le croire dans nos traditions ou bien une puissance qui aime et qui fait gratuitement le bien à tout le monde ? Cette dernière donne, dans la mesure où elle contraste avec nos mentalités, prend le contre pieds de ce que nous de cette puissance, ne peut que venir d’un Ailleurs. Et c’est le fait que cette puissance se dit d’elle-même à nous sans feinte et se révèle à nous comme une Puissance d’Amour en Jésus-Christ qu’elle devient une Révélation. Car, jusque là, on l’ignorait ou, si nous avons de lui quelques approches à partir des indices proposés par les prophètes et de l’histoire d’un cheminement personnel avec le peuple hébreu, la conscience que nous avons de Lui reste floue et équivoque sans la puissante Lumière de Jésus-Christ. Car en sa Personne Dieu se dit définitivement et pleinement. (suite)
    Césaire

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  3. Voilà pourquoi, le relativisme moral qui nait d’un certain pluralisme religieux où à chacun sa vérité sur Dieu est une grave menace pour la foi reçue des témoins de la Résurrection que sont les Apôtres et leurs successeurs les évêques. Le plus grave, c’est lorsqu’un subjectivisme suicidaire s’y mêle à partir d’une opinion privée sur Dieu qu’on tient, prétend-t-on, d’une vision ou d’une révélation privée qui vienne contredire les données révélées contenues dans le credo. Aucun Apôtre, fût-il le plus aimé de Jésus, n’a jamais inventé quelque légende personnelle ni inventé des révélations parallèles à ce qu’ils ont reçu du Seigneur Lui-même. Et pourtant rien ne les empêchait de le faire pour s’attirer des glorioles et se créer une célébrité. Saint Paul, l’avorton, dans sa rencontre mystique avec le Seigneur sur la route de Damas n’a pas reçu un Evangile différent de celui que confessaient les 12 avant lui. Bien au contraire, iol réaffirme sans ambages l’orthodoxie de la foi chrétienne en mettant en garde contre d’éventuelles distorsions des Vérités révélées par le démon et ses anges apostats. « Même pas un ange venu du ciel », inclut-il, ne peut venir annoncer un Evangile différent de celui que nous avons reçu… ‘ (Gal1, 8). C’est-dire la gravité de la question de la fidélité au dépôt révélé. Alors, à partir de là, il n’est plus diificile de faire le discernement à son niveau personnel à la lumière de la Parole de Dieu méditée pour savoir ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de Lui et peut provenir des caprices ou rêveries humaines ou bien des supercheries du démon qui tente de nous retourner contre Dieu et son Eglise. L’éventualité des révélations privées que l’Eglise n’exclue pas un peu comme c’est le cas des visions de Sainte Faustine au sujet de la Divine Miséricorde ne viennent jamais contredire la Révélation publique close avec la mort du dernier Apôtre, mais attirer notre attention sur une urgence de conversion en lien avec le contenu fidèle de la foi. L’évocation de ces éléments de base me semble fondamentale dans ce cheminement que nous voulons entreprendre au sujet de l’approfondissement de la dernière Encyclique du Pape François.(suite)
    Césaire

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  4. En substance, on peut retenir que la foi chrétienne est manifestement en contraste avec la vision que nous avons du monde, de l’homme et de Dieu et qui nous pousse à sacraliser ou à diviniser tout ce qui parait nous accrocher et semble détenir une certaine puissance prometteuse de ‘bonheur’ ou d’un auto accomplissement de soi’. Sur bien de points, précise l’Encyclique Fides et ratio du Bienheureux Pape Jean-Paul II, la Révélation chrétienne diverge avec ce pluralisme philosophique. De toute évidence, au regard de cette première analyse, il n’y a aucune difficulté à admettre un sain pluralisme philosophique correspondant à la diversité des régions et cultures ; ainsi que des croyances de nos traditions qui sont les divers modes d’ expressions d’une quête de l’unique transcendance. Une approche anthropologique profonde de l’usage des symboles et de leur efficacité spirituelle propre à travers rites et sacrifices dans nos traditions met davantage en lumière cette soif inextinguible de l’homme religieux , ce désir de rencontre existentielle et structurelle avec un Ailleurs, d’une unification entre le visible et l’invisible, entre l’immanent et le transcendant comme si l’homme portait en lui une certaine brisure ontologique, une vraie rupture de communion, une nostalgie originaire d’un bonheur perdu en Dieu dont le retour lui apparaît comme vital. De ce point de vue, le livre de la Genèse, à travers le récit de la création et de la chute de l’homme, est fort suggestif. Mais il est impossible d’admettre un pluralisme philosophique qui compromettrait le noyau fondamental des affirmations connexes à la Révélation. En clair, il ne peut y avoir de contradiction entre les vérités naturelles des religions traditionnelles et les vérités surnaturelles de la foi . En conséquence, il y a lieu d’affirmer que la nature de la Révélation judéo-chrétienne est absolument incompatible avec tout relativisme ou subjectivisme, qu’il soit ésotérique, épistémologique, moral ou métaphysique…
    Je tenais à faire ces nécessaires mises au point pour nous permettre de mieux apprécier l’éclat de la Lumière qu’est Jésus-Christ dans nos ténèbres et décrite par le Pape François en ces termes :

    « Dans le monde païen, épris de lumière, s’était développé le culte au dieu Soleil, le Sol invictus, invoqué en son lever. Même si le soleil renaissait chaque jour, on comprenait bien qu’il était incapable d’irradier sa lumière sur l’existence de l’homme tout entière. En effet, le soleil n’éclaire pas tout le réel ; son rayon est incapable d’arriver jusqu’à l’ombre de la mort, là où l’oeil humain se ferme à sa lumière. « S’est-il trouvé un seul homme qui voulût mourir en témoignage de sa foi au soleil ? »[1] demande le martyr saint Justin. Conscients du grand horizon que la foi leur ouvrait, les chrétiens appelèrent le Christ le vrai soleil, « dont les rayons donnent la vie »[2]. À Marthe qui pleure la mort de son frère Lazare, Jésus dit : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jn 11, 40). Celui qui croit, voit ; il voit avec une lumière qui illumine tout le parcours de la route, parce qu’elle nous vient du Christ ressuscité, étoile du matin qui ne se couche pas. ». (suite)
    Césaire

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  5. Pouvait-il en être autrement lorsque cette Lumière est le Verbe de Dieu,incarné, par qui tout a été créé, se tient et se meut avant la chute accidentelle du péché? Mais au numéro 2 de l’introduction de cette Encyclique, le Pape parle de lumière illusoire rapportant certaines objections sur la foi. Il cite d’ailleurs le philosophe Nietzsche pour qui la foi s’oppose à une recherche rationnelle ou à la science. Beaucoup de courants soit disant rationalistes versent ainsi dans du positivismre et ne tient pour vrai et comme seul valable et absolu l’expérimentation au laboratoire. L’Encyclique Fides et ratio du Bienheureux Pape Jean-Paul II avait déjà abordé cette question sous l’angle d’une complémentarité nécessaire entre foi et raison comme deux ailes tendant vers l’unique Vérité ; sinon que pendant longtemps elles ont été opposées. La foi étant perçue comme du domaine de l’illusoire. Or c’est une grave erreur, vu que la science elle-même est soumise à une loi croissance liée à une perpétuelle remise en cause d’une théorie antérieure tenue jusqu’à un moment comme absolue et seule valable, mais jugée caduque par une nouvelle découverte qui en relève les limites et les failles. Tout compte fait, cette loi de la croissance des sciences en appelle à une nécessaire humilité du chercheur dans ses investigations sur l’homme et sur le cosmos qui restent un mystère que la foi à déjà éclairé et totalement épuisé dans le Mystère de la Résurrection du Christ et de sa passion. A quoi tendent les découvertes ? Elles tendent à reculer à l’infini les limites existentielles de la vie, à restaurer le bonheur chez l’homme. Et dans la mesure où la foi vient éclairer la source de ce bonheur auquel l’homme, par ses structurations religieuses, ses efforts de recherches rationnelles, scientifiques, technologiques et politiques, ses tâches quotidiennes tend de toute son énergie et la nommer, elle cesse d’être une lumière illusoire, ou bien un antalgique contre le mal être.

    Cette dernière considération reste le point de dérives d’une foi mal vécue et mal transmise comme c’est le cas de Banamè-Sovidji comme de ces Nouveau Mouvements Religieux qui élaborent une idéologie de prospérité qui évacue l’essentiel de la foi chrétienne : son réalisme christique qui ne supprime ni la douleur ni la souffrance humaines, mais les transfigure et leur donne une dimension proprement divine dans l’Eucharistie ( Joie de croire, joie de vivre, François VARILLON). C’est de l’évangélisme qui s’oppose à la foi réelle et authentique des patriarches, des prophètes, des Apôtres et des Martyrs, témoins privilégiés de l’Amour du Christ dans sa dimension sacrificielle et oblative. (suite)
    Césaire

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  6. « »[3]. Le fait de croire s’opposerait au fait de chercher. À partir de là, Nietzsche reprochera au christianisme d’avoir amoindri la portée de l’existence humaine, en enlevant à la vie la nouveauté et l’aventure. La foi serait alors comme une illusion de lumière qui empêche notre cheminement d’hommes libres vers l’avenir. » Souligne le Pape.
    Cet élément essentielle est connexe à la manière dont la morale chrétienne est vécue dans toutes ses exigences évangéliques et à la manière dont la foi est proposée et la notion de la liberté chrétienne, conçue.

    Je laisse le groupe de Jerôme et les amis réfléchir sur ce point et relever dans leur histoire ou dans celle des proches ce qui les aurait choqué dans la pratique de leur foi chrétienne ou qu’ils auraient perçus comme une contrainte injuste et humaine. Nous engagerons à ce propos un débat. On peut aussi se référer à l’encyclique Deus Caritas Est du Pape Benoît XVI sur l’approche chrétienne du corps et de la sexualité pour enrichir le débat.
    Est-ce vrai que le christianisme ôte à la vie le plaisir ou est hostile au bonheur ? Des débats se dégageront des tendances que nous tenterons d’éclairer surtout en ce qui concerne le rigorisme moral dont on soupçonne l’Eglise. Le débat sera opportun, vu que bientôt un synode extraordinaire des évêques à Rome en 2014 se penchera sur quelques aspects de ces questions dans le domaine de l’éthique chrétienne .

    Je vais finir ces prolégomènes à notre vaste chantier de réflexions à la lumière de l’Encyclique du Pape François en abordant un dernier aspect de son introduction.
    L’urgence d’une Lumière à redécouvrir !
    . » La foi, précise le Pape, naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui nous appelle et nous révèle son amour, un amour qui nous précède et sur lequel nous pouvons nous appuyer pour être solides et construire notre vie. Transformés par cet amour nous recevons des yeux nouveaux, nous faisons l’expérience qu’en lui se trouve une grande promesse de plénitude et le regard de l’avenir s’ouvre à nous. La foi que nous recevons de Dieu comme un don surnaturel, apparaît comme une lumière pour la route, qui oriente notre marche dans le temps. »

    C’est la démarche du surnaturel et de l’atemporel, de l’Infini qui entre en relation d’amour avec le Fini pour suppléer à son incapacité créaturale de le découvrir totalement par lui-même sans son secours. La loi de la Rédemption, c’est l’Amour d’un Dieu personnel qui, le premier, prend l’initiative de nous rencontrer pour nous sauver de nos limites et donner réponse définitive à nos attentes, fussent-elles culturelles. Ici, dans le christianisme, ce n’est plus l’homme qui va à la rencontre de Dieu. Mais c’est Dieu qui vient à lui et lui propose son amitié dans le respect des différences, justement pour qu’il puisse y avoir réciprocité dans le don de soi à l’autre. La foi, c’est cette aventure avec Dieu qui rejoint l’homme dans ses joies et peines, succès et échecs. La foi n’est donc pas une recette contre malheur. (fin)
    Césaire

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  7. Je viens dire un merci infini au Père Césaire pour cette grande élaboration rationnelle de toujours que nous lui reconnaissons. J'ai du plaisir à vous lire Père. Mes amis ne l'ont pas caché. je me fais ici leur porte parole avant que chacun d'eux commence par intervenir ici en s'identifiant sous le signe de LF c'est-à-dire "Lumière de la foi". Le débat reste ouvert à tous.
    Mon Père, dans cette parution, vous nous assurez que la foi chrétienne n'est pas une opinion privée, mais relève d'un Ailleurs, d'une Révélation. En vous lisant, je me rends aussi compte que dire que la Révélation publique est close n'est pas une simple vue d'esprit doctrinale, mais qu'on peut le prouver rationnellement et sans passion. Nous allons lire en profondeur cet enseignement, le posséder et traiter les pistes de réflexions et de débat que vous nous avez proposées au sujet des exigences de l'éthique chrétienne. Car cela nous fait du bien et déjà j'imprime votre travail. Avant d'oublier, je voudrais vous rappeler une préoccupation d'Adrienne dans la rubrique "Formation chrétienne" au sujet d'une situation que traverse une de ses amies. Quelle est la position de l'Eglise face à cette situation? Merci Père.
    Jerôme, LF

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  8. Ô quel prodigieux travail que celui-là, père Césaire. Merci de réduire le règne de l'inculture qui nous aveugle tant. Dans cette formidable trouvaille pour moi, j'ai découvert pas mal d'éléments de réponses aux objections que nos frères les vaudouisants formulent contre le christinaisme. Je m'en inspirerai pour un article très bientôt. Merci Père de mettre à notre disposition vos connaissances pour notre bien intellectuel et spirituel. L'Eglise est véritablement une puissance en Dieu. Et on ne s'attaque qu'à ce qui est puissant et dérange. J'ai rencontré Jésus sur ce blog. Merci. J'ai aussi des questions à vous poser. Je finis l'élaboration et je vous les soumets. Au cas où le Père Moïse que je salue réussisra à se dégager de ses contraintes académiques, il voudra bien nous aider avec le Père Césaire à clarifier des points d'ombre. Merci à nos Pères. Bonne soirée à vous et coucou à la soeur Yemi, la première à inaugurer nos deux nouvelles rubriques passionnantes. Il y a électricité dans l'air du côté de Agora. Faites-y un tour! Rires!
    Emile Z, journaliste

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  9. Bonsoir à tous. c'est pour moi un réel plaisir que de découvrir cette rubrique la "lumière de la foi". Il y a certains éléments que le Père Césaire a abordés et qui ont attiré mon attention. Le Père présentait la Révélation chrétienne comme définitive et close. Il a démontré en quoi la foi chrétienne n'est pas une opinion privée. mais ce sur qoui je voudrais que vous insistiez un peu, c'est la valeur qu'on doit accorder aux révélations privées. Car la plupart des dérives proviennent de là. On ne sait pas si ce qu'on prétend être de Dieu est véritablement de Dieu ou d'un autre esprit. Il y a tout cela. Figurez-vous que nombreux sont ces gens qui se lèvent aujourd'hui, par eux-mêmes, pour déclarer qu'ils sont des envoyés de Dieu ou des pasteurs. Si à cette autoproclamation arbitraire s'ajoutent des pactes avec des esprits bizarres, le tour est joué. Si moi Cosme je décide aujourd'hui de me faire passer pour un pasteur, la Bible sous le bras, je suis sûr de ne pas rater ma cible. Car ils s'en trouveront qui croiront en moi sans effort de discernement. Mais comment discerner si l'Eglise aussi ne nous aide pas. On aurait pu prévenir cette affaire scandaleuse de Banamè, par exemple, si les chrétiens avaient été outillés dans ce domaine. Mon Père, quel regard l'Eglise porte sur les révélations privées par opposition à la Révélation publique. Merci à vous et bon week-end à tous.
    Cosme

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  10. Un seul mot: MERCI à vous tous!
    Une seule question: Où allons-nous?
    Un seul Conseil: Prions!

    - Oui j'aimerais remercier le Père Césaire et les Initiateurs du Bon Blog avec tous nos Frères et Sœurs Internautes.

    - Et face aux menaces du Grand Peureux Lambert (Un bon Arbre ne donne pas ce mauvais fruit), je me demande où va notre chère Patrie avec ce "faux rêve" de Sovidji qui invente et s'invente au fil des jours, se croyant en bonne cachette dans un champ du haricot !

    - Puis-je encore insister sur le Grand Besoin dans lequel nous nous trouvons de Veille et de Prière?
    Ces "Illuminés" aveuglés que le Malin a acquis dans son vaste projet de lutte contre un Peuple, libre et Sauvé qu'est la Nation béninoise, quand comprendront-ils que menaces et malédictions ne vont pas ensemble avec la foi chrétienne, ni même avec la simple croyance au Dieu Créateur?

    Et si la parole trahit « le fond de leur cœur », eux qui voient se disent "voir Dieu en face" et qui pourtant, menacent de mort leurs Adversaires, (la bouche du soûlé parle du trop plein de son cœur) qu’attendons-nous pour prendre la mesure de l’enjeu qui nous attend et qui doit nous pousser justement à l’intercession pour ces Frères et Sœurs qui demeurent nôtres, même dans leur chute dans les pièges du Diable ?
    REVEILLONS-NOUS ! VEILLONS ET PRIONS, RIEN NE DOIT SE PERDRE DE NOTRE ESPERANCE !
    Père Moïse KOUMAKPAI

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  11. "Et si la parole trahit « le fond de leur cœur », eux qui voient se disent "voir Dieu en face" et qui pourtant, menacent de mort leurs Adversaires, (la bouche du soûlé parle du trop plein de son cœur) qu’attendons-nous pour prendre la mesure de l’enjeu qui nous attend et qui doit nous pousser justement à l’intercession pour ces Frères et Sœurs qui demeurent nôtres, même dans leur chute dans les pièges du Diable ?
    REVEILLONS-NOUS ! VEILLONS ET PRIONS, RIEN NE DOIT SE PERDRE DE NOTRE ESPERANCE !"

    Merci à l'Abbé Moïse. Merci pour le soutien Père. Heureusement que à la Radio Immaculée ici au Bénin, des émissions de sensibilisation ont commencé sur les faux mystiques, les faux dieux dans l'histoire de l'Eglise et les phénomènes mystiques. J'en rends grâce au Seigneur. La fois dernière à l'Eglise saint Michel de Cotonou, Mgr n'a pas hésité à nous interpeller sur la superficialité de notre foi. Car, par notre manque de foi, nous engendrons ce qui ne doit pas exister. une foi qui s'en arrête à des guérisons ne peut que se laisser fasciner par le faux dieu qui simule Dieu, c'est-à-dire le démon, qui aussi peut nous appâter par ces prétendus prodiges. le Père Césaire en avait parlé. Le blog de Marcel, le blog sombre et lugubre en porte encore les traces. Je remercie Dieu pour cette nouvelle pentecôte qui souffle sur notre Eglise au Bénin. Ce blog, le bon blog en est la preuve. Merci pour la belle analyse sur la table ronde. Cela nous permet de cerner définitivement le phénomène de Banamè et ses dérivés qui sommeillent encore dans certaines rues de nos ville avec la résurgence des faux mystiques.
    Par ce post, je viens rassurer nos frères et sœurs que nous n'avons pas abandonné notre initiative, celle d'avoir inspiré cette rubrique. Notre silence n'est pas un signe de défaite. Notre groupe s'est réuni pour réfléchir longuement sur les données que le Père Césaire a soumises à notre attention. Nous faisons d'abord part de ces données:
    Le fait de croire s’opposerait au fait de chercher. À partir de là, Nietzsche reprochera au christianisme d’avoir amoindri la portée de l’existence humaine, en enlevant à la vie la nouveauté et l’aventure. La foi serait alors comme une illusion de lumière qui empêche notre cheminement d’hommes libres vers l’avenir. » Souligne le Pape.
    Cet élément essentielle est connexe à la manière dont la morale chrétienne est vécue dans toutes ses exigences évangéliques et à la manière dont la foi est proposée et la notion de la liberté chrétienne, conçue.

    "Je laisse le groupe de Jerôme et les amis réfléchir sur ce point et relever dans leur histoire ou dans celle des proches ce qui les aurait choqué dans la pratique de leur foi chrétienne ou qu’ils auraient perçus comme une contrainte injuste et humaine. Nous engagerons à ce propos un débat. On peut aussi se référer à l’encyclique Deus Caritas Est du Pape Benoît XVI sur l’approche chrétienne du corps et de la sexualité pour enrichir le débat.
    Est-ce vrai que le christianisme ôte à la vie le plaisir ou est hostile au bonheur ? Des débats se dégageront des tendances que nous tenterons d’éclairer surtout en ce qui concerne le rigorisme moral dont on soupçonne l’Eglise. Le débat sera opportun, vu que bientôt un synode extraordinaire des évêques à Rome en 2014 se penchera sur quelques aspects de ces questions dans le domaine de l’éthique chrétienne "

    Pascal ADISSOTO, LF, porte-parole du groupe Lumière de la foi
















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  12. "Le fait de croire s’opposerait au fait de chercher. À partir de là, Nietzsche reprochera au christianisme d’avoir amoindri la portée de l’existence humaine, en enlevant à la vie la nouveauté et l’aventure. La foi serait alors comme une illusion de lumière qui empêche notre cheminement d’hommes libres vers l’avenir. »

    Voici les réflexions et les préoccupations du groupe adressées à tous, notamment au Père Césaire.
    - Quelque part, notamment en ce qui concerne la question du mariage et de la sexualité, nous avons comme impression que l'Eglise tient à notre vie régulière avant d'accéder à la table sainte. Parfois, celui qui sans contracter le mariage religieux tombe enceinte ou fait d'enfant n'est pas considéré comme un membre à part entière dans l'Eglise comme étant sujet de droit et de devoir par son baptême. Nous sommes d'accord que le sacrement du mariage religieux signifie la communion qui lie Jésus à l'Eglise, son épouse. mais le fait qu'on interdit à des chrétiens, à cause de leur état, d'accéder à certaines responsabilités dans l'Eglise, n'est-ce pas de l'exclusion? Voilà une préoccupation que nous venons vous soumettre, chers Père Moïse et Césaire. Les frères et sœurs peuvent nous rejoindre dans le débat. Nous voulons rappeler que ce que nous disons ici n'engage nullement notre foi, mais c'est juste une préoccupation. Merci.
    - "Le fait de croire s’opposerait au fait de chercher". Avec la publication de l'encyclique du Bienheureux Pape Jean-Paul II, nous avons compris que la foi et la raison sont comme deux ailes qui portent vers l'unique vérité qu'est Dieu et qu'il n'y a point d'antinomie entre elles, mais qu'elles sont complémentaires. Mais il y a un problème. Qu'est-ce qui peut amener un chrétien à devenir apostat d'un seul coup sans prendre le temps de chercher si ce qu'on lui dit est vrai et véridique. la recherche des miracles de guérison seul suffit à s'égarer?
    nous voudrions bien nous en tenir à cela. Dans les jours à venir, nous viendrons poster le reste de nos préoccupations sur l'encyclique du Pape si riche. Merci à vous, cher Père Césaire et merci à Mme Yemi, Mme Sophie et à tous. Dieu nous bénisse. Union de prières.
    Pascal ADISSOTO, LF, porte-parole du groupe Lumière de la foi

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  13. Bonjour les amis,

    C'est une aubaine pour moi car tout comme vous M.Pascal, je n'ai jamais compris pourquoi l'Eglise ne facilite pas l'accès au Sacrement de l'Eucharistie à nos frères et soeurs en "situation irrégulière" (divorcés, divorcés remariés, célibataires avec enfant vivant en concubinage, etc....). Cela crée pas mal de frustrations et constitue pour beaucoup d’âmes une source réelle de vulnérabilités.Merci à nos Pères de bien vouloir nous éclairer sur le sujet.

    En attendant la réaction de nos Pères, si les amis me le permettent, je voudrais bien donner une approche de réponse à la deuxième préoccupation de M. Pascal qui est de savoir si la recherche des miracles de guérison seul suffit à s'égarer?

    Bien sûr que non! Et nous l'avons vu avec le cas concret que nous avons sous la main, j'entends le phénomène de Banamè. La seule recherche de guérison ne suffit pas toujours à opter délibérément sans raison garder pour le chemin de perdition.

    - L’absence de discernement serré y est pour beaucoup et peut donner lieu à de grandes confusions et de graves égarements de la foi. Comme notre ami Cosme le disait plus haut : « Mais comment discerner si l'Eglise aussi ne nous aide pas. On aurait pu prévenir cette affaire scandaleuse de Banamè, par exemple, si les chrétiens avaient été outillés dans ce domaine. » Oui Cosme vous avez raison. On peut dire que si les chrétiens étaient bien formés et informés sur, les phénomènes dits “mystiques” et l’exaltation que leur fascination induit, la démonologie et les problèmes qu’elle pose, bien qu’ils soient graves, ces phénomènes n’entraîneront pas la chute de nombreuses âmes. En cela je salue la radio catholique Immaculée Conception qui depuis peu diffuse des émissions de sensibilisation sur les phénomènes mystiques et les faussaires de l’Eglise. Nous avons aussi la chance d’avoir à nos côtés sur ce blog magnifique nos Pères pour davantage nous éclairer et j’en bénis le Seigneur.

    -De même la publicité fascinante faite à la magie, à l’ésotérisme et à l’occultisme sur les chaînes de radio et télévision et sur internet - c’est le cas par exemple des tarots, horoscopes, pentacles, astrologie, géomancie, rites initiatiques, les méthodes de méditation orientales etc…- peut aussi amener certains à croire que l’on l’on peut mettre des pouvoirs occultes à son propre service sans nuire à sa foi. Cela constitue bien sûr une grave erreur puisqu’il a été démontré que ces tentatives de superposition entre l’ésotérique et la foi chrétienne ont bien souvent fait sortir du droit chemin beaucoup d’âmes. Il n’y a pas d’ésotérisme chrétien et que personne ne vous égare!!!Et le Père Césaire l’a si bien dit aussi : « En conséquence, il y a lieu d’affirmer que la nature de la Révélation judéo-chrétienne est ABSOLUMENT INCOMPATIBLE avec tout relativisme ou subjectivisme, qu’il soit ésotérique, épistémologique, moral ou métaphysique… ». Dieu ne cache rien. Il nous a tout révélé en Jésus-Christ et il n’y a pas de bonheur et de salut possible en dehors d’une vie de foi et d’amitié authentique avec Jésus-Christ dans son Eglise. Et cela il va falloir que la nouvelle évangélisation insiste là-dessus. Et l’encyclique Lumen Fidei du Pape François fait bien de nous le rappeler.

    -Il y a aussi l’abandon des sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. Le chrétien qui ne va pas à la Table Sainte, qui ne se confesse pas régulièrement et qui ne s’approprie pas la Parole de Dieu est également vulnérable aux séductions du Malin et peut facilement dévier.

    C'était juste mon apport. Que les Pères nous éclairent davantage. Souhaitant à tous et à toutes un bon début de week-end !!!!

    Sophie

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  14. Merci et salut à tous!
    Le débat se fait toujours intéressant et demande que nous nous y penchions sérieusement.
    En attendant d'avoir le temps nécessaire, j'aimerais dire que l'empêchement au sacrement encouru par les divorcés est une question complexe qui demande d'être analysée sous plusieurs angles: canonique, théologique (sacramentalité, doctrine sociale de l'Eglise)....
    Au total, dans sa préparation, le sacrement de mariage mérite plus de soin, que ce soit de la part du ministre qui accompagne que des conjoints eux-mêmes. Avec le sacrement de l'Ordre, le mariage est considéré comme un sacrement qui nous confère une vocation dans l'Eglise. Je pourrais dire que c'est un des sacrements de la maturité de l'homme dans la foi. L'Eglise a toujours tenu avec sagesse et prudence, tout ce qui regarde les sacrements et celui-ci en particulier. Car elle n'est pas propriétaire mais gestionnaire fidèle de ces signes efficaces institués par le Christ pour nous communiquer la vie de Dieu. Pourrions-nous vraiment nous amuser avec ce qui nous communique la vie de Dieu? Je crois que non!
    Et c'est avec un cœur maternel compatissant que l'Eglise comprend la douleur qu'éprouvent les divorcés ou tous ceux qui se sont retrouvés dans les cas d'empêchement aux sacrements. La discipline sacramentaire est un point de la pastorale des mariés qui ne vise que le bien de la famille et de l'humanité. Et nous sommes certain que le prochain synode des Evêques sur la famille, ne manquera pas de nous apporter de vives lumières pour mieux aborder cette question.
    Puissent nos prières accompagner tous ceux qui croupissent sous le joug de l'éloignement des sacrements!
    Père Moïse KOUMAKPAI

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