La foi catholique repose sur le roc
« O
foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée,
bien fondée sur la pierre solide ! Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu
ne pourras jamais dîsparaître. Dès le commencement, le monde entier t’a
contredite, mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance. La victoire a
vaincu le monde, c’est notre foi. Elle a fait plier des rois très puissants
sous le joug du Christ, elle a conduit les peuples à obéir au Christ. Qu’est-ce
qui a fait que les saints apôtres et martyrs ont subi de durs combats et de
cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection ?
Qu’est-ce qui a conduit les anciens moines à dédaigner les plaisirs, à mépriser
les honneurs, à piétiner les richesses pour mener au désert une vie céleste,
sinon la foi vive ?
De nos jours, qu’est-ce qui entraîne les Chrétiens à
rejeter la facilité, à renoncer au confort, à supporter les épreuves, à
souffrir une vie pénible ?
C’est la foi vive qui agit par la charité. C’est
elle qui fait abandonner les biens présents par l’espérance des biens futurs
et, en échange des biens présents, recevoir les biens du monde à venir
»
(Benoît XIV).
SUJETS FORUM
Certains interprètent la dévotion à un saint ou à Marie comme une idolâtrie. Que peut-on répondre à ces critiques parfois fondées? (introduit par Yémi A.)
20 Mai 2013- Que signifie "Avoir un coeur d'enfant"? Naïveté et Innoncence du coeur vont-elles de pair? (Introduit par Ponce AKPADJI)
22 Mai 2013: Foi et croyances traditionnelles : comment le chrétien béninois peut-il s’affranchir de l’hégémonie de ses croyances traditionnelles affectant la qualité de l’expression de sa foi ? (introduit par Ponce AKPADJI)
27 Mai 2013: A quels signes peut-on reconnaître avoir été "touché" par Jésus? (introduit par Chantal)
27 Mai 2013: Quel Sens peut-on donner à l'Excommunication dans le cadre d'une catéchèse inculturée sur ce thème? (introduit par le père Moïse KOUMAKPAI)
03 Juin 2013: Pièges du démon par rapport à notre façon de vivre la foi au Bénin et position de l'Eglise par rapport aux prières de guérisons? (introduit par Méthode KLINPIN)
13 Juin 2013: "Est-ce vrai que le montanisme serait le précurseur de la "Sainte Trinité"? (introduit par Gaston)
02 Septembre 2013: Imposture de Banamé sur la pseudo révélation de Marie à Fatima: sources sulfureuses de l'histoire des prétendus 3 jours de ténèbres (introduit par le Père Césaire)
Bonjour à tous. Cette rubrique m’intéresse vraiment car les raisons de ces critiques sont diverses.
RépondreSupprimer1) D'abord, il est dit dans la Bible (Livre par excellence de tout chrétien quelque soit son obédience): Exode 20, 4-5 : "Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l'eau sous la terre; tu ne t'inclineras pas devant les statues de ce genre, tu ne les adoreras pas. En effet, je suis le Seigneur ton DIEU, et j'exige d'être ton seul DIEU...."
2) Ensuite, ces statues parfois deviennent un canal pour les esprits maléfiques, si elles ne sont pas bien bénies;
3) Enfin, par exemple sur la fameuse colline ailleurs, existe une très grande statue dite de la Vierge, mais est-ce vrai?
Par contre, je sais que ces objets bien bénis, aident à la prière, à la piété......
Je ne suis ni exorciste, ni religieuse (nonne), mais je suis une humble amoureuse de Notre Seigneur Jesus-Christ de Nazareth.. Je reviendrai plus tranquillement dans une autre rubrique pour parler juste un peu de ma rencontre avec LUI, je dirai l'une de mes rencontres car j'étais têtue et LUI tout AMOUR...
Merci et bonne fête de Pentecôte.
YEMI A.
RépondreSupprimerBonjour Yèmi
Je suis Ponce AKPADJI, amoureux de l’Eglise chargé de la gestion de la rubrique « FORMATION CHRETIENNE».
Dans votre post Yèmi vous êtes revenue sur un certain nombre de points. Vous avez abordé la question des bases scripturaires selon lesquelles certains contradicteurs objectent notre dévotion des saints. Ils partent très souvent des références que vous venez de citer. Merci pour votre riche contribution.
Chers amis, c’est sans doute l’occasion d’exprimer, de nouvelles préoccupations suscitées par le post de Yèmi :
1) QUELLES SONT LES RAISONS THEOLOGIQUES QUI SOUSTENDENT NOTRE
DEVOTION DES SAINTS A TRAVERS LEURS IMAGES OU STATUES?
2) COMMENT UN OBJET DE PIETE BENI PEUT IL ENCORE ETRE INFESTE
PAR LE DEMON? Car il nous arrive d’apprendre ces genres de phénomène. Je fais ici allusion à la grande statue dont Yèmi nous a parlé et à d’autres qui, selon nos enquêtes, peuvent être utilisés par les suppôts du démon comme des canaux de sa nuisance sur l’Homme.
Alors je voudrais bien que, Yèmi et tous les amis notamment les pères présents sur ce blog ou qui nous suivent, nous éclairent sur ces sujets très délicats.
Nous rappelons que c’est un blog interactif, pour laisser la liberté à chacun de partager sa connaissance sur les sujets abordés à travers les diverses rubriques. Merci d'avance pour vos contributions.
PONCE AKPADJI
Bonsoir à tous. Merci à Yemi pour sa contribution et merci à Ponce pour ses préoccupations. La question que vous posez ici toouche un domaine de la foi qu'on appelle la spiritualité de l'icône. Dans le langage chrétien, une icône est une image peinte d'un saint, de la Vierge ou du Christ. En remontant à l'époque vétérotestamentaire, comme l'a su bien souligner Mme Yemi en évoquant le passage de Exode 20, 4-5 , on constate que Dieu a interdit au peuple hébreu toutes représentations. Ordinairement, le sens de cette défense divine est mal compris et interprété à tort. D'où les objections faites à l'encontre des chrétiens.
RépondreSupprimerIl importe de situer l'histoire de cette interdiction dans la perspective de la pédagogie de Dieu qui préserve son peuple encore idolâtre et totalement non converti du risque de contamination des cultes idolâtres ( risque confirmé par l'histoire du veau d'or).
Mieux encore, pour que toute représentation de Dieu soit vraie, il va falloir attendre que Dieu se révèle définitivement en la personne de son Fils.Le Verbe de Dieu s'est fait chair pour être contemplé. Et très tôt les chrétiens en ont pris conscience dans leur démarche de relation personnelle avec Jésus-Christ qui est Vrai Dieu et Vrai Homme. Cette double dimension de l'unique nature de Jésus nous autorise à dire que notre Dieu est un Dieu personnel, un Dieu qui n'est pas une énergie impersonnelle, vague ou cosmique, mais une Personne concrète et vivante avec qui on peut entrer en dialogue. En dernière analyse, les images ou statues traduisent cette vérité de l'humanité de Dieu et de la nôtre aussi qui a besoin d'éléments sensibles pour aller au-delà de l'icône pour rencontrer la Personne de Dieu même. De ce point de vue, les images ou statues ne sont pas les personnes qu'on contemple; mais elles nous rappellent notre humanité, notre dimension d'être de chair et non d'être désincarné, des esprits. Ceux qui sont habitués à l'oraison mentale savent de qoui il s'agit. Il est clair que les images ou statues ne peuvent se substituer aux Personnes. Autrement, il y a déviation et grave bêtise. Mais elles sont nécessaires pour le receuillement et à l'établissement de notre relation avec Dieu qui est Personne. C'est sur cette base que les chrétiens représentent les saints ou la Vierge. Ce sont de personnes réelles qui ont vécu dans l'histoire. Leurs images font l'objet d'une photo de personnes qui nous sont chères. L'effort, c'est d'aller à la personne dont l'image évoque en nous le souvenir. C'est absolument humain et spirituel.
Toutefois, il faudrait éviter des abus qui dévient en idolâtrie. Au point de substituer l'homme à Dieu. C'est le phénomène de Banamè. Sous ce rapport, nous parlerons plus tard du sens que nous devons donner à nos dévotions. Merci.
Césaire
Quant à la question d'objets de piété infestés après des bénédictions, c'est une question qu'il va falloir aborder avec beaucoup de délicatesse et discernement. Ce sont des éventualités à ne pas occulter, surtout que des objets de piété bien bénis peuvent être profanés par volonté délibérée. C'est une question sur laquelle je reviendrai. Bonsoir au Père Moïse. Merci pour son témoignange. Que Dieu vous bénisse et bénisse les amis de ce blog. Bonne fête de Pentecôte.
RépondreSupprimerCésaire
Je remercie le Père Césaire pour cet enseignement qu'il nous a donné. Cela m'a édifié et m'a permis de mieux comprendre aussi cette question touchant à la vénération de nos saints ou de la Vierge par les images. Personnellement, j'ai toujours entendu des critiques provenant des frères qui ne partagent pas la foi catholique à ce sujet. Et ordinairement, parmi les références auxquelles ils ont recours, il y a Exode 20, 4-5 cité par Me Yemi. Mais à la lumière de votre explication, il est clair qu'on ne peut continuer à nous confiner dans un passé étriqué. Dès lors, que les textes des Saintes Écritures soient lus et interprétés selon leur contexte et à leur juste valeur. Cependant, je déplore aussi cette attitude chez certains chrétiens qui ont tendance à se mettre à genoux, par exemple, devant la statue de Marie ou devant celle d'un saint. Cela peut friser l'idolâtrie. Or nous, catholiques, nous n'adorons pas Marie ni les saints. Nous les vénérons. Merci à vous. Bonne fête de Pentecôte au Père Moïse et à tous les amis.Et félicitations aux amis, initiateurs de ce beau blog.
SupprimerCosme
Cosme
Merci Père Césaire. Ce blog, c'est à nous. Prions pour les initiateurs. La formation continue...
RépondreSupprimerJerôme, Cotonou
Bonsoir à tous. Je suis heureuse de découvrir ce blog. Merci aux initiateurs. J'aimerais réagir par rapport au post de Cosme. Je suis d'accord avec lui dans l'ensemble et je remercie Mme Yemi pour sa contribution. Merci aussi à notre cher Père Césaire qui nous assiste sur ce blog. Personnellement, j'ai été toujours écoeurée quand on nous reproche de nous mettre à genoux devant la statue de Marie. Je me rappelle avoir été reprise vivement par une maîtresse catéchiste qui me reprochait qu'on ne se met jamais à genoux devant une statue et que l'adoration revient à Dieu seul. Les autres étant ses créatures. Je suis d'accord. Seulement, est-ce parce que je me suis mise à genoux pour implorer le secours de m Maman Marie que je suis idolâtre? Moi je pense que de tels jugements sont trop hatifs et péremptoires. A la limite sans fondement. Les gens des sectes jouent à l'éclairé. or, avec l'explication du Père, il vient d'être démontré qu'ils interprètent la Bible de façon eronnée. Et bnous aussi, catholiques, pour ceux-là qui sont tièdes, nous tombons dans leur jeu. En tout cas, l'image qu'ils ont de Marie n'est pas la même que celle que j'ai d'elle. Je reconnais qu'elle est une créature, même si c'est une créature à titre exceptionnel. Je sais aussi dans mon coeur que en me mettant à genoux, je ne l'adore pas, mais je la vénère. Alors, où est le problème? Si j'ai tort, dites-le moi. Merci.
RépondreSupprimerJanine AKAPKO, Cotonou
Bonsoir à tous. Je suis d'accord avec Janine. Pour moi, nous collons trop facilement des étiquettes aux gens. Cette question d'attitude à adopter devant la statue de Marie ou d'un saint est beaucoup plus une question culturelle. Tout dépend de l'éducation que chacun a reçu à la maison, en famille. La manière dont un frère ou une soeur de culture nago va saluer ses parents n'est pas la même que celle d'un fon par exemple. Si nous considérons vraiment Marie pour notre Mère,il est certain que nous allions à elle avec toute notre éducation et tout notre héritage culturel. Il en va de même dans notre démrche vers Dieu. Une chose est sûre, le sens de la posture à adopter devant telle ou telle autre statue d'un saint ou de la Vierge varie selon la culture de l'orant. On ne doit pas occulter cet aspect, non plus. Autrement, il est trop facile de juger. Merci aux initiateurs du blog. J'en suis très ravie. Il fallait cela pour que les auteurs les mensonges distillés ailleurs soient confondus. vous savez de qui je parle????? Les Banamènounois...
RépondreSupprimerPrisca V., Calavi
Je reviens. Je suis d'accord chères dames pour le respect des différences et des diversités culturelles. C'est d'ailleurs cela qui définit notre universalité, notre catholicité. Seulement, doit-on ériger en normes des particularismes? Je me le demande.
RépondreSupprimerCosme
Bonne fête de Pentecôte à tous!
RépondreSupprimerle débat continue... Nous attendons vos contributions chers péres
(les Amoureux de l'Eglise)
BONJOUR A TOUS!
RépondreSupprimerJE BENIS LE SEIGNEUR POUR CE BLOG ET REMERCIE PARTICULIEREMENT LES INITIATEURS. UN MERCI PARTICULIER A LA SOEUR SOPHIE QUI NOUS L'A FAIT DECOUVRIR.
LA SOEUR YEMI A. EST REVENUE SUR L'UN DES NOMBREUX POINTS SUR LESQUELS LES "EVANGELIQUES" ATTAQUENT LES CATHOLIQUES, LE FAMEUX EXODE 20. ET JE REMERCIE TOUS LES INTERVENANTS ET LE PERE CESAIRE D'AVOIR ECLAIRER NOTRE LANTERNE.
COMME NOUS L'ONT CONSEILLE LA SOEUR SOPHIE ET LE PERE CESAIRE SUR UN AUTRE BLOG, IL FAUT QUE NOUS, LES CHRETIENS CATHOLIQUES, LISIONS LES SAINTES ECRITURES. FAUTE DE CELA, N'IMPORTE QUI NOUS DIRA N'IMPORTE QUOI POUR NOUS TROUBLER INTERIEUREMENT.
DANS EXODE 20,4-5, DIEU INTERDIT L'ADORATION DES IDOLES ET LA FABRICATION D'IDOLES A DES FINS IDOLATRES. MAIS LE MEME DIEU QUI VIENT D'INTERDIRE CELA, DEMANDE DANS EXODE 25,18-20 DE FACONNER DEUX CHERUBINS (DES ANGES) SUR LE COFFRE DE L'ALLIANCE.
DANS 1ROI 6,23-26 SALOMON FAIT FACONNER 2 CHERUBINS DANS LE TEMPLE DE JERUSALEM. IL FAIT MEME GRAVER SUR LES MURS DU TEMPLE DES MOTIFS EN RELIEF ET DES CHERUBINS (1ROI 6,29-30).
SI LE MEME DIEU QUI, A MOMENT, INTERDIT A SON PEUPLE LA FABRICATION DES STATUES A DES FINS IDOLATRES LUI DEMANDE PAR LA SUITE D'EN FABRIQUER, IL DEVRAIT ETRE CLAIR, POUR QUELQU'UN QUI LIT BIEN LA BIBLE QUE LES STATUES A L'INTERIEUR DES EGLISES CATHOLIQUES NE SONT PAS DES IDOLES.
IL NE SERA PAS QUESTION DE SAUTER SUR UN BOUT DE PAROLE DE DIEU POUR NOUS TROUBLER. IL FAUDRA LIRE LA PAROLE DE DIEU "EN ESPRIT ET EN VERITE". J'AI COMME L'IMPRESSION QUE CERTAINES PERSONNES CHOISISSENT DANS LA BIBLE LES VERSETS QUI LES ARRANGENT. A CE SUJET, JE VOUS RACONTERAI PAR LA SUITE UNE HISTOIRE DROLE.
JE VOUDRAIS ICI CONSEILLER A CEUX QUI SONT AU BENIN "LES 80 QUESTIONS-REPONSES" QUI A ETE REALISE OU EDITE PAR L'UN DES SEMINAIRES DU BENIN. LE TITRE QUE JE VIENS DE DONNER N'EST PAS PRECIS. JE DEMANDE L'AIDE DES PRERS CESAIRE, MOISE OU TOUT AUTRE PERSONNE POUR PLUS DE PRECISION.
JEAN-ARNO
HISTOIRE DROLE
RépondreSupprimerCETTE HISTOIRE M'A ETE RACONTEE IL Y A QUELQUES ANNEES. JE NE ME SOUVIENS DONC PAS DE TOUS LES DETAILS.
DEUX FRERES D'UNE CERTAINE EGLISE ETAIENT EN EVANGELISATION (PORTE A PORTE). ILS FRAPPENT A LA PORTE D'UNE MAISON ET Y SONT ACCUEILLIS. LES FRERES AYANT FINIS D'ANNONCER LEUR MESSAGE, UN DES HABITANTS DE LA MAISON S'APPROCHE DE L'UN D'EUX ET LUI DONNE UNE GIFLE APRES QUOI IL CITE LA PAROLE DE DIEU DANS LAQUELLE JESUS DIT QUE LORSQU'ON TE DONNE UNE GIFLE SUR LA JOUE DROITE, IL FAUT TENDRE LA JOUE GAUCHE (MATTHIEU 5,39).
LE FRERE QUI A RECU LA GIFLE LUI APLLIQUE EN RETOUR UN BON SOUFFLET ET AJOUTE:IL A AUSSI ETE DIT QU'"IL Y A PLUS DE JOIE A DONNER QU'A RECEVOIR" (ACTES 20,35)
FAISONS ATTENTION AVEC LA PAROLE DE DIEU.
BONNE FETE DE PENTECOTE A TOUS
JEAN-ARNO
Je partage entièrement ton point de vue Jean-Arno. On interprète très mal la Bible. Certains pensent que c'est à force de débiter les versets bibliques qu'ils maitrisent la Bible. Merci pour l'éclairage.
RépondreSupprimerJerôme
RépondreSupprimerMerci à tous pour le partage.
Le débat reste ouvert. Nous avons souhaité en parler parce que certaines de nos dévotions, si elles ne sont pas profondément purifiées, peuvent dévier en idolâtrie.
Qu’importe la tenue physique adoptée devant tel ou tel autre statue ou image d’un saint ou de la Vierge Marie. Le principe c’est que l’adoration ou le culte de latrie, selon les théologiens-et les pères nous le préciseront- est dû à Dieu seul, tandis que le culte de dulie est dû aux saints et celui de l’hyperdulie à la Vierge Marie. Ce sont des termes techniques qu’il nous faut approfondir.
Le débat sur la dévotion aux saints en appelle à un autre, celui de la qualité de notre démarche de foi ou bien de croyance vis-à-vis de Dieu. La tendance à multiplier les dévotions, à vouloir mettre Dieu et ses créatures au même pied d’égalité, à vouloir aussi substituer l’homme à Dieu ne traduit- elle pas une certaine immaturité spirituelle ? Cette immaturité spirituelle, d’un point de vue sociologique peut se traduire par cette facilité à croire en tout, à penser que c’est à force de multiplier les dévotions qu’on devient plus puissant sans envisager la conversion du cœur à accréditer n ‘importe quelle révélation sans discernement.
Cette observation nous pousse ici à poser un problème : quelle différence y a –t-il entre NAÏVETE et INNOCENCE du cœur ? Dans quelle mesure la NAÏVETE peut elle devenir un péché et l’innocence du cœur friser une forme de naïveté larvée ?
Sur un forum, on lit qu’un dieu esprit « se serait fait chair » et qu’il ne peut être accueilli que par celui qui a un cœur d’enfant et qui est humble.
Avoir un cœur d’enfant voudrait il signifier être naïf et avaler tout ce qu’on nous dit ? Vos réactions sont attendues sur ce sujet.
Merci
Ponce AKPADJI
« Quelle différence y a –t-il entre NAÏVETE et INNOCENCE du cœur ? Dans quelle mesure la NAÏVETE peut elle devenir un péché et l’innocence du cœur friser une forme de naïveté larvée ?Sur un forum, on lit qu’un dieu esprit « se serait fait chair » et qu’il ne peut être accueilli que par celui qui a un cœur d’enfant et qui est humble. »
RépondreSupprimerMerci Ponce pour ce grand sujet que tu poses ici. Cet espace est véritablement un forum, un creuset de formation. La question que tu poses, à vrai dire, est hautement philosophique. Le psychologue comme le théologien peuvent aussi envisager des réponses à cette question selon l’angle où ils se situent. Dans la perspective qui est la mienne, je trouve que c e sujet est d’une densité philosophique sans pareille tout simplement parce qu’elle engage un jugement critique devant un phénomène à double valence. Lorsque, en observateur, on se pose devant une personne dite « simple », non compliquée de nature ou bien « ouverte d’esprit », la tendance est de vouloir conclure à la hâte qu’elle est véritablement simple et ouverte d’esprit. Simple parce que supposément, cette personne est d’un abord facile, fait confiance à priori… Et ouverte d’esprit, parce qu’elle agit en toute liberté d’esprit et sans préjugés. Il n’y a pas de doute que c’est une qualité de cœur que d’être simple. Mais à partir de quels critères peut-ton s’assurer que cette personne est véritablement simple, candide, innocente ou bien que cette forme de simplicité apparente traduit plutôt une naïveté sans nom, une vraie sottise, une crédulité s’apparentant à une ouverture d’esprit… QUAND ? C’est là la vraie question et pour la philosophe que je suis, il s’agira d’aller au-delà des apparences qui peuvent se révéler trompeuses.
Pr Pascaline GADJA
Devant le phénomène Banamè qu’on n’aura cesse de décrier comme devant toute une autre pseudo révélation, on peut être tenté de le ou de la créditer prétextant d’une ouverture d’esprit, d’une humilité semblable à celle des enfants – qui dorment en confiance sur le dos de maman- , qui sont innocents, donc non emplis de méfiance, de culpabilité et de duplicité. Mais ce dernier argument reste fallacieux puisqu’il peut être mal utilisé aux fins de s’en servir comme caution suffisante pour abuser des faibles d’ esprits. Faibles d’esprit ! Voilà le naïf, le crédule, le niais – excusez-moi du peu-. « On dira tu es trop bête ». C’est une absence grave de l’usage de ses facultés d’intelligence et de volonté, dans une certaine mesure, pour discerner son véritable bien en toutes circonstances. Je sais que les Pères Césaire et Moïse me suivent. En tant que théologiens, ils nous éclaireront, en son temps, sur la part d’imputabilité morale de ces personnes quand il s’agit pour elles de poser un acte moral en face d’une situation. Ils nous diront quand est-ce que la raison objective cesse de discerner le bien du mal, ou bien qu’une conscience malade et moutonnière se méprend sur la nature du mal qu’elle confond avec le bien, notamment dans le domaine très subtil du sacré que, de nature, l’Homme a tendance à investir sans codes, à mesure qu’il prend conscience de sa puissance. Cela n’est pas mon domaine. C’est celui des théologiens.
RépondreSupprimerUn principe reste cependant constant et propre au naïf : c’est cette tendance à accorder trop facilement du crédit à tout ce qu’on lui raconte, sans capacité de remise en cause. Il s’agit d’une incapacité à entreprendre, par soi-même, des critiques objectives. Facilement manipulable, le naïf vit dans un certain subjectivisme déroutant, faisant de ce qui est objectivement droit quelque chose de gauche et de ce qui est gauche quelque chose de droit. Tout l’étonne et il s’étonne de tout ; mais cette forme d’ étonnement n’est pas une vertu ; ce n’est pas un étonnement qui pousse à la curiosité et à la croissance de l’esprit ( comme les enfants) ; ce n’est pas un étonnement qui pousse à une certaine évaluation critique de ce qui est tenu pour vrai ( faite d’une série de questionnements) ; ce n’est pas un étonnement fait d’une vraie ouverture d’esprit, un étonnement, à la limite, préscientifique, le propre même de l’innocent, qui « à cœur ouvert dialogue, s’enrichit sans se nier lui-même ». Donc, il garde une certaine autonomie intérieure que personne ne peut violer sous aucun prétexte. Il n’en va pas de même chez le naïf dont l’étonnement est toujours béat, bête, dépourvu de tout sens de prudence et de curiosité saine… Pas de jugement ni de réflexion chez lui. Tout est bon. On applaudit tout, l’air hagard. En fin de compte, ce sont de vrais dangers en religion comme en politique, surtout s’ils subissent des lavages de cerveau. Ce sont des terrains favorables à la discorde et à la division. Et on peut encore lister les conséquences. Notre univers culturel semble aussi entretenir en nous cette tendance.
Au regard de ces observations, il urge de maintenir la discipline philosophique dans nos lycées. Pour le bien d’une société, surtout en religion, il importe de construire des esprits, aptes au discernement critique dans tous les domaines. Cela pourra nous épargner bien de déviations.
Pr Pascaline GADJA
Merci Professeur. Je ne cacherai pas mes sentiments face au phénomène de Banamè. Je suis satisfait de ce blog qui vient à point nommé. Bravo à tous! En union avec nos Pères, professeur vous abordé ici des questions de fond. Je me rappelle que ce problème avait déjà été posé ailleurs par le Père Césaire, et le Père Moïse l'a repris aussi quand il rappelait à Marcel que Banamè se nourrit de la crédulité d'un peuple,abusé et manipulé sur la base de ses besoins réels. C'est une stratégie qui, de manière générale semble marcher pour les Nouveaux Mouvements Religieux ( NMR) qui doivent leur succès à l'acquiescement béat de leurs adeptes, maintenus dans le mirage du merveilleux et d'un bonheur hypothétique. Si ces virus ont du succès dans certaines régions de notre pays, ce n'est pas seulement en raison du chômage et de l'analphabétisme, il y a aussi notre univers culturel qui y contribue efficacement. Et vous l'avez souligné. Il nous faut vraiment nous fourner dans notre foi catholique. ET ce blog, pour moi, est l bienvenue. j"en recommande d"jà à des amis. Bonne soirée à tous.
RépondreSupprimerJerôme
Bonjour à tous !
RépondreSupprimerJe tiens à remercier ici le Pr Pascaline GADJA pour son apport très riche à la question posée par Ponce. Je pense aussi à Jerôme que je salue. A en venir au sujet, je peux dire que je reste séduit devant cette belle analyse du Pr Pascaline qui intègre une large gamme de données par rapport à la différence entre un naïf et un innocent. Il est clair qu’un naïf n’est pas un innocent quand bien même il peut en donner l’impression par sa simplicité.
Ce sur quoi je vais m’appesantir à présent touche un autre aspect du problème évoqué par le Pr Pascaline. Il s’agit de la dimension morale des actes posés par une personne naïve dont la conscience peut être scrupuleuse ou moutonnière. Un naïf à qui l’on fait faire un acte qui à priori n’est pas de lui, est-il moralement imputable de la responsabilité d’un tel acte? C’est l’exemple de celui qui vole par procuration. C’est l’exemple de celui qui est manipulé et à qui on fait faire dire des apostasies contre sa foi. L’un ou l’autre serait-il responsable de tels manquements ?
Dans tous les cas de figure, nous avons affaire à un sujet moral doué de raison et de liberté, à moins d’être aliéné. On ne juge pas un fou qui tue. Par contre on jugera un naïf qui députe sa liberté à d’autres qui font de lui ce qu’ils veulent. Car il ne s’agira de s’établir sur sa maturité morale mais sur l’acte objectif extérieur dont il est pleinement responsable. Dans ce sens, ceux qui par naïveté sont attirés par Banamé par exemple, et qui y vont ne seront déclarés pleinement complices et consentants que lorsqu’ ils seront appelés à faire un choix, à faire des options. La liberté est ainsi engagée et la naïveté moindre lorsque c’est en toute conscience que l’on choisit de s’écarter de sa foi malgré les rappels à l’ordre. Celui ou celle qui se retrouve dans cette situation, s’il ou elle a été naïf au départ, ne l’est plus dès lors qu’il ou elle a été placé devant une situation de choix à opérer. Sa liberté est donc engagée concomittemment avec son sens de responsabilité.
Donc il n’y a pas de doute que la pleine conscience du péché qui repose sur le principe de l’imputabilité morale, de la responsabilité face au degré de l’offense à Dieu et à son prochain est ainsi fondée. Le naïf ne peut donc prétexter d’un abus de faiblesse pour justifier ses manquements, à condition de n’avoir pas été confronté préalablement à une situation de choix où il est appelé à exprimer une option délibérée. L’exemple par rapport au cas de Banamé aura été que toute excuse postérieure au décret d’excommunication et ce de la part de ceux qui se disent arrimés à une telle déviation n’est plus valable et ne peut dédouaner facilement les partisans actifs qui continuent de se dire naïf. Il ne s’agira pas de dire « je ne savais pas ». Si vous ne le saviez pas, ce qui est envisageable, il est maintenant clair que vous le savez. Alors à partir de ce moment, l’agir est ici moral, conscient, délibéré, et relevant d’une option fondamentale.
Sur la base de ces éléments je voudrais conclure en soutenant le Pr Pascaline dans sa thèse et en rappelant qu’il n’y a abus de faiblesse que pour des personnes qui sans aucune faute de leur part et sans information ni formation aucune, ont été embarqués dans une histoire dont ils maîtrisent à peine les tenants et les aboutissants. Je m’en tiens là pour le moment. Sainte journée à tous.
Césaire
Son "Eminencette" Lambert, "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, aux hommes de bonne volonté!"
SupprimerVous venez de mettre pieds dans cette Jérusalem Nouvelle où la Foi fait briller même "le mur" des lamentations. Soyez le Bienvenu. Ici, vous aurez affaire à des Chrétiens aux reins solides et non des déréglés pour qui le monde à l'envers est le monde réel. Bienvenu! Que tous les Frères et Sœurs vous accueillent ici avec patience, que personne n'ait peur d'accueillir les ENFANTS PRODIGUES! Ici c'est le partage du vrai, de l'amour qui unit et rend fort contre le mal. Ici c'est les Laïcs convaincus de leur foi qui se positionnent et non ceux déçus par une foi qu'ils n'ont jamais eue.
CARDINALUS Lambert, bienvenu!
Père Moïse KOUMAKPAI.
Bonjour! Enfin de compte, quel est votre problème contre la sainte colline? Je parle à vous, MM Césaire et Moïse, et toute la bande des vautours qui les suit, de Mme Sophie à Mme Pascaline, en passant par les Jean Larbitre, Jean-Arno, Jerôme et consorts. Quel est votre problème? Professeur Pascaline, retenez que vous n'avez pas le monopole du savoir. Et vous êtes épaulée par ce prêtre Césaire qui détruit tout sur son passage... On dirait une foudre. Si nous sommes naïfs en allant à Banamè malgré votre fameux décret, où est votre problème? Chacun n'est-t-il pas libre de faire ce qu'il veut? Et vous êtes là à embrouiller les gens. A cause de vous, le blog de notre frère Marcel, vrai Daabgovi est désert. Plus personne ne s'y intéresse. Quel est votre problème, ennemis du bien? Pensez-vous que nous aurons peur de vous et qu'on ne viendra pas écrire sur votre blog de mauvais aloi? Tout injurie. M. Moïse, retenez que nous avons compris le sens de votre post citant Isaïe dans la rubrique ' Témoignages'. N'est-ce pas que nous sommes aussi intelligents? Et voilà les ennemis du mal qui réussissent à distiller du faux sur la toile... Vous n'allez jamais nous réduire au silence. On parlera. Attendez de voir...
RépondreSupprimerLambert
D'où sors-tu pauvre de Lam bèèèèèèèèèèèèèè!
RépondreSupprimerÉvidemment, le contenue de ton post ne me surprend pas? Avez-vous jamais été consistant, cohérent et sérieux dans le langage? On se demande si vous êtes de la race des extraterriens, sortis de la cuisse de l'erreur incarnée. Et voici ce qu'écrit un certain Marcel ailleurs en réponse à Mme Sophie;
'Sophie est une personne que je ne comprendrai jamais : on lui dit que Dieu Tout-puissant est au Bénin, plus précisément sur la Sainte Colline de Sovidji à Banamè, dans la Commune de Zangnanado et, voilà encore ce qu'elle nous demande, aller à la rencontre de Jésus-Christ, comme s'il n'était pas trouvable à Banamè. Vraiment !
C'est plutôt moi qui me demande si ce jeune homme a encore tous ses sens en place. Bien évidemment, que peut-il y comprendre quand on l'invite à une rencontre personnelle avec Jésus? En a-t-il eu un seul instant une idée? S'il en avait eu, ce n'est pas évident qu'il soit à traîner actuellement chez une colline de veau d'or à la recherche d'un dieu à son image... Un vrai abrutissement!
En retour, je lui applique l'adverbe: vraiment!!!!
Jerôme, Cotonou
Je viens poster sur mon blog une réaction que je viens d'avoir sur le blog de Marcel. J'en profite pour répondre à ce Lambert qui semble encore à la traîne.
RépondreSupprimer"Bien dit Père Moïse. Rendez-vous sur http://grandir-dans-la-foi.blogspot.com.
Marcel, il te reste à mûrir dans la foi. Tu n's pas encore grandi. Ce disant, je ne dis pas que moi j'ai fini de grandir dans ma rencontre avec Jésus. Non, il me reste du chemin pour arriver à une pleine maturation. N'empêche que je t'invite à grandir. Avec la question du discernement, il est clair que vous avez affaire à l'esprit de désunion à Sovidji. Or, là où il y a désunion, rébellion et haine, conviens avec moi que Jésus n'est pas là. Car il est Amour. Donc, ce débat selon lequel vous êtes piégés pr le démon est clos. n'y reviens donc plus. La seule chose qui te reste à faire, c'est d'entreprendre une réparation contre tes nombreux outrages contre Jésus présent dans son Saint Sacrement, contre les nombreuses paroles honteuses que tu s eu à tenir à l'égard du Saint Sacrement sur ton blog... Avec ces constats on ne peut plus patents, il est évident que le Jésus dont tu parles ici et qui, à ton avis, semble être trouvable à Banamè n'est pas notre Jésus-Christ, Celui que nous professons dans le Credo à l'Eglise. C'est l'usurpateur, le Menteur qui se joue de vous sur votre colline. Répandez-vous. Nous vous tenons dans nos prières."
Annie, Suru Lere
Monsieur Lambert, bon arrivée sur ce blog dans la Paix de Notre Seigneur Jesus-Christ. Au lieu de tenir des propos aussi orduriers, essayez de démontrer en quoi être "daagbovi" vous satisfait... Ici, nous menons des débats pour approfondir notre foi (visitez toutes les rubriques). Nous parlons de notre rencontre avec Jesus-Christ. Ne sommes-nous plus libres? Sommes-nous tenus d'être daagbovi comme vous? Vous pensez que nous sommes dans l'erreur (vous avez vos raisons) et nous pensons aussi que notre DIEU n'est pas sur votre "colline". Je vous retourne la question "c'est quoi votre problème?".
RépondreSupprimerVous écrivez: " A cause de vous, le blog de notre frère Marcel, vrai Daabgovi est désert. Plus personne ne s'y intéresse." Attendez, je ne vous ai pas souvent lu sur le blog de mon frère Marcel. Son blog était animé par ceux que vous insultez aujourd'hui, Monsieur Lambert.. Et ledit blog avait du succès parce que mon frère Marcel est vraiment différent de vous, car il est beaucoup plus pondéré.
J'invite tous les frères et soeurs amis de JESUS-CHRIST à ne pas tomber dans le piège du malin en répondant aux propos grossiers qui seront postés. Je nous invite au calme. Que le malin ne perturbe en rien le cheminement, l'avancement de ce bel oeuvre, pour mieux découvrir et aimer JESUS-CHRIST.
Je vous souhaite une très belle journée dans la Paix de Notre Seigneur JESUS-CHRIST de Nazareth.
YEMI A.
Et puis Monsieur Lambert, que vous le voulez ou non, cette oeuvre de DIEU qui est ce blog continuera.. Savez-vous pourquoi être daagbovi ne m’intéresse pas? C'est surtout, entre autres, cette agression que vous avez en vous, cette rancœur, cet orgueil, cette méchanceté gratuite, cette fausseté que vous appelez amour, cette haine envers tous ceux qui osent dire qu'ils ne vous croient pas, cette.....
RépondreSupprimerDIEU vient à notre secours...
Merci et à ce soir cher frères et chères soeurs.
YEMI A.
Bienvenue Monsieur Lambert,
RépondreSupprimerVous ne pouviez pas tomber mieux. Vous êtes bel et bien sur le blog des amoureux de l’Eglise, qui foudroient de par la solidité de leur foi, les personnes mal intentionnées qui s’en prennent à l’Eglise de Jésus Christ.
Je me réjouis de votre entrée théâtrale aux allures banaméennes, dans la cour des amoureux de l’Eglise, car ici nous ne rejetons personne. Mais sachez qu’ici, il n’y a pas de place pour des hérétiques et des apostats qui tentent de salir l’Eglise plutôt que de se repentir. Si vous reconnaissez avoir besoin de Jésus Christ, vous êtes le bienvenu et il se révèlera à vous. Mais si vous êtes satisfait de votre colline, vous avez intérêt à y retourner au risque de vous voir calciner par la puissance de la Vérité.
Souvenez-vous que l’enfant prodigue s’est d’abord repenti avant de prendre le chemin du retour vers son père. Si vous n’êtes pas dans cette logique et que vous venez ici jeter l’opprobre sur l’Eglise, vous serez traité en suppôt du démon et c’est Jésus lui-même qui se chargera de vous envoyer paître avec vos pairs.
De quel bord vous situez-vous? Logique de repentir et de soif du Christ? Ou bien logique de division, pagaille et de diversion pour nous éloigner du but de ce blog qui est celui d’approfondir notre relation personnelle avec le Christ ?
Le Maître de la maison attend votre réponse pour mieux vous servir, vous avez la liberté de choix, très cher Monsieur Lambert !
Soyez le bienvenu ! Quel est votre choix?
Sophie
Mais Yemi, de vous, ça me surprend ? J’ai toujours pensé que vous êtes libre d’esprit, mais je me rends compte que c’est de la farce. Vous dites que nous sommes agressifs ? Allez-vous nous interdire que nous aimions notre Daagbo et que nous prenions sa défense contre une certaine Eglise catholique romaine dont vous vous réclamez encore ? N’oubliez pas que Jésus est avec nous sur la colline, donc contre vous. Alors vous perdez votre temps.
RépondreSupprimerEt voilà une Sophie, emplie d’une hargne à abattre tous les daagbovi, qui revient à l’attaque. Quel problème nous avons avec vous Sophie pour que vous nous poursuiviez. En tout cas, je n’ai pas peur de vous, je n’ai peur de personne, ni de vous ni des MM Moïse et Césaire qui nous font voir de toutes les couleurs. Et que dire de ce Jérôme qui se prend pour quelqu’un d’important, pavane sur le blog comme s’il était le centre du monde. Ce blog, penses-tu, est une manne tombée du Ciel ? Et tous se glorifient… N’oubliez pas que nous sommes aussi importants et que vous n’êtes pas les seuls qui soyez intelligents. Je parle bien à M. Moïse qui a l’art des persifflages qui n’en donnent pas l’air. Vous vous prenez pour qui même ? Et dites-moi, M. Moïse : Qu’est-ce que les daagbovi vous ont fait, sinon qu’ils cherchent juste à restaurer l’Eglise universelle ? Enfin de compte, je trouve qu'on doit engager une prière de combat contre votre blog qui nous dérange. Je ne vous le cache pas. J’enrage de lire ce que vous y postez… On verra bien où ça va finir. Je vous le rappelle : les ennemis du bien doivent être combattus par la prière.
Lambert
Mon Emincette Lambert,
SupprimerOn peut brûler les mèches, mais pas sans huile. Sinon ça ne sentira que du brûlé. Le jour où vous aurez le courage de parler ici en votre nom propre, tout en donnant les indications justes sur votre identité, je verrai si vous oserez menacer, ne serait-ce qu'une mouche volant sur ce Blog. Pour le moment restez dans votre logique mais ne vous étonnez pas de voir que le BON DIEU n'est pas là pour exaucer les chrétiens qui menacent leurs frères.
Je ne savais que vous existez! Vous existez? J'aimerais bien le savoir! Pour me prouver que vous existez, je vous propose de tout faire pour ne pas laisser tomber le Blog de votre compère Eminentissimus Daagbovi-Cardinalus Marcelus KPOGONENSIS!
P M K
Je voulais dire KPOGODONENSIS
SupprimerM. Lambert,"CARDINALUS Lambert, son "Eminencette" Lambert" mdrrr...... tu nous distrais finalement. Regarde bien le blog et vois s'il y a vraiment lieu de tenir des propos sataniques comme:
RépondreSupprimer"J’enrage de lire ce que vous y postez… On verra bien où ça va finir. Je vous le rappelle : les ennemis du bien doivent être combattus par la prière."
Je voudrais bien que tu nous répondes. La Parole de Dieu, l'éducation chrétienne vont te mettre hors de toi-même! Est-ce qu'il n'y a pas en toi un esprit du mal, hostile à l'Evangile et à l'Eglise? Vous ne vous possédez plus chers amis, et je trouve que c'est inquiétant ce qui se passe là? Il nous faut prier intensément pour toutes ces âmes liées et par qui le démon fait dire des trucs pas possibles contre la Parole de Dieu et contre l'Eglise.
Je publierai dans la journée une prière à cette intention. D'autres amis peuvent aussi le faire àà leur niveau. Ce sera bon. Avant de finir, je veux rappeler une chose à ce Lambert. Je reprends juste une déclaration de la soeur Yemi ici:
"Monsieur Lambert, que vous le voulez ou non, cette oeuvre de DIEU qui est ce blog continuera.."
Annie, Suru Lere
Annie, Suru Lere
Et voilà.....
RépondreSupprimerYEMI A.
" Je trouve qu'on doit engager une prière de combat contre votre blog qui nous dérange....on verra bien où ca va finir" dit le frère Lambert.
RépondreSupprimerpfff ne voyez-vous pas que ce monsieur délire? engager une prière de combat contre un blog! C'est comme ça que vous prenez la défense de votre secte? mdrrr mdrrr on aura tout vu.
Au lieu de vous employer à pratiquer des vertus qui pourront donner un peu de crédibilité à votre secte ( là encore vous ne pourrez jamais le faire), vous vous refugiez dans des pseudo prières de combat contre un petit blog.
Un simple blog vous fait trembler et vous fait voir de toutes les couleurs,vous dérange et vous arrache de la hargne mdrrrrrr ne voyez-vous pas que c'est lamentable? et vous pensez aller où comme ça? si ce n'est d'humiliation en humiliation.
Mon très cher Lambert, je vous invite à relire en début de cette rubrique l'hymne du jour: "O foi catholique comme tu es ferme, comme tu es inébranlable...." Cela pourra peut être vous donner un peu de retenue.
Bravo aux initiateurs du blog, j'aime ça!!! c'est trop cool.
Sophie
Bonsoir tout le monde,
RépondreSupprimerFrère Lambert, vous avez écrit : "Mais Yemi, de vous, ça me surprend ? J’ai toujours pensé que vous êtes libre d’esprit, mais je me rends compte que c’est de la farce. Vous dites que nous sommes agressifs ?...."
Oui, je suis libre d'esprit, mais je ne tolère pas les agressions. Si c'est cela de la " farce" alors je l'accepte.... Oui, vous êtes agressif. Sur tous les blogs, j'ai toujours prôné la courtoisie dans les propos et le respect. Vous voilà encore parti en guerre contre un blog, n'êtes-vous pas fatigué? La vie continue, vous avez fait votre choix, du courage... Mais, vous ne pouvez pas interdire les critiques et les doutes. Nous avons vécu (et continuons de vivre) notre expérience avec Notre Seigneur Jesus-Christ en dehors de la colline, vous, vous êtes daagbovi, tant mieux. Quand est-ce que vous allez comprendre que la vie continue? Attendez, comment un "simple" blog peut vous déranger à ce point? Ma "liberté d'esprit" a une limite. Comprenez-le si vous le pouvez..
Je souhaite à tout le monde une belle soirée dans la Paix de Notre Seigneur Jesus-Christ.
YEMI A.
RépondreSupprimerChers frères et sœurs,
Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe ici, nous voyons bien que « avoir un cœur d’enfant » ne signifie pas du tout être naïf. « Avoir un d’enfant » c’est avoir l’innocence du cœur, c’est une vertu alors que la naïveté est source de péché.
Passé un certain âge, la naïveté confine à la bêtise et c’est bien ce que Lambert bien confirmer sur ce blog. A croire qu’ils redescendent de la colline dans un état d’abrutissement sans pareil. C’est marrant quoi.
Professeur Pascaline vous êtes géniale. N’en déplaise à Lambert, ne faites pas attention à lui. Jerôme allez vous répondre à cet esprit égaré qui vient se jeter dans le bénitier?
La beauté du site l’attire et il voudrait bien s'y purifier pour être applaudi comme vous. Ce Lambert ne mérite que notre compassion.
Remercions le Seigneur, et accueillons Lambert. Le Christ se chargera de lui remettre les bretelles.
Unions de prières
Sophie
« O foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide ! Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais dîsparaître." (Cf Pape Benoît XIV)
RépondreSupprimerVoilà ce qui fait ma fierté, notre fierté. Et l'histoire de la vie de saint Fidèle publiée dans la rubrique 'Spiritualité' vient renforcer cette fierté. Ce blog est vraiment une merveille.
Comme ma foi, je reste ferme contre les marchands d'illusions et les faussaires de Dieu. Ce Lambert qui a brillé aujourd'hui par sa médiocrité sur notre blog en est un prototype vivant.
Comme ma foi, je reste inébranlable, bien enraciné. Personne ne peut me détourner de mon Eglise UNE, SAINTE, CATHOLIQUE et APOSTOLIQUE.
Suivant ce soir le journal, j'ai vu dans un reportage la scène, la lugubre scène d'une tornade très violente emportant véhicules, maisons, personnes tout sur son passage, et ce à une altitude surprenante. Tout volait dans les airs... C'était aux Etats-Unis. J'ai prié pour les victimes de cette catastrophe naturelle, mais en même temps, j'ai pensé aux diverses interprétations dont ce drame aurait fait l'objet si ce type de tornade avait lieu au Bénin. Des scientifiques ont pu expliquer le comment; mais les nôtres, notamment ces gens de Banamè, non convertis de leur paganisme, s'ils n'y voient pas le signe d'une furie de Dieu, alors, c'est leur leader Parfaite qui le recupèrera à son actif comme un signe de sa furie... Déjà qu'elle a menacé d'engloutir tout le Bénin sous l'eau... mdr! Ses adeptes étant convaincus qu'un certain Luciole peut provoquer des séismes... En visualisant l'élément à la télé et en percevant nettement le contraste des approches, selon qu'on soit encore à nos vieilles croyances qui déteignent malheureusement sur notre foi ou bien qu'on soit au-delà des mers, j'eus le sentiment que nous avons encore du chemin dans le processus de la purification de notre foi. Le problème, ce n'est pas de nier la capacité de nuisance des sorciers, du démon; ce n'est pas non plus de voir le démon partout. Mais, c'est d'être d'une naïveté suicidaire et de croire que n'importe quel individu peut nous donner le bonheur que nous recherchons. C'est là que je rejoins le thème du forum: Naïveté et innocence du coeur. Ce n'est nullement la même chose. Et merci npour les apports des amis ici. Si Banamè a connu un certain succès à ses débuts, c'est précisément parce que beaucoup de nos compatriotes sont naïfs et surtout non convertis de leur psychologie de paganiste qui déifie toutes sortes de puissance naturelle, cosmique ou animale. Le Père Césaire avait abordé la question ailleurs sur un autre blog. Et je trouve qu'il est nécessaire d'y revenir jusqu'à ce que tous comprennent.Autrement, la foi rencontrera des obstacles.
Je reviendrai plus tard pour la suite de cette réflexion. Merci à Yemi, à Sophie, à Annie, à tous les amis, à nos Pères. Sainte nuit à tous!
Adrienne BANCOLE
Vous êtes formidable Mme Adrienne. La qualité des réflexions, la qualité de ce blog contraste nettement avec ce que nous avons pu voir ailleurs. J'en félicite tous. Un certain Lambert a pris par ici, distrayant tout le monde avec les ragots qui leur sont propres, j'entends ces abrutis de la colline. Je pense pour ma part qu'ils ont besoin d'une cure de désintoxication... c'est pourqoui je viens ici lui rappeler qu'il n'aura pas mal fait d'enlever son vieux vêtement pour remettre le nouveau, ou du moins ce qu'il est censé porter avant de le troquer contre un veau d'or. Je tiens personnellement à le suivre de près... Ce serait charitable.
RépondreSupprimerKarl
Héé! Karl, penses-tu que je dors déjà? Parlez bien! J'attends le jour où vous viendrez frapper à la porte de la colline pour demander une guérison... Moi, je vous regarde seulement. Et je me demande s'il ne vaudrait pas mieux orienter ma prière de combat contre toi Karl, Sophie, Yemi, les MM Césaire et Moïse et enfin Mme Adrienne. Karl, sache que c'est toi qui a besoin d'une cure...
RépondreSupprimerLambert
Ô mon cher Lamberto, finalement, tu ne sais plus contre qui tu dois orienter ta prière de combat... Si tu attends qu'on vienne frapper à la porte des charlatants de la colline que vous tenez pour des dieux, je pense bien que tu attendras longtemps. Et puis, que fais-tu concrètement sur le blog? Prends-tu au moins le temps de consulter en profondeur ce qui y est écrit ou bien tu peines à comprendre le français qui y est parlé. Je pense que ce blog peut t'apporter de grandes richesses si tu devenais plus sérieux et moins fanfaron. Maintenant, prends le temps de dormir plutôt que de rester là à épier... Sans doute, le sommeil te fera du bien et tu pourras recouvrer tous tes sens. Que ton ange gardien veille sur toi, cher Lambert, le cardinalice grincheux.
RépondreSupprimerKarl
J'ai l'impression que c'est parce que mon ami Lambert s'est vu écorché par nos analyses sur la différence entre naïf et Innocent d'esprit qu'il se trouve dans l'obligation de réagir. Or, ce faisant, il oublie qu'il apporte une caution à ces réflexion sur ce blog, le nôtre. J'espère bien que sa visite de ce blog lui apporterait énormément de grâces de la part du Seigneur et provoquera son retour à la maison. Je reviendrai pour d'autres partages. Sainte journée à tous. Merci à Yemi, à Sophie, à Annie, à Karl, Jerôme, à nos Pères. Je n'oublie par les amis Amoureux de l'Eglise, modérateurs de ce blog qui, je sais, nous suivent avec un esprit digne de celui de la catholicité. Merci à tous.
RépondreSupprimerPr Pascaline GADJA
Bonjour chers amis,
RépondreSupprimerNous voudrions remercier nos pères bien aimés et tout un chacun pour les riches contributions enrichissant ce forum, le vôtre. Parlant justement de contribution, l’apport de notre frère Lambert ne sera pas de trop, tant qu’il s’inscrira dans cet esprit de catholicité qui est ouverture du cœur, diversité dans la fraternité, mais surtout adhésion au symbole de la foi catholique qui ne relève pas d’une opinion personnelle, mais d’une rencontre personnelle avec Jésus Christ. En communion avec les amis du blog, nous lui souhaitons la bienvenue. Puisse- t- il être touché par Jésus Christ au contact de ce blog.
Par rapport au sujet « Innocence-Naïveté », il ressort de nos échanges que la naïveté n’est pas innocence du cœur. Sur cette base il est clair que l’innocence du cœur est une vertu, une prédisposition à l’accueil de la grâce, à la confiance en Dieu comme un enfant sur le dos de sa mère, tandis que la naïveté est un déséquilibre, une absence -à reprendre les mots du Pr Pascaline- de l’usage de l’intelligence et de la volonté. A ce sujet se trouve lié un autre élément connexe abordé par le père Césaire au sujet du degré d’imputabilité moral du naïf dans une situation donnée. Dans le prolongement de cette réflexion, il nous plaît d’aborder à présent une autre préoccupation.
Mme Adrienne BANCOLE a évoqué dans son dernier post l’influence de nos croyances traditionnelles sur notre vie chrétienne en faisant allusion aux interprétations dont sont souvent l’objet les phénomènes naturels comme la foudre, l’orage, les tremblements de terre etc….
Serait-il possible que le chrétien béninois réussisse à s’affranchir de l’influence de ses croyances sur sa foi?
Le problème que nous posons ici n’engage pas le côté irrationnel des dérives obscurantistes de nos traditions comme le magico-sorcier dont on peut faire l’amère expérience indépendamment de toute croyance en quelque divinité. Ce sujet nous y reviendrons plus tard.
Mais ce qui nous préoccupe ici c’est de savoir comment le chrétien béninois peut s’affranchir de l’hégémonie de ses croyances affectant la qualité de l’expression de sa foi en Jésus Christ.
Merci pour vos contributions.
Ponce AKPADJI
Bonsoir à tous. Merci Ponce. Pour l'instant, permets-moi de reproduire ici une réaction que je viens d'avoir sur un autre blog. Je voudrais que nous portions tous nos errements dans la prière afin que le Seigneur supplée à notre manque de foi.
RépondreSupprimer"Mais maintenant, Moi le DIEU Tout-Puissant, je l’affirme : Je leur paierai de retour tout ce qu’ils ont fait. Je n’en épargnerai aucun. Je leur ferai boire la coupe amère de leur terrible immoralité jusqu’à ce qu’ils se sentent enivrés."
Qui parle? dieu esprit-saint? dieu créateur? Viscentia, temple de l'esprit-Saint? Qui tient un tel langage ordurier et terreux:
"Mais maintenant, Moi le DIEU Tout-Puissant, je l’affirme : Je leur paierai de retour tout ce qu’ils ont fait. Je n’en épargnerai aucun."
Je voudrais comprendre. Est-ce le Dieu révélé en la Personne de Jésus-Christ ou bien un de ses esprits désoeuvrés que vous vous êtes faits associer ou bien que c'est vous-mêmes qui bavardez? Je préfère penser que c'est juste des balivernes qui viennent des créatures de Dieu avec tout ce qu'elles portent encore comme dignité et comme liberté d'esprit... Je préfère cela.
A en venir aux images, je voudrais juste relever quelques points qui certifent de mieux en mieux, sinon de façon définitive que l'Eglise ne s'est pas trompée dans son jugement. Je m'adresse directement à Matthias et non à Marcel ni à ce fameux Max... Savez-vous pourqoui? Parce que vous vous demeurez des accidents dans cette triste manipulation...
Matthias, Prêtre de Jésus-Christ, précédemment incardiné dans le diocèse d'Abomey, jeune homme apparemment réfléchi et correct, c'est à toi que je m'adresse:
Te souviens-tu encore de ton jour d'ordination?
Te souviens-tu encore du pouvoir d'ordre qui t'a été conféré et au nom duquel tu as exercé pour un temps ton ministère de prêtre, assorti de celui d'exorciste à toi confié par ton évêque?
Te rappelles-tu encore au nom de Qui tu as été ordonné prêtre?
Enfin, quelles différence y-a-t-il entre Viscentia, la pauvre adombrée que tu es censée aider à recouvrer ses facultés et toi, prêtre de Jésus-Christ?
Césaire: C'est moi qui ai signé le post précédent
RépondreSupprimerJe reste conscient que tu ne te possèdes plus... C'est un fait. Mais cet état de fait ne nous dédouane pas de nous taire, juste pour rappeler que le démon semble réussir à détruire l'âme et l'existence d'un confrère alors qu'il était en plein exercice de ses fonctions. ACCIDENT de travail!!!!!! Marcel et Marx sont juste des éléments de contingence dans cet accident; et à travers leur personne, nous portons en prières tous les autres maillons faibles de la foi que le diable a réussi à phagocyter pat le médius de Viscentia. Voilà pourquoi, je rappelle, je les écarte ici. Qu'ils se contentent de me suivre, même si le même esprit les empêche d'écouter pour obéir.
Matthias, je t'ai vu sur la photo, avec un bâton en main, l'air trop solennel pour mériter adulation. Et je tombai à genoux devant mon oratoire en criant en direction de notre Seigneur: 'Seigneur, vois ce que le démon a fait de notre frère? Toi seul, tu peux agir. Car il était à se battre contre l'Ennemi lorsque l'accident se produit... Seigneur, je t'en supplie, aide-le avant que l'Ennemi n'achève son projet sur Matthias. Seigneur, j'aurais été pu être à sa place... ça n'arrive pas qu'aux autres! Préserve-nous de la furie du démon qui ne rêvait que de ce moment?..."
Le début du pseudo message posté par Marx vient davantage éclairer cette motion de l'Esprit en moi:
"Mais maintenant, Moi le DIEU Tout-Puissant, je l’affirme : Je leur paierai de retour tout ce qu’ils ont fait. Je n’en épargnerai aucun."
Oui, il y a longtemps que le démon rêvait de cette occasion: REUSSIR A FAIRE TOMBER UN PRETRE. Qu'importe que ce soit par l'argent, le sexe, les biens matériels... SEULEMENT QU4IL REUSSISSE SON PROJET DE DESTRUCTION DES AMES.
Il en a été toujours empêché à cause de l'Eucharistie. Alors, il faut viser des faiblesses pour profaner ce grand sacrement: Et le voilà qui, passant par une jeune dame possédée, a cru avoir réussi son coup. NON! Il SE TROMPE!!!! JUSTE UNE AGITATION.
C'est donc normal qu'il vocifère:
"Mais maintenant, Moi le DIEU Tout-Puissant, je l’affirme : Je leur paierai de retour tout ce qu’ils ont fait. Je n’en épargnerai aucun."
Tu n'es pas "Dieu tout Puissant"... Non, tu n'es pas Celui que tu prétends être. D'accord que tu enrages contre nous, Prêtres de Jésus-Christ et que tu menaces de nous faire payer. C'est l'une de tes caractéristiques que d'être arrogant! Mais tu n'as pas affaire à nous. Mais à JESUS! Tu n'as pas affaire à l'Eglise, inébranlable ni à ses pauvres enfants désemparés et et maniplulés qui se méprennent sur ta vraie identité et croient en tes mensonges. Mais tu as affaire à JESUS.
Doit-t-on encore douter que tu es l'instigateur de tout ce folklore où, rammassant des badauts, de pauvres gens, déjà acquises à ta cause de mort sans le savoir peut-être, tu profane le sacrement de l'ordre et de l'Eucharistie, singe la liturgie? Et pourtant, tu sais mieux que quiconque, que c'est de la parodie, de la pure comédie insultante à la gloire de Dieu... C'est un échec de ta part et tu es détruit déjà au nom du Précieux sang de Jésus.
Césaire
Tu joues sur l'orgueil de ces enfants du Seigneur et tu leur fais faire ou fais dire des bêtises. Tu sais qu'un cardinal n'est pas plus grand qu'un apôtre; Et pourtant tu leur donnes l'illusion qu'ils sont importants en devenant aussi des cardinaux, en devenant pape, en devenant évêque... Tu connais nos rêves et nos prétentions; tu les exploites aux fins de nous ridiculiser et de nous humilier. Tu as échoué au nom de Jésus. Ton oeuvre est vouée à la mort comme toi. Tes oeuvres sont connues. Tu es sommé d'arrêter. J'ordonne à l'Archange Michel de te mettre en déroute, loin de ces âmes ridicules et ridiculisées dont les images circulent dans le monde à la grande honte des Béninois. Assez! Assez! Assez! Je te sais têtu... Mais les adjurations se poursuivront tant que tu n'auras pas laissé notre confrère en paix et restituer à tous ces enfants de Dieu, enroulés dans cette triste situation, leur liberté...
RépondreSupprimerDémon, quelle ordination as-tu jamais vu avoir lieu ainsi? Quel type de consécration religieuse as-tu jamais vu avoir de sens ainsi? Tu te crées des suppôts et, en même temps, tu en fais un objet de raillerie alors que ces âmes semblent d'un fier maintien, convaincues d'être des élus... On te fera partir à tout prix par l'Eucharistie.
Quant à ceux qui jouent ton jeu en toute conscience, j'entends les vrais possédés par toi, ils ont intérêt à se rétracter. car leur liberté reste engagée. Autrement, ils seront seuls comme un artiste devant son oeuvre. Qu'il ne leur en soit pas ainsi. Prières, prières et prières...
Césaire
Père Césaire, c'est une vraie prière d'exorcisme que vous venez de poster là. Je crois fermement qu'elle a instantanément pris effet dès lors que c'est dit. J'y crois. Et je sais que le démon est déjà vaincu, juste des soubressauts qui pourraient prendre du temps... Merci pour votre présence sur ce blog. A vous comme au Père Moïse, je vous demande de prier pour tant d'âmes délabrées par cette affaire, pour tant de familles divisées, pour tant d'égarements même si des frères prodigues reviennent. Oui, Seigneur nous avons besoin que notre foi soit secouée pour devenir plus mûre, vraie et authentique dans ton Eglise. mais je t'en supplie à genoux. Ne nous éprouve pas au-delà de nos forces... Amen
RépondreSupprimerAnnie, Suru Lere
Merci Père, Merci Annie. Prions. Restons en prière.
RépondreSupprimerCyrille A.
"Serait-il possible que le chrétien béninois réussisse à s’affranchir de l’influence de ses croyances sur sa foi?"
RépondreSupprimerCe sujet m'intéresse bien et merci à Ponce de l'avoir posé. je disais tantôt que ce sujet m'intéresse puisque c'est sur cette base que reposent bien souvent les mobiles qui alimentent notre course derrière les marchands d'illusions qui nous font croire qu'ils détiennent une certaine vérité tenue secrète par l'Eglise. Et sans aucune retenue, nous sautons dessus. Celui qui vient ainsi à moi et pense apporter des solutions à mes problèmes est-il aussi épargné des vicissitudes de la vie? A-t-il déjà atteint le bonheur auquel nous aspirons tous pour prétendre en détenir le secret et sauver d'autres? Quelle est sa vraie identité? Et s'il est reconnu disposer d'une certaine 'puissance', quelle serait l'origine d'une telle puissance? La fréquentation assidue des "bokonon ahonon" ( les charlatans) dans nos traditions et l'acquiescement sans discernement de tout ce qu'il nous révèle après consultation nous prédisposent en quelque sorte à accorder du crédit à tout ce qu'on appelle révélation de la part d'un gourou. Aussi sommes-nous prêts à faire tout ce qu'il nous demandera, même contre notre foi chrétienne, si entre temps, on a rejoint l'Eglise. Pour ma part, une telle psychologie du non converti, encore influencé par ses croyances traditionnelles, n'est pas de nature à aider à murir dans la foi, à grandir dans la foi qui est rencontre avec Jésus. Une telle psychologie ne permet pas non plus de comprendre ce que signifie rencontrer Jésus dans sa vie, avoir les yeux de la foi... Tout cela semble pour un tel individu des mots creux, un simple bavardage...A un autre niveau, il demeure à l périphérie de son être, reste superficiel spirituellement et n'arrive pas à comprendre le sens profond de la guérison que Dieu nous propose, celui de taire en nous nos discordances et de rétablir l'unité de notre être. Car, si je me rappelle l'un de ses enseignements du Père Césaire, ce sont des discordances qui créent en nous une disharmonie, véritable ouverture à l'esprit mauvais, et qui, par ricochet, rejaillissent sur notre mode d'être et d'action autour de nous. Alors, s'étonnerait-on que nous soyons prédisposés à la division, à la rancœur, à la haine, à l'inimitié...? Or, c'est d'abord que Jésus vient guérir en nous. Je puis même dire que cette forme de guérison intérieure est si nécessaire qu'elle présuppose la guérison physique. Si notre guérison intégrale ne commence pas par une certaine harmonie avec nous-mêmes, avec ceux qui nous entourent, avec Dieu, et que, après une consultation d'un pasteur, d'un gourou ou bien encore des insoumis de Sovidji, nous proclamions que nous guéris de nos maladies, que nous avons trouvé satisfaction à nos problèmes, il est clair que cette illusion relève de la magie, de l'obscurantisme et de l'ésotérisme. Si c'est erroné ce que je dis, les Pères sont là pour me corriger.
Adrienne BANCOLE
Si personnellement, je me suis gardée de prendre au sérieux les gens de Banamè - puisque il convient d'en parler-, c'est précisément parce que j'ai de la peine à comprendre que Dieu puisse agir au coeur d'une situation de confusion totale et d'insoumission. Le discernement est donc tout simple. Au regard de certains faits patents (simulation grossière de la cérémonie d'ordination, profanation, blasphème, apostasie, incitation à l'inimitié, refus de communion avec les frères dans l'Eglise famille, critiques malveillantes, esprit de vengeance et du désordre, désir de créer des situations de pagaille, de conflit...), au regard de tout cela, il est clair que:
RépondreSupprimer- que ceux et celles qui vont chez le prêtre défroqué Matthias subissent encore les effets de leurs croyances traditionnelles.
- que les prétendues satisfactions que les uns ou les autres auraient, pensent-ils, obtenir relèvent d'une illusion ou d'une force dont ils ignorent l'origine.
- que Dieu, bien entendu, est absent et ne peut être à l'origine de tant de discordances, de tant d'inimitié, de tant de confusion, de tant de désobéissance, de tant de blasphèmes, de tant de parodies sacramentelles sans aucun sens et sans aucune valeur efficiente, de tant de crises d'humilité, de tant d'incitation à la révolte, de tant de menaces, de tant de pseudo révélation, de tant de grossièretés dans le langage, de tant de provocation, de tant de prétentions inutiles et scandaleuses...
Et la liste continue...
Maintenant que les pagailleurs ont usurpé des titres qui ne sont pas les leurs, ont fait faux et usage de faux, que leur réserve la loi? Je sais que l'Eglise, notre Mère, est tendre et maternelle, patiente vu qu'ailleurs, elles s'est toujours comportée ainsi en face de telles situations. Mais est-ce que sa tendresse suffit à aider l'enfant délinquant à murir si elle n'associe pas la rigueur? Je pose la question aux Pères Césaire et Moïse.
Adrienne BANCOLE
UN SILENCE D'ABORD ET CET HYMNE ECLATERA:
RépondreSupprimerI 047 - Dieu règne
1 - Dieu règne ! Peuples criez d’allégresse, Alleluia !
La vie a vaincu la mort, la croix a vaincu l’enfer !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia ! Christ louange à Toi !
2 - Voici le jour du Seigneur, jour de joie, Alleluia !
La vie a vaincu la mort, la croix a vaincu l’enfer !
3 - Que cette pierre que méprisait l’ennemi,
Devienne aujourd’hui, Alleluia !
Christ Jésus, amour suprême du monde !
4 - C’est la merveille que le Seigneur fit pour nous,
Béni soit son nom ! Alleluia !
Christ amour suprême du monde !
5 - Toi qui nourris de ta chair
Tous ceux que tu as rachetés, Alleluia !
Qui enrichis nos lèvres de ton sang vermeil !
6 - Accorde-nous, ô Seigneur
Les joies d’une Pâques éternelle, Alleluia !
Qui enrichit nos lèvres de ton sang vermeil !
Cote SECLI : I 47-b
P M K
Salut sacerdotal au Père Césaire! Bonjour à tous!
RépondreSupprimerJe voudrais dire ici un sincère merci à Mme Adrienne pour cette contribution combien éloquente. Chaque fois que je visite ce blog, le nôtre, crc 'est tous les jours que j'y suis, je suis toujours émerveillé et je bénis le Seigneur pour ce beau cadeau. Le Père Césaire que je remercie concommittamment avec le Père Moïse pour tant de sacrifices au service de l'oeuvre de l'Eglise, nous ont toujours aidé à pénétrer ces profondeurs de la foi. car là, c'est un travail de fond qui est en train d'être fait, histoire de purger les scories emplissant notre démarche de foi. Il me plait de revenir rapidement sur le sujet du jour en empruntant à Mme Adrienne certains de ces
RépondreSupprimeréléments:
'Celui qui vient ainsi à moi et pense apporter des solutions à mes problèmes est-il aussi épargné des vicissitudes de la vie? A-t-il déjà atteint le bonheur auquel nous aspirons tous pour prétendre en détenir le secret et sauver d'autres? Quelle est sa vraie identité? Et s'il est reconnu disposer d'une certaine 'puissance', quelle serait l'origine d'une telle puissance? La fréquentation assidue des "bokonon ahonon" ( les charlatans) dans nos traditions et l'acquiescement sans discernement de tout ce qu'il nous révèle après consultation nous prédisposent en quelque sorte à accorder du crédit à tout ce qu'on appelle révélation de la part d'un gourou. Aussi sommes-nous prêts à faire tout ce qu'il nous demandera, même contre notre foi chrétienne, si entre temps, on a rejoint l'Eglise.'
C'est la psychologie ctuelle de ceux et celles qui vont vers les sectes et vers la secte de Banamè, un vrai mirage. Moi même qui parle, je suis concerné le premier. Il a fallu la formation à nous donnée par l'Abbé Césaire et la découverte de ce blog pour que je me mette à me remettre en cause. Je ne vais pas le cacher.
C'est de cette même psychologie que se nourrissent les leaders de la satanique secte de Banamè. Tant qu'il y aura de naïfs et de crédules, prêts à faire le trépieds si c'est la condition pour obtenir un certain bonheur, ce vaste complot du démon et des cupides contre les âmes marchera. Tout est là. Madame Adrienne a bien fait de remarquer que celui ou celle qui va à la recherche d'une solution miracle à ses problèmes ne se demande quelle est la condition de celui qui prétend sauver ou guérir. On n'y pense pas. Qu'un prodige ait lieu - si prodige il y a - par spiritisme, occultisme, magie, ésotérisme, qu'importe! le plus important, c'est d'être satisfait dans l'immédiat. Et on oublie qu'on peut se faire prendre à ses propres pièges. la question, ce n'est pas de dire: ne suis-je pas libre de croire en qoui je veux? Cette façon de parler, à mon avis, est insensée. J'ai présentement un cas pareil, la soeur d'un ami... Banamè ne l'a pas guéri de son mal alors qu'elle y allait contre l'avis de ses parents. Au point de se rebeller contre eux et prendre en inimitié tous ceux qui le lui reprochaient. Actuellement, à qui son cas revient? A ses parents qui ne savent plus où mettre la tête; car le mal est bien pire qu'avant. A suivre.
Emile Z., journaliste
Merci Adrienne. Merci Ponce pour le sujet intéressant que tu nous proposes. Comment le chrétien béninois peut s’affranchir de l’hégémonie des croyances traditionnelles affectant l’expression de sa foi ? Autrement dit, Comment vivre ma foi chrétienne dans ce milieu profondément marqué par la religion traditionnelle? C’est un sujet auquel je tenterai une approche de réponse. Que les pères me corrigent si je suis dans l’erreur.
RépondreSupprimerAu Bénin, les croyances traditionnelles se fondent sur une vision particulière de la relation de l’Homme avec le Créateur. Le sentiment religieux traditionnel béninois se définit un peu comme « un système de relation entre le monde visible des hommes et le monde invisible régi par un Créateur et des puissances qui, sous des noms divers et tout en étant des manifestations de ce Dieu unique, sont spécialisées dans des fonctions de toute sortes ».
Centrées principalement sur le culte des ancêtres, la croyance en la réincarnation, le totémisme, le fétichisme, les superstitions, consultations des devins et oracles, les rites initiatiques.., les religions traditionnelles constituent notre héritage culturel et sont profondément ancrées dans les mœurs. Tout est lié à la spiritualité : naissance, mariage, deuil, funérailles, fécondité, élection, santé, récoltes, saisons, prospérité, …
Avec l’arrivée des missionnaires au Bénin il y a 150ans, le christianisme nous été présenté comme la religion qui est venue abolir les religions traditionnelles jugées « païennes » et conduisant en enfer. Le message était de laisser tomber nos coutumes pour adopter un Sauveur appelé Jésus de Nazareth qui est la solution à tous les problèmes et qui promet le Paradis, la vie éternelle.
Dans un premier temps, les conversions se firent par vagues abondantes. Plus tard, bien des convertis renoncèrent pour retourner à leur religion traditionnelle, et d’autres pratiquaient un peu des deux côtés.
Beaucoup de convertis pensent que tous leurs malheurs proviennent du fait qu’ils aient renoncé aux rites et cultes traditionnelles qui préserveraient l’Homme de toutes les difficultés sociales et que les échecs scolaires, les multiples accidents et décès brusques survenus dans les familles s’expliqueraient par le fait que leurs aïeux seraient mécontents d’eux. Parmi les raisons qui poussent les chrétiens soit à renoncer au baptême, soit à adopter une vie double, reviennent régulièrement : la polygamie, la perte des avantages coutumiers, le mauvais comportement de certains chrétiens.. (suite)
Sophie
Je donne ce témoignage pour attester cette remarque de Me Adrienne:
RépondreSupprimer"Si notre guérison intégrale ne commence pas par une certaine harmonie avec nous-mêmes, avec ceux qui nous entourent, avec Dieu, et que, après une consultation d'un pasteur, d'un gourou ou bien encore des insoumis de Sovidji, nous proclamions que nous guéris de nos maladies, que nous avons trouvé satisfaction à nos problèmes, il est clair que cette illusion relève de la magie, de l'obscurantisme et de l'ésotérisme."
LE Père Césaire écrivait que la religion sans la foi est de la magie. En d'autres termes, la religion sans une rencontre personnelle de Jésus, sans une conversion réelle relève d'un jeu de farce; ou mieux, d'une simple tentative de conciliation de puissances occultes dont la source n'est pas nécessairement l'Amour, donc Dieu. Quand on rencontre Jésus, il est clair que cette rencontre lumineuse bouleverse notre vie entière et ait des impacts nécessairement positifs sur nous-mêmes et notre entourage.
On ne peut rencontrer Jésus et désobéir à ses supérieurs.
On ne peut rencontrer Jésus et prétexter du manque d'amour des autres, de leurs fautes, pour les prendre en haine et en inimitié, provoquant ainsi le scandale de la division. Pour moi, c'est clair et nette.
L'autre chose, au sujet de Banamè, sujet qui mérite d'être traité pour prévenir d'autres malaises du genre, c'est que tout semble reposer sur la possédée Viscentia que le Père Matthias n'a pas pu délivrer totalement. Il est clair que celle-là est toujours sous l'emprise de ses crises et que, par conséquent, l'esprit ou les esprits qui fabulent par elle soient encore à l'origine du folklore auquel on assiste: simulation blasphématoire d'ordination. Or ce Matthias n'en a nullement la faculté. Avec la confusion actuelle où le démon compose avec des susceptibilités déjà latentes en concert avec un esprit délabré que celui de Parfaite, je ne vois pas comment des Béninois arrivent à prendre au sérieux des messages sulfureux et dénués de tout sens postés ci et là, à prendre au sérieux ce Vigan et son égérie de parfaite, à prendre au sérieux tant d'incongruités monstrueuses... En quel Dieu croyons-nous? Et pourtant tous les signes sont réunis qu'il n'y a nullement du sérieux là.
Personnellement, quand je vois cette fillasse parler, j'ai l'impression d'avoir affaire à une possédée en pleine crise. Comme me confiait un prêtre exorciste, pendant mes investigations, il n'est pas toujours évident qu'un vrai possédé s'agite, vitupère, soit violent, à moins d'être un simple oppressé démoniaque...
Or, chez la Viscentia, on peut relever ces traits comportementaux, apparemment pondérés, mais très agressive et arrogante dans le langage. Il est donc clair que l'abbé Vigan est aux ordres d'une possédée qui a réussi à lui arracher le gouvernail de son ministère pour faire de lui ce qu'elle veut, du moins l'esprit. Quand l'esprit ou les esprits s'amusent, veulent faire faire des coneries, ils décrètent, d'eux-mêmes, et c'est exécutoire ipso facto par le fameux Matthias. Sinon comment comprendre le sens d'une aussi grave bêtise que le dernier scandale d'une simulation de cérémonie d'ordination... ça ne s'entend pas. En temps normal, si Matthias, avait toutes ses facultés en place et était encore lucide et normal, pourrait-il oser? Une telle idée macabre ne lui effleurerait même ps l'esprit, avant d'être mijotée pour être exécutée. Il rirait lui-même s'il y pensait. Alors, que conclure?
Emile Z., journaliste
Les échecs d’une évangélisation qui a ignoré les réalités humaines et culturelles africaines se manifestent alors chez la majorité des chrétiens béninois par le syncrétisme.
RépondreSupprimerLe chrétien Béninois vit une foi ambivalente. Il se trouve ainsi dans une situation ambiguë, tiraillé entre deux réalités : l’une insaisissable et éprouvante ; le christianisme, l’autre qui n’est plus ce qu’elle était ni ce qu’elle devrait être ; la religion traditionnelle. Ce qui explique qu’il soit devenu un chrétien au double comportement, continuant à vivre les pratiques et croyances religieuses traditionnelles dans la clandestinité.
Le chrétien béninois dans un milieu traditionnel vit souvent dans la peur de la sorcellerie et de toutes sortes d’esprits du mal. Il se pose la question : quelle est la façon chrétienne de lutter contre le mal ? Jésus est-il une solution magique contre les esprits du mal ?
En devenant chrétien, on pense parfois échapper à la menace de la sorcellerie comme des esprits du mal et on s’étonne si, tout en étant chrétien, on doit toujours faire face aux mêmes difficultés que le reste de la population.
La tendance est donc de retomber dans la pratique de la religion traditionnelle pour faire face à certaines difficultés de la vie, tout en se définissant comme chrétien.
Comment aider les chrétiens à reconnaître que Jésus, bien qu’il n’apporte pas une solution magique aux problèmes de la vie, invite chaque croyant à une relation de confiance avec lui et qu’il est bien la solution pour celui qui croit en lui ? Comment, devant les difficultés concrètes de la vie quotidienne (maladie, mésentente, chômage, échec aux examens, mariage etc.), présenter Jésus Christ comme le Sauveur en dehors de qui il n’y a pas de réel salut possible ?
Conclusion
Je pense que le travail dans un milieu comme le nôtre où la religion traditionnelle est dominante doit surtout insister sur la relation avec la personne de Jésus Christ comme fondement de la foi chrétienne plutôt que sur les dogmes chrétiens.
Jésus nous sauve non seulement par ses paroles, mais surtout par sa vie, sa mort et sa résurrection. C’est en nous attachant à sa personne que nous saurons ce qui est à laisser et ce qui est à préserver de la religion traditionnelle, donc ce qui est en accord avec l’esprit de Jésus. Dans une relation intime, personnelle et communautaire avec Jésus Christ, les coutumes traditionnelles ne sont pas abandonnées mais évangélisées. Le mouvement devient ce qu’il doit être : de l’attachement à la religion traditionnelle à l’attachement à la personne de Jésus Christ.
Je crois que, comme le dit l’autre : “Jésus n’est pas venu annoncer une nouvelle religion, mais une nouvelle manière d’entrer en relation avec Dieu et avec les autres.” Un chrétien en milieu traditionnel, comme tout chrétien d’ailleurs, a besoin de rencontrer ce Jésus qui nous libère et d’entrer en relation personnelle avec lui.
Seule cette relation intime et personnelle avec Jésus Christ peut servir de critère de discernement entre ce qui est bien et ce qui ne l’est pas dans les traditions et coutumes héritées de la religion traditionnelle.
Sophie
Merci Me Sophie,
SupprimerMais j'ajouterais ceci:
La religion traditionnelle, tout comme toute vraie religion dans son état pur contient des lueurs capables d'aider l'homme sur le chemin du salut. Ce salut, il est vrai, passe nécessairement par le Christ, quand bien même l'homme n'en est ni conscient, ou se dit ni concerné par le Christ!
Mais le problème du mal déborde le cadre d'une religion et d'un peuple. Toute réalité de la vie humaine qui maintiendrait un chrétien béninois dans le syncrétisme et qui pourrait avoir pour nom : "sorcellerie", au Bénin, se rencontre également ailleurs t demeure la même, même si elle porte un autre nom et exige, parfois plus que le syncrétisme béninois.
Quand je rencontre d'Eminents Prêtres qui pensent que la foi en Afrique n'est pas mûre parce que tintée de syncrétisme chez certains chrétiens, je ris et me garde de discuter pour éviter de rentrer dans le secret confessionnal.
Le mal existe partout, la sorcellerie encore plus, le syncrétisme sous un autre visage. Disons tout court que la main du Diable a touché tous peuples de la terre et y a laissé ses empreintes!
Les uns sont syncrétistes pendants que les autres sont autres choses qui se trouve peut-être de nature plus dangereuse.
Face à tout cela, l'exploitation des richesses du Concile Vatican II vient à peine de commencer; la Nouvelle Evangélisation vient à peine d'être initiée.
Il y a un certain prototype de Prêtre africain qui se croit encore chef traditionnel, rempli de ses pouvoirs, narguant parfois ses ouailles! Sous d'autres cieux, on n'en manque pas qui sont gonflés et suffisants à cause de la richesse environnante. Et nous sommes tous convaincus que les fidèles sont informés comme nous de ce que l'Eglise a enseigné depuis 2000 Ans. ERREUR!!!
La belle preuve devant l'entêtement des nôtres de Sovidji à braver les Décrets de leur excommunication, nous sommes ébahis!
Le nombre de nouveaux chrétiens dépasse largement celui des anciens! Et c'est bien une erreur de penser que tout le monde est informé de la même manière. Et quand bien même ils sont formés et informés, les nouveaux chrétiens affrontent des situations jamais existées. Si demain le Gouvernement béninois vote pour le mariage homosexuel, ce n'est pas la première génération d'Evêques béninois dite "génération impeccable" qui affronterait les problèmes subséquents.
Mes Frères et Sœurs Amoureux de l'Eglise, Réveillons-nous!
Mettons notre intelligence à inventer avec l'Eglise des méthodes nouvelles et adaptées à notre culture et des moyens efficaces pour la Nouvelle Evangélisation.
MI GBO!!!
P M K
Je publie ici un post du Père Moïse qui écrivait à son confrère Matthias. Je publie ce post parce qu'il vient appuyer cette réflexion de M. Emile au sujet de l'alliance démoniaque dans laquelle ce Pauvre Père Matthias est embarqué. Prions pour la paix de son âme.
RépondreSupprimer"Abbé,
Commence ton examen de conscience. Rien de ce que tu fais là ne ressemble à ce que j'ai connu de toi, sinon que tu es entier dans tout ce que tu fais.
Tu n'es pas une "venue de France", tombée dans les mains des "Solès"! Non Wokou! on te conduit trop mal! Sinon je te demande de te mettre en panne pour que le Christ te répare! Oui, les "Solès" sont en train de réaliser leurs rêves à travers toi! Ce cercle de vipères n'arrangera rien par rapport à la mission que tu crois te confiée, sinon ils ne se seraient pas mis hors du rang avant ton histoire de Sovidji.
Sois fort et romps cette alliance avec qui t'a piégé. Si pour cela on te menace, ne me dis pas que tu ne connais plus ma foi. Elle peut te servir à compter encore sur la puissance de celui qui a vaincu le Diable au désert et de celle qui a piétiné mortellement la tête du Dragon.
Le requin t'a trop avalé-là! Mais ne dépasse pas les trois jours! Au rivage de la rédemption on t'atten, Jonas, sors de là, ce n'est pas ta place!
Je te parle, sans compter ceux qui s'enragent! Toi tu connais bien mon Dieu, c'est sur lui que je compte pour ne jamais avoir peur, malgré mes péchés. Sors de là!
P M K '
Le Père Césaire parle d'accident de travail. Et c'est vrai. Prions pour nos prêtres afin que le Seigneur les préserve des griffes du Malin.Il leur enveut parce qu'ils font échec à son projet de destruction de l'Eglise et des âmes. Il vient d'envoyer ses suppôts hommes, femmes qu'il fait passer pour des "prêtres", des "religieuses", des 'cardinalice, et cardinalicette', même 'évêque", il vient de les envoyer en mission pour répandre ses oeuvres de mort. Soyez prudents. L'Ennemi comme un lion rugit et rôde. Faites gaffe!!!!!!!!
Karl
Merci Mme Sophie. Dieu vous bénisse.
RépondreSupprimerKarl
Quels que soient les arguments que ceux qui se disent chrétiens catholiques - alors qu'ils ne le sont que de nom et de forme- avanceront pour justifier leurs égarements, il est clair que leurs errements resteront errements, leur nature de "pagaoun" indécrotables, tels. Je commence à remercier les intervenants à propos du sujet posé par Ponce: influence de nos croyances sur la foi. C'est précisément le danger qui nous guette tous dans l'expression de notre foi. La tendance d'un chrétien non converti, c'est de penser qu'en suivant Jésus on est immunisé contre la souffrance. Donc on oublie que le christianisme est né du triomphe de son Fondateur sur la mort après un transit obligatoire par la croix, par la passion. Le Christianisme béninois, tel que nous voulons le réduire à nos catégories de pensée, aux prismes déformés de nos traditions, à nos peurs générées par notre besoin de sécurité légitime, ne peut que produire des formes d'églisettes comme les sectes évangéliques et la secte de Banamè. Il n'y a rien à faire.
RépondreSupprimerIl a fallu cette crise de foi pour que la situation spirituelle de certains soit mise à l'épreuve pour qu'on en vérifie la qualité.
En dernier ressort, une réflexion que j'ai surprise sur un autre blog me convaint que le problème de nos frères de Sovidji n'est pas que peur de la sorcellerie, du moins les leaders. Il y a comme une hargne diabolique et anticléricale contre l'Eglise de Jésus-Christ. La question de la sorcellerie n'étant qu'un prétexte fallacieux dont se servent habilement les iniateurs de la secte pour abuser de la confiance des chrétiens mito é mé, c'est-à-dire, ceux là qui se disent chrétiens catholiques alors qu'ils ne le sont que de nom et de forme. Dans cette réflexion, l'auteur remarquait qu'il est erronné que de parler d'une certaine impuissance de l'Eglise devant la sorcellerie dans la mesure où l'abbé Vigan, le prêtre excommunié, fut un prêtre exorciste nommé de l'Eglise à qui les gens courraient. Alors, si Dieu n'était pas à l'oeuvre dans sa personne, comme dans la personne de nombreux d'autres prêtres, comment des foules de personnes liées et malades pourraient-elles recourir à eux? je trouve cela fondé.
Mais indépendamment de cette observation, il y a le fait qu'on se méprend sur la nature du prêtre qui ne fait rien en dehors de Jésus-Christ. A lire certaines publications, la tendance est de prendre le prêtre pour un charlatan. Au point de lui attribuer une certaine impuissance d'action alors que c'est Jésus qui, par pure grâce, agit à travers sa pauvre personne de pécheur. Problème de foi! mais aussi inculture. Cette façon de raisonner est une caractérisitique de l'être du paien qui opère un transfert de son univers cultuel dans celui universel de la foi. C'est tout cela qu'il nous faut purger par ce travail de fond que vous êtes ici et pour lequel je tiens à féliciter tous et chacun. Bonne soirée.
Carlos
EN REPONSE AU DERNIER POST DE MADAME SOPHIE
RépondreSupprimerMerci Me Sophie,
Mais j'ajouterais ceci:
La religion traditionnelle, tout comme toute vraie religion dans son état pur contient des lueurs capables d'aider l'homme sur le chemin du salut. Ce salut, il est vrai, passe nécessairement par le Christ, quand bien même l'homme n'en est ni conscient, ou se dit ni concerné par le Christ!
Mais le problème du mal déborde le cadre d'une religion et d'un peuple. Toute réalité de la vie humaine qui maintiendrait un chrétien béninois dans le syncrétisme et qui pourrait avoir pour nom : "sorcellerie", au Bénin, se rencontre également ailleurs t demeure la même, même si elle porte un autre nom et exige, parfois plus que le syncrétisme béninois.
Quand je rencontre d'Eminents Prêtres qui pensent que la foi en Afrique n'est pas mûre parce que tintée de syncrétisme chez certains chrétiens, je ris et me garde de discuter pour éviter de rentrer dans le secret confessionnal.
Le mal existe partout, la sorcellerie encore plus, le syncrétisme sous un autre visage. Disons tout court que la main du Diable a touché tous peuples de la terre et y a laissé ses empreintes!
Les uns sont syncrétistes pendants que les autres sont autres choses qui se trouve peut-être de nature plus dangereuse.
Face à tout cela, l'exploitation des richesses du Concile Vatican II vient à peine de commencer; la Nouvelle Evangélisation vient à peine d'être initiée.
Il y a un certain prototype de Prêtre africain qui se croit encore chef traditionnel, rempli de ses pouvoirs, narguant parfois ses ouailles! Sous d'autres cieux, on n'en manque pas qui sont gonflés et suffisants à cause de la richesse environnante. Et nous sommes tous convaincus que les fidèles sont informés comme nous de ce que l'Eglise a enseigné depuis 2000 Ans. ERREUR!!!
La belle preuve devant l'entêtement des nôtres de Sovidji à braver les Décrets de leur excommunication, nous sommes ébahis!
Le nombre de nouveaux chrétiens dépasse largement celui des anciens! Et c'est bien une erreur de penser que tout le monde est informé de la même manière. Et quand bien même ils sont formés et informés, les nouveaux chrétiens affrontent des situations jamais existées. Si demain le Gouvernement béninois vote pour le mariage homosexuel, ce n'est pas la première génération d'Evêques béninois dite "génération impeccable" qui affronterait les problèmes subséquents.
Mes Frères et Sœurs Amoureux de l'Eglise, Réveillons-nous!
Mettons notre intelligence à inventer avec l'Eglise des méthodes nouvelles et adaptées à notre culture et des moyens efficaces pour la Nouvelle Evangélisation.
MI GBO!!!
P M K
bonjour cher père Moïse,
RépondreSupprimerMerci pour le partage. Moi je reste convaincue que la foi catholique se réveillera au Bénin. Le Bénin est un pays que Dieu a toujours prisé. Notre histoire socio-politique l'a démontré par le passé à travers la réussite de la conférence Nationale, et nous le démontre encore aujourd'hui. Dieu aime le Bénin.
L'avenir de la foi catholique au Bénin est radieux. Dieu se sert de toutes les occasions pour nous inviter à la conversion. A travers cette pure distraction du Malin qu'est le phénomène de banamé, Dieu réveille déjà une prise de conscience à tous les niveaux. On s'inspirera des erreurs du passé pour réparer le présent et prévenir l'avenir en comptant sur la divine Providence.
Jésus Christ lui-même ne permettra jamais que son Précieux Sacrifice soit vain. Il veille sur son Eglise et il ne laissera aucune brebis à lui confiée s'égarer.
Il n'est pas venu sauver "ceux qui étaient perdus" mais plutôt sauver "ce qui est perdu". Qu'est ce qui est perdu? LA FOI.
Beaucoup ont perdu la foi parce qu'ils prennaient Dieu comme un magicien et s'étonnent de son impuissance face à certains aspects de nos vies.
DIEU N'EST PUISSANT QU'A AIMER. IL EST AMOUR. IL NE PEUT QUE CE QUE PEUT L'AMOUR. Alors si l'on est d'accord que l'amour peut tout alors là seulement on pourra dire DIEU PEUT TOUT.
Il y a de l'espoir pour la foi au Bénin. Dieu suscite déjà partout de nouvelles vocations et affermira les anciennes. Réjouissons nous et réveillons-nous pour une évangélisation des profondeurs. Dans sa Miséricorde il nous fera grâce.
Bonne journée à tous.
Sophie
Merci Me Sophie,
RépondreSupprimerEntre-temps, j'aimerais signaler à tous que les contraintes académiques me rendront un peu absent. Sinon je voulais partir de ce que nous venons de partager pour revenir sur le contexte, la signification et les implications d'une excommunication dans notre culture Adja-fon.
Sur ce, j'aimerais demander l'aide urgente du Père Césaire!
Cher Père,
Dans la culture Adja-fon, il existe des événements de la vie qui obligent la famille ou toute une collectivité à excommunier ou mettre en quarantaine un de leurs membres, au cas où celui-ci se rend coupable d'un interdit grave. Pour exemple, l'adultère ou un acte incestueux!
Dans ces cas on parle de:
"E gblé do xwé" ou de "é d'affogbé". Dans ces deux cas, le coupable est écarté de la famille ou de la collectivité.
De telles mesures de dernière gravité correspondent à la culpabilité en question. Or comme nous le savons, par le baptême et les autres sacrements, l'homme entré en alliance avec le Christ, devient membre à part entière de l'Eglise-famille de Dieu. Et cette famille, comme toutes les autres a ses interdits (osu) assortis de sanctions. Dans le cas de nos familles, braver une sanction signifie clairement "dire qu'on ne s'est jamais reconnu membre de la famille"
Veuillez, Cher Père, partir de ces données en présence, pour nous donner LE SENS DE L'EXCOMMUNICATION DANS L'EGLISE. SI VOUS DEVRIEZ FAIRE UNE CATECHESE INCULTUREE SUR CE THEME, COMMENT VOUS Y PRENDREZ-VOUS?
Merci Père Césaire?
P M K
Bonsoir Père,
RépondreSupprimerMerci pour le soutien de ce blog. Message reçu.
Sainte nuit
Césaire
Bonjour les amis
RépondreSupprimerMerci au père Moïse pour sa riche contribution et sa fidélité à ce blog. Nous vous assurons de nos prières pendant votre absence. Que le Saint Esprit vous fortifie et vous éclaire dans vos recherches académiques. Merci également au père Césaire pour avoir pris en compte sa préoccupation.
Nous n'oublions pas Adrienne,Sophie, Emile et Carlos pour leurs riches apports sur la question de l'hégémonie des croyances traditionnelles. Le débat reste ouvert, nous espérons encore de nouvelles contributions.
En attendant, permettez-moi de souhaiter à chacun et à tous, une bonne fête de la Sainte Trinité. Bonne fête des mères à toutes les femmes.
Dieu vous bénisse.
Ponce
BONJOUR, BONNE FETE DE LA SAINTE TRINITE A TOUS ET BONNE FETE DES MERES A TOUTES LES FEMMES.
RépondreSupprimerPERMETTEZ-MOI DE PARTAGER AVEC VOUS (OU DE LE RAPPELER A CEUX QUI L'ONT DEJA LU) LE TEXTE SUIVANT.
"IMITATION DE JÉSUS CHRIST ET MÉPRIS DES VANITÉS DU MONDE
1. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres (Jean 8,12). Ce sont là des paroles de Jésus Christ, paroles par lesquelles il nous exhorte à imiter sa vie et sa conduite si nous voulons trouver la véritable lumière et ne pas tomber dans l'aveuglement des passions.
Que notre principale étude soit donc de méditer la vie de Jésus Christ.
2. La doctrine de Jésus Christ est plus haute que tous les enseignements des saints, et celui qui possède l'esprit du Christ y trouve une manne cachée.
Mais il arrive que bien des hommes qui entendent souvent l'évangile ne sentent en eux qu'un médiocre désir de perfection: c'est parce qu'ils ne possèdent pas l'esprit du Christ.
Qui veut comprendre et se pénétrer pleinement des paroles du Christ doit conformer toute sa vie à la sienne.
3. A quoi bon des discussions théologiques sur la Trinité, si tu manques d'humilité et que par là, tu déplais à la Trinité? Non, ce ne sont pas les discours savants qui élèvent l'âme, mais une vie vertueuse et agréable à Dieu.
J'aime mieux avoir la componction que d'en savoir la définition. Car, même si tu savais par cœur toute la Bible et toutes les sentences des philosophes, à quoi te servirait tout cela sans l'amour et sans la grâce de Dieu?
Vanité des vanités; tout n'est que vanité (Eccl. 1,2), hormis l'amour de Dieu et son divin service.
La plus haute sagesse est d'aspirer au royaume des cieux en ne se souciant pas des vanités du monde.
4. Qu'il est donc vain d'amasser des richesses éphémères et de s'y attacher!
Qu'il est vain d'aspirer aux honneurs et aux situations élevées!
Vain de suivre les désirs de la chair, qui n'apporteront qu'un sévère châtiment!
Vain de souhaiter une longue vie et de ne pas se soucier de bien vivre!
Vain de ne penser qu'aux moments présents, sans souci de la vie future!
Vain enfin de se consacrer à ce qui passe si vite, et de ne pas se hâter vers le lieu de la joie éternelle!
5. Rappelle-toi souvent ce proverbe: L'œil n'est jamais rassasié de voir, ni l'oreille d'entendre (Eccl. 1,8).
Cherche donc à te détacher de l'amour des choses matérielles pour te porter tout entier vers la vie spirituelle. Car ceux qui suivent l'attrait du monde se privent de la grâce de Dieu."
SUIS TOMBEE SUR TOUT UNE SERIE DE TEXTES (DONT J'IGNORE L'AUTEUR EXACT) DANS MES RECHERCHES SUR LE ROSAIRE. J'EN POSTERAI QUELQUES UNS DE TEMPS EN TEMPS.
BONNE MEDITATION ET BONNE JOURNEE DOMINICALE DANS LA PAIX DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST.
YEMI A
Merci soeur Yemi pour le partage
RépondreSupprimer"Qu'il est donc vain d'amasser des richesses éphémères et de s'y attacher!"
"Vain de souhaiter une longue vie et de ne pas se soucier de bien vivre!
Vain de ne penser qu'aux moments présents, sans souci de la vie future!"
Pour moi, c'est un programme de vie. C'est capital d'avoir chevillée au coeur ces sentences qui doivent éclairer nos routes.
Plus particulièrement au Bénin, il nous faut redécouvrir les raisons de notre foi, les motifs pour lesquels nous sommes chrétiens. Je suis chrétien (e) et que toi tu es chrétien (e).
C'est à un enfant qu'on demandait au catéchisme en classe de préparation à la communion: "Toi, tel, pourqoui viens-tu au catéchisme?". Et à l'enfant de répondre " je ne sais pas... Ce sont mes parents qui m'y envoient"...
A priori, si cet enfant avait la possibilité de choisir, il est certain qu'il ne serait pas là, assis à écouter la catéchèse...
Au-delà de cet exemple, il importe de voir cette situation de nombreux catéchumènes, pour la plupart, sous le girond de papa ou de maman qui sont indifférents à la Prole de Dieu, juste parce qu'à la maison, il manque une ambiance, un climat de ferveur et de prières qui prolonger ou anticiper sur la vie de prières à l'église et former la sensibilité spirituelle de l'enfant. Dès lors que l'enfant retourne chez lui, c'est comme s'ils retournèrent à son état préchrétien, sans accompagnement aucun et sans vie de prières ni de modèles. car à peine les parents lui donnent-ils l'exemple de prières. C'est bien compliqué pour la maturation de la foi de l'enfant qui peut grandir dans une ambiance de syncrétisme. Adules, il restera nain spirituellement, comme si sa croissance s'est arrêtée quelque part. Le Père Césaire pourra nous aider à creuser davantage la question.
Beaucoup d'adultes en sont présentement là? Soit ils ont grandi dans un climat de divorce de l'église domestique d'avec l'élise communauté proissiale, soit ils sont restés naifs et puber sur des données pratiques et réalistes liées à la connaissnce de la nature de l'Eglise, le sens profond des vérités révélées, la nature du prêtre... Et lorsqu'il leur arrive d'être confrontés à des contradictions, des objections, des critiques malveillantes sur l'Eglise, soit ils capitulent, soit ils sont faussement "déçus" - faussement parce que c'est une déception qui est reliée à une ignorance couplée d'immaturité de la foi-; soit encore, les deux; et finalement, l'expression de leur foi en prend un coup mortel... Que d'adultes traversent présentement un tel état de vulnérabilité grave, restant à une étape d'adolescence spirituelle où l'air hagard, ils s'étonnent de tout, approuvent tout sans discernement, se laissent manipuler par des idioties les plus sordides. Ils n'ont pas de consistance... Et c'est dommage!
Simon BALE
C'est sur cette base que fleurissent les sectes comme les indifférences religieuses. Pire, si l'enfant catéchumène ne trouve pas un modèle de témoin de foi dans on milieu familial et ne rencontre que des négations en acte de ce qu'on lui a apprit au catéchisme sur la capacité de Dieu à nous protéger contre le démon si nous restons dans sa grâce,il est clair qu'il subisse l'influence du milieu.
RépondreSupprimerEnfin, une dernière observation: A l'âge adulte, ces enfants qui ont accédé aux sacrements sans conviction, qui allaient à la messe sous contrainte ou pr conformisme ou effet de mode retrouvent subitement une certaine ferveur jamais existée avec un tel zèle qu'elle s"éteint, juste le temps que meurt le ou les mobiles qui l'ont générée: ces mobiles sont de plusieurs ordres: besoin de sécurité sociale, recherche d'une maternité heureuse, d'une intégrité physique sans faille, d'une mauvaise expérience suite à une trahison, à un échec sentimental, à un échec scolaire ou professionnel, à des voeux dont on espère la réalisation immédiate...
Une foi qui naît sur des mobiles sociologiques extérieurs à une rencontre personnelle avec Jésus est vouée à la mort. Elle disparit tôt ou tard avec la disparition des mobiles sus cités, à moins d'être touché par la grâce entre temps.
Une rencontre personnelle avec Jésus suppose une expérience personnelle avec lui; une expérience qui ne se réduit pas à ses intérêts personnels, ni à des jugements portés sur les prêtres, sur l'Eglise, notre Mère, sur..., mais une expérience d'amour vécu au coeur de certaines situations de la vie. ces situations peuvent ne pas être forcément positives... Je tiens à le préciser. Mais alors, comment Dieu a pu se dire à moi aucoeur même d'une telle situation. Quels enseignements ai-je tiré en vue d'une plus grande maturation spirituelle à mesure que des situations décapantes de la vie m'arrachent à moi-même, à mes peurs, à mon sentiment de suffisance pour me relier au Seigneur ( Cf les réflexions antérieures du Père Césaire sur un autre blog)...
Nous avons à grandir vraiment dans notre foi pour découvrir la mystique de la croix en nos vies. Sinon, nous allons échouer en des lieux peu recommandables comme une colline... Que Dieu nous en préserve, mes soeurs, mes frères. Je reviendrai très souvent sur ce blog merveilleux. Merci à tous! Bonne journée.
Simon BALE
Merci M. Simon pour cette riche contribution. c'est édifiant! Je salue Mme Yemi. Bonjour au Père Césaire et Moïse, à tous!
RépondreSupprimerAnnie, Suru Lere
« Enfin, une dernière observation: A l'âge adulte, ces enfants qui ont accédé aux sacrements sans conviction, qui allaient à la messe sous contrainte ou pr conformisme ou effet de mode retrouvent subitement une certaine ferveur jamais existée avec un tel zèle qu'elle s"éteint, juste le temps que meurt le ou les mobiles qui l'ont générée: ces mobiles sont de plusieurs ordres: besoin de sécurité sociale, recherche d'une maternité heureuse, d'une intégrité physique sans faille, d'une mauvaise expérience suite à une trahison, à un échec sentimental, à un échec scolaire ou professionnel, à des voeux dont on espère la réalisation immédiate...
RépondreSupprimerUne foi qui naît sur des mobiles sociologiques extérieurs à une rencontre personnelle avec Jésus est vouée à la mort. Elle disparit tôt ou tard avec la disparition des mobiles sus cités, à moins d'être touché par la grâce entre temps »
Vous avez raison M. Simon et moi j’en ai fait l’amère expérience. En Algérie, j’ai été obligée de me convertir à l’islam (cf mon post dans la rubrique témoignage). Dieu merci aujourd’hui j’ai repris les chemins de l’Eglise, mais je n’ai pas encore le sentiment d’une foi solide et cela m’inquiète vraiment.
Même s’il est vrai qu’on regrette ses péchés et qu’on renoue avec l’Eglise à travers les sacrements de réconciliation, l’Eucharistie et autres, même si nous supportons stoïquement les difficultés et les désillusions le regard toujours fixé sur le Christ, on finit toujours par abandonner lorsque le Christ ne vous a pas « touché ». Ce n’est pas nous qui décidons du jour ni de l’heure de la rencontre fatidique avec le Christ ! A moins que je me trompe.
C’est le titre « amitié et rencontre avec Jésus par l’Eglise » qui m’a attiré. Et je suis ce blog de près, espérant impatiemment ce jour, cette rencontre. Je voudrais savoir comment puis- je arriver à ce niveau de vie intérieure amicale avec Jésus.
Chantal
Je réagis rapidement à cette préoccupation de ma soeur Chantal avant de passer à un autre volet en réponse à un souhait exprimé par le Père Moïse sur ce blog le 24 Mai dernier au sujet du sens de l'excommunication dans l'Eglise partant de nos traditions.
RépondreSupprimerChantal, ma fille, la rencontre avec Jésus suppose une attitude d'ouverture à l'expression de l'amour autour de toi comme une certaine culture du regard de la foi sur les évènements quotidiens de la vie. Ce n'est pas de la devinette ou bien cette tendance à la superstition qui consiste à interpréter erronément certains évènements de la vie en lesquels on voit des décisions ou des sentences venant de Dieu. Par exemple, qu'un proche meure, ce n'est ps de la volonté de Dieu qu'il meurt; mais c'est que, en tant que créature finie et limitée, il est appelé à faire l'expérience d'une réalisation complète du Bonheur, l'expérience des Béatitudes dans un face à face avec Dieu. C'est d'ailleurs pourquoi, certains, à l'article de la mort, disent 'je ne meurs pas, j'entre dans la vie". Mais avant qu'il n'en vienne à cette conclusion, à cette approche mystique de la mort, ils ont déjà fait une expérience intime avec Jésus; ils savent de Qui il s'agit; ils savent aussi qu'ils ne parlent pas en l'air quand ils disent qu'ils ne meurent pas; le verbe 'mourir' étant le concept d'un langage humain structurellement limité qui veut traduire une réalité phénoménologique immédiate qui échappe à ses prises. Si toi et moi, nous n'avons pas encore reçu cette grâce de faire leur expérience avec Jésus, nous ne comprendrons rien à ce langage comme nos frères de Sovidji qui peinent à comprendre ce que signifie la mystique d'une rencontre personnelle. Tant que l'expérience n'est pas faite, cette expression 'amitié et rencontre avec Jésus par l'Eglise' restera de vains mots fastidieux... des mots appremment inopérants à côté des souffrances de ces âmes qui, disent-elles, parce que déçues
de leur foi, s'en vont sur une colline ou dans une secte. Tu conviens; c'est parce qu'elles n'ont jamais rencontré Jésus dans leur vie. C'est tout simple.
Mais à quels signes peut-t-on savoir qu'on a rencontré Jésus?
Je commence par répondre à cette question en commençant par la négative.
En découvrant que des épreuves dans sa vie ont concourru à un bien. n'est-ce pas que c'est paradoxal? C'est la logique de la croix qui fonde la forme de cette rencontre.
Plusieurs témoignages sur ce blog l'illustrent fort bien. Tu peux les relire. C'est à l'issue de certaines épreuves de la vie qu'ils ont fait l'expérience de Jésus. Cela m'amène à donner la deuxième forme de rencontre lumineuse avec Jésus.
C'est lorsque je fais une ou des expériences de mes propres limites. Ce peut-être pendant une épreuve de maladie, une épreuve de trahison, une épreuve d'indigence, une épreuve de détachement brusque d'un être cher... C'est l'expérience de mes impuissances. Personne ne peut y rémédier, fût-il le plus puissant des charlatans ou marabouts... Dieu est là.
Césaire
Mais si Dieu est là, une telle Présence n'est pas forcément un signe de guérison physique. Sa Présence peut se traduire par le don de la Force à surmonter fcilement l'épreuve. Il ne faut pas confondre cette grâce avec un optimisme béat qui a vite fait de nous plonger dans le désespoir et le découragement. Ce sentiment est d'ordre psychologique tandis que le don de la Présence de Dieu se traduit plutôt par une paix surnaturelle, une certaine sérénité que rien n'ébranle face à l'épreuve. Il est là, dans le secret de ton coeur.
RépondreSupprimerAinsi Il te guérit intérieurement, te communique une telle douceur intérieure que plus rien ne vaut. Oui, c'est Dieu qui supplée à tes limites et t"accompagne dans l'épreuve.
Un autre mode de présence, c'est que, à moins de résister à ce que tu ressents, il y a une certaine attirance que tu éprouves à rester en sa présence, à écouter des chants de louange, à lire la vie des saints, à t'intéresser à la prière. Il est là, le Seigneur et suscite en toi ce désir de Lui. Même si, au coeur des épreuves, tu ne vas à l'église ou tu ne pries que dans l'intention d'être satisfait, ce n'est pas grave. Il est là. Avec le temps, si tu ne rebroussais pas chemin librement ou par néglicence et paresse, que tu sois satisfait ou non, il, le Seigneur, purifiera tes premières motivations, épuer ton désir égoïste et te donnera de commencer à l'aimer sans motifs. Tu ne l'aimeras plus 'parce que', mais tu l'aimeras en tant que ce qu'Il est pour toi, un Ami, un Confident, un Compagnon.
Il est arrivé que des personnes sanglotent devant Jésus au Saint Sacrement. Ce n'est pas anodin. C'est une touche mystique d'amour. Après un tour d'horizon de leur vie, leurs infidélités, ce qu'ils ont pu oser faire et dire contre Jésus, contre son Eglise, contre ses prêtres et voyant leur propre vie de misérable, elles sont perdues dans un océan d'amour qu'elles savent ne pas mériter. Ou que c'est un charisme, 'celui des larmes' de Pierre, conscient de ses indignités devant le divin Amour du Maître...
j'avance là des pistes que vous pouvez explorer non de façon mathématique ni forcée, mais de mnière souple en vous sentant aimer par Jésus aussi bien dans les souffrances, dans les peines que dans les moments de joie. Tenir toujours en équilibre ces deux bouts. car l vie du chrétien n'est ps faite que de merveilles. Qui vous dit le contraire, vous séduit par le fantasme d'un merveilleux fleuri vous ment et vous fera égarer à coups sûrs. L'authenticité du cheminement chrétien, ce ne sont pas les miracles, mais c'est la croix du Christ. c'est la preuve qui vient authentifier que Dieu nous aime jusque dans l'obéissance à son Père et dans son Sacrifice sanglant pour nous. Il n'y a pas de plus grande preuves que de donner sa vie pour ceux qu'on aime... L'absence de la croix- je ne parle pas de l'objet, mais de la mystique-, c'est le signe que le trompeur est dans nos périmètres immédiats et qu'il ne tardera pas à nous séduire par ses mensonges "ensoleillés"... A suivre!
Césaire
Je réponds à la question maintenant par la positive.
RépondreSupprimerC'est le discernement le plus facile d'un signe indiquant ma rencontre avec Dieu.
Ce disant, Je pense ici aux miracles spectaculaires de guérison physique, de conversion, d'amitié renouée avec un (e) ami (e) après rupture, d'une solution rapide de ses problèmes... C'est, en réalité, un premier niveau de rencontre. Et c'est ce que nous aimons. Nous préférons même que le Seigneur s'en tienne à cette forme de rencontre plutôt qu'à celles qu'on vit au coeur d'une souffrance, d'une épreuve... En attendant cela, nous préférons déserter d’abord les lieux pensant de façon illusoire qu'on pourrait le rencontrer ailleurs. Quelle en est la garantie? C'est la vraie question. Celle que posent à notre foi chrétienne chancelante aussi bien le phénomène des sectes que celui de Banamè.
Je finis en précisant que le but de notre rencontre avec Jésus, c'est débord pour une rencontre d'amour entre deux amis. L'Amour ne supprime pas la souffrance. toutes rose a d'épines. Mais la vertu de l'amour avec Jésus, c'est de cheminer avec Lui à travers les croix de cette vie pour triompher du Mal avec Lui. Les miracles, sous ce rapport, restent le signe d'une anticipation dans la temporalité de cette victoire sur le mal et la mort. Je reviendrai plus tard sur la question de l'oraison, instrument indispensable du chrétien pour se conserver par la grâce au contact du foyer brûlant d'amour qu'est Jésus.
Césaire
A en venir maintenant à la question du sens de l’excommunication dans l’Eglise en partant de l’approche anthropologique de la famille, dans l’univers culturel adja-fon, par exemple, il me plait bien de retourner à la notion de sacralité de la famille dans ce milieu.
RépondreSupprimerD’un point de vue rituélique, le sujet fon est perçu comme un être de relations ; un être dont la personne n’est pas singularité, mais un tout inséré dans une communion, une chaîne comme projeté dans un espace d’harmonie et de cohésion qui définit de façon essentielle et par analogie et son corps, et l’enclos où il vit et le cosmos. Sous ce rapport, le cosmos, comme le corps ou l’enclos parental ( la maison), est, en dernière instance, une « situation », un système de conditionnements qu’on assume et qu’on interprète en cas de dérèglements du corps, par exemple, comme la conséquence d’une vulnérabilité à laquelle expose soit une violation d’interdits soit une rupture d’avec la chaîne de solidarité familiale et ancestrale, symbolisée par le sang, source de vie et principe d’unité.. Il existe ainsi une certaine analogie entre le corps –agbaza chez le Fon-, l’enclos parental ( le xwé en langue fon ou la maison) et le cosmos dont tiennent compte les rites d’intégration à la naissance, ceux accompagnant le sujet Fon durant son existence sur terre, et ceux marquant son intégration post mortem.
La perception qu’a donc le fon de la famille est si profonde que tout dérèglement personnel peut être interprété comme un signe de trahison, de violation d’interdits « é du su », et entraîner, par conséquent, un châtiment d’extrême gravité que traduit l’exclusion de la famille ou l’excommunication ; une excommunication qui, avant d’être formelle, existe déjà de façon latente, mais réelle du fait même de la rupture d’avec l’ensemble des membres de la famille, de la perturbation de la cohésion familiale ; ce qui traduit une éventualité de dérèglements biopsychiques selon la l’étiologie de la cosmogonie fon. Il revient alors de s’assurer si c’est un conflit ou la violation d’un interdit qui aurait conduit à d’éventuels malheurs s’abattant sur l’intéressé.
De là, la nécessité de réparation de la faute et de réconciliation avec ses frères, les ancêtres, même à la mort, par la médiation d’un sacrifice dont la fonction est de substituer la victime par un bouc émissaire et de rétablir ainsi la communion par la libation du sang qui, pour le fon de l’aire culturelle Adja-Fon, est le siège de la vie, de la force vitale. Si une telle démarche de réparation n’est ps envisagée, non seulement on exclue le délinquant de l’enclos parental, mais c’est qu’il est renié par les siens avec retrait de tous ses droits et privilèges. On ne peut plus l’identifier avec son « Ako », symbole panégyrique du clan auquel tous les fils de ce clan, quelle que soit leur position spatio-temporaire, se reconnaissent, s’identifient et s’unissent dans la joie comme dans l’épreuve.
Césaire
A travers ces prémices pré-chrétiennes, on peut percevoir nettement le sens de l’Eglise qui est famille de Dieu réunie autour de Jésus dont le sang circule dans nos veines par notre baptème où nous devenons membres à part entière de cette grande famille des enfants de Dieu et surtout pr l’Euchristie. Incorporés à Jésus par le bptême, son Corps nous nourrit et nous unit autour d’une même nourriture. On peut dire que notre foi que nous professons, c’est notre symbole identifiant. Je n’oserai ps dire notre « Ako ». Mais quelque part, « Ako » suppose aussi Alliance. « Mi jè ako a Jesu ». Nous sommes entrés en Alliance avec Jésus, notre Frère, par le baptème. Dès lors que l’Alliance est scellée, il ne peut plus avoir trahison sous aucun prétexte ni violation de l’interdit d’amour ; qui pertube la cohésion d’ensemble. Qui s’exclut de ce lien de consanguinité et de concorporation se refuse, par le fait même, de bénéficier des grâces liées à notre vivre ensemble en famille, à la maison, et s’excommunie. Il se met hors de la communion vitale qui nous protège tous contre la mort liée à la désunion et la rupture de la source de vie en Dieu. On dirait que celui-là est un « agavi », enfant illégitime, en qui on ne reconnait plus son sang. Un tel enfant, si rien n’y fait, est suivi de la malédiction. Car il retourne à l’état de nature et devient un étranger sans racines. On se demande s’il a jouit d’une intégration suffisante dans le cocon familial. ‘E fo yesu a »/
RépondreSupprimerDe là, la nécessité de réparation de la faute et de réconciliation avec ses frères et avec Dieu en Eglise famille de Dieu ; Voilà le sens de l’excommunication dans l’Eglise qui est famille de Dieu.
Que penser alors de ceux qui bravent le décret de l’excommunication ?
D’abord ceux-là n’ont jamais compris le sens de leur baptème ni celui de l’Eglise.
Ensuite, braver sa famille prétextant que les membres sont mauvais et qu’on ne veut plus d’eux, c’est ne rien comprendre ; mieux, c’est aller à une mort certaine faute de source à laquelle se retrouve reliée mon cordon ombilical. Je m’en tiens à ces implications quitte à les poursuivre plus tard. Bonsoir Père Moïse et sainte nuit à tous.
Césaire
J'ai un ami qui aime répéter: "Oh! Doux Jésus!" Voilà également mon cri de satisfaction devant cette Explication claire et lumineuse, par laquelle le Père Césaire vient de répondre à ma demande. OH DOUX JESUS!
SupprimerMerci Père!
Prions toujours pour nos fidèles, afin que Dieu les affermisse dans la foi, et les aide à demeurer fidèles aux engagements baptismaux!
ENCORE MERCI ET BONNE FETE DU SAINT SACREMENT!
P M K
SupprimerQuelle lumineuse pensée? Infini merci Père Césaire.
RépondreSupprimerJerôme
Juste avant de m'endormir, j'ai voulu faire un tout sur notre blog histoire de m'imprégner un peu des belles prières qui y sont postées par les soeurs. Surprise!!
RépondreSupprimerPère Césaire si seulement vous saviez ce que vos explications m'apportent personnellement, si seulement vous saviez.....Un seul mot merci merci mille mercis.
Je constate que Jerome est aussi en éveil! Cher frère Jérôme bénissons le Seigneur et prions pour nos abbés.
Sainte nuit à tous! Je reviendrai sur le sujet demain
Sophie
Bonjour tout le monde et merci au Père Césaire pour la réponse à notre sœur Chantal. Que DIEU vous bénisse. Sœur Chantal, c'est aussi cela l'AMOUR de DIEU.
RépondreSupprimerVous avez dit avoir été attirée par le titre de ce blog, que DIEU vous bénisse ma sœur car IL vous a déjà touché. Les frères et sœurs intervenant sur ce blog, les Pères (car d'autres pères s'ajouteront bientôt aux Pères Césaire et Moïse) sous l'inspiration du SAINT-ESPRIT répondront à vos inquiétudes. Restez ouverte à La Parole.
"Tout concoure au bonheur de celui qui croit en DIEU"
Voici quelques paroles (entre autres) du Père Césaire sur les signes de la rencontre avec JESUS-CHRIST que je me permets de vous répéter ici: "En découvrant que des épreuves dans sa vie ont concouru à un bien. n'est-ce pas que c'est paradoxal?...L'Amour ne supprime pas la souffrance. toutes rose a d'épines. Mais la vertu de l'amour avec Jésus, c'est de cheminer avec Lui à travers les croix de cette vie pour triompher du Mal avec Lui."
Etre avec JESUS-CHRIST ne nous épargne pas des problèmes de la vie.
Lisez aussi la Bible mais avec un cœur innocent, simple pas comme un livre académique, mathématique.
Je reviendrai sur le post vraiment intéressant du frère Simon sur les catéchumènes et la Parole de DIEU.
Bonne journée dans la Paix de Notre Seigneur JESUS-CHRIST.
YEMI A.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe Seigneur nous attend. Et quand nous le cherchons, nous trouvons cette réalité : c’est lui qui nous attend pour nous accueillir, pour nous donner son amour. Et c’est une telle stupeur dans ton cœur que tu as du mal à y croire, et c’est comme cela que la foi grandit ! Par la rencontre avec une personne, par une rencontre avec le Seigneur. Certains diront : « Non, moi, je préfère étudier la foi dans les livres ! ». C’est important de l’étudier, mais attention, cela ne suffit pas ! L’important, c’est la rencontre avec Jésus, la rencontre avec lui, et cela te donne la foi, parce que c’est précisément lui qui te la donne!
Les pistes que vous a généreusement fournies le père Césaire( salut fraternel à lui),pour vous aider à savoir si vous l'avez rencontré sont intéressantes. Et moi j'ajouterais ceci en m'adressant à la sœur Chantal: " Chantal, vous l'avez déjà rencontré, mais vous ne l'aviez pas reconnu"!.
Si Jésus ne vous avait pas touché jamais vous ne pourriez dire " je n'ai pas le sentiment d'avoir une foi solide et cela m'inquiète vraiment". Reconnaître la fragilité de sa foi et chercher à grandir spirituellement au sein de l'Eglise est pour moi la preuve que vous avez été touchée par Lui. Faites un peu plus attention aux détails de votre vie, et c'est sûr que vous verrez que le Christ avez déjà répondu à votre appel mais vous ne l'aviez pas entendu.
Comment faire pour vaincre la fragilité de la foi ? Le plus grand ennemi de la fragilité c’est la PEUR. Mais n’ayez pas peur ! Nous sommes fragiles, et nous le savons. Mais lui, Il est plus fort ! Si tu vas avec lui, il n’y a pas de problème ! Avec le Seigneur, nous sommes sûrs. La foi grandit avec le Seigneur, justement de la main du Seigneur ; cela nous fait grandir et nous rend forts. Mais si nous croyons pouvoir nous débrouiller tout seuls… Pensons à ce qui est arrivé à Pierre : « Seigneur, je ne te renierai jamais ! » (cf. Mt 26, 33-35) ; et ensuite, le coq a chanté et il l’avait renié trois fois ! (cf. vv. 69-75).
Réfléchissons : quand nous avons trop confiance en nous-mêmes, nous sommes plus fragiles, plus fragiles. Toujours avec le Seigneur ! Et quand on dit « avec le Seigneur », cela signifie avec l’Eucharistie, avec la Bible, avec la prière… mais aussi en famille, avec notre maman, avec elle aussi, parce c’est elle qui nous amène au Seigneur : elle est notre mère, elle sait tout. Et donc prier aussi la Vierge Marie et lui demander, comme à une maman, qu’elle me rende fort.
Ravi de partager cet espace avec vous chers amis. Il est important et vital pour le chrétien de grandir dans la foi et poursuivre en toute humilité et disposition intérieure son cheminement avec Jésus-Christ dans l'Eglise. Aimez l'Eglise et laissez-vous guider par elle!!
François (depuis le Canada)
Je salue la soeur Yemi pour sa contribution et je remercie la soeur Chantal dont le post nous a valu l'excellente formation du Père Césaire sur comment savoir qu'on a rencontré Jésus dans sa vie.
RépondreSupprimerJ'avoue que j'ai été particulièrement touchée par ce post. Car j'ai revu en un éclair les circonstances précises de ma vie où le Seigneur m'a tendu la min et a engagé avec moi une grande relation d'amitié.
Père merci.
Un élément sur lequel je voudrais revenir, c'est l'expérience de nos limites personnelles, de nos limites existentielles où Dieu se dit à nous. Vous avez dit Père:
"Même si, au coeur des épreuves, tu ne vas à l'église ou tu ne pries que dans l'intention d'être satisfait, ce n'est pas grave. Il est là. Avec le temps, si tu ne rebroussais pas chemin librement ou par néglicence et paresse, que tu sois satisfait ou non, il, le Seigneur, purifiera tes premières motivations, épuer ton désir égoïste et te donnera de commencer à l'aimer sans motifs. Tu ne l'aimeras plus 'parce que', mais tu l'aimeras en tant que ce qu'Il est pour toi, un Ami, un Confident, un Compagnon.'
Et c'est vrai. je suis aussi entrée progressivement dans cette pédagogie de Dieu; une pédagogie, je vous l'avoue, décapante. Car il fallait apprendre avec lui que l'Amour ne supprime pas la souffrance, que sa présence à nos côtés n'immunise pas contre les piques de la vie, les épreuves... La soeur Yemi est revenue lç-dessus. Ce n'était nullement facile pour moi qui vous écris. C'est par pures grâces que, à la suite d'une série d"épreuves, j'ai fini par découvrir Celui à qui j'avais affaire. Mais un Dieu pleinement Homme et un Homme pleinement Dieu; dont la puissance ne se déploie que dans nos faiblesses. Père Césaire, jusque là je n'ai jamais saisi le sens d'un tel paradoxe. Je le comprendrai plus tard, certes, mais avec une autre profondeur inouïe hier avec votre post:
'L'authenticité du cheminement chrétien, ce ne sont pas les miracles, mais c'est la croix du Christ. c'est la preuve qui vient authentifier que Dieu nous aime jusque dans l'obéissance à son Père et dans son Sacrifice sanglant pour nous.'
C'est cela qui donne du sens au réalisme chrétien, distingue notre foi d'une idéologie comme celle professée dans les Nouveaux Mouvements religieux dits de l'évangile de prospérité ou bien à Sovidji. Ce n'est pas du millénarisme...
Je poursuis avec joie ma découverte graduelle de Jésus qui n'a pas fini de me dire tout ce qu'Il est.
Pr Pascaline GADJA
Un autre volet de votre réflexion a porté sur le rapport du sens de l'excommunication dans l'Eglise avec celui de l'exclusion dans notre tradition; une exclusion qui est véritablement une excommunication; cr on te met hors de la communion familiale. Si seulement on avait conscience de ce qu'est l'Eglise, de ce à qoui on s'engage par le baptême, je ne pense pas qu'on se permettrait des bêtises du genre "braver un décret"... Manifestement, ceux et celles qui s'adonnent à cette pratique honteuse n'ont aucune idée du sens qu'une telle attitude revêt; ainsi que des conséquences qui en découlent... Je ne suis pas superstitieuse... Loin s'en faut. Mais, face à certains évènements de l'histoire, on peut s'empêcher de s'interroger, de tirer des leçons pour construire le présent... Il y a forcément comme une malédiction qui acommpagne l'excommunié, non pas que Dieu se serait vengé de lui; non; mais que tout simplement il y a des conséquences logiques qui sont liées à un abus de sa liberté. L'exemple d'Adam et d'Eve, exclus du jardin d'Eden, excommuniés de la communion d'avec Dieu, devrait nous interpeller. On connait le sort du premier excommunié du Bénin; puisque l'Eglise n'est pas à sa première sentence d'une si extrême gravité... On sait comment il a fini... Dans un accident de circulation alors qu'il se déclarait le plus puissant des guérisseurs et visionnaires de Dieu... Je nomme personne. Maiis je connais l'histoire de mon Eglise au Bénin. Juste une culture, juste un peu de curiosité et on éviterait de répéter les erreurs de l'histoire.
RépondreSupprimerL'analyse du Père Césaire à ce sujet est on ne peut plus percutente.
Que Dieu nous préserve tout simplement des conséquences fâcheuses liées aux malédictions rattachées à notre abus de liberté. Qu'il nous prenne en pitié.
Je porte ma soeur Chantal dans la prière. Salut à Sophie. Bonsoir à tous.
Pr Pascaline GADJA
Pr merci pour votre contribution. Un infini merci au Père Césaire. Merci de nous accompagner sur ce blog, cher Père.
RépondreSupprimerSaint Pio, prie pour nous!
Karl
On ne songe pas toujours aux malédictions et aux conséquences fâcheuses liées à notre agir... On pense que comme tout nous est permis, tout nous est profitable... Et des gens se permettent même de désacraliser le sacré, de s'amuser avec des choses sacrées. Plus de crainte de Dieu! é non vlè ordination! Quel drame! Je ne consolerai personne au moment venu... merci Professeur de nous rappeler le sort de l'autre. Par respect pour sa mémoire, je ne prononce pas non plus le nom. Mais aux jeunes générations, allez consulter l'histoire.
RépondreSupprimerUn décret d'excommunication, ce n'est pas un tour de mot ni un jeu d'enfant... Si seulement l'Eglise pouvait l'épargner aux délinquants... !
Merci aux initiateurs du blog, aux pères qui interviennent.
Xavier K.
Bonsoir les amis. Merci pour tant de partage. On en a besoin vraiment. Je voudrais remercier les initiateurs du blog et partager ici avec les lecteurs le résultat d’une petite investigation .
RépondreSupprimerL’Eglise, notre Mère, est sage. Sa sagesse s’est accrue au long des siècles sur la base de ses expériences multiséculaires. Elle a vu nombreux de ses enfants devenus ‘nougbèhin’, - je m’excuse du peu - cela veut dire des ‘insupportables ‘ pour tout ou rien. Manque de sagesse de ces enfants devenus délinquants du jour au lendemain. Mais elle est restée sage, sereine, inébranlable. Car sa foi est bâtie sur du roc. Elle a vue Arius, un prêtre de l’Eglise catholique, nier délibérément que Jésus est Dieu, tombant ainsi dans une hérésie sans précédent… Arius a disparu avec ses partisans. Elle a vu un certain Montan, un prêtre aussi, tourmenté par le démon, déclarer qu’il est l’incarnation de l’Esprit-Saint un peu comme à Banamè. A sa suite, deux jeunes femmes un peu comme Viscentia et Nicole aujourd’hui. Montant est mort et lui avec son montanisme qui avait pris une ampleur tel qu’elle a provoqué la chute de grands hommes de foi, de beaucoup de chrétiens ( Cf. le récent article du Père Edouard ADE dans la Croix du Bénin). Elle a vu un certain Nestorius, prêtre également, tourmenté, déclarer que Marie n’était pas Mère de Dieu… Il y a eu des chrétiens qui y ont cru. Cela s’est transformé en secte et puis après rien. Il y a eu Luther, prêtre de l’Eglise catholique ; il y a eu Calvin, prêtre aussi, il y a eu… il y a eu… Tous, sinon la plupart, étaient des prêtres. De grands théologiens en plus… Très redoutables dans leur pensée, et dans leur capacité à subjuguer la foule par des prétendus miracles… Mais l’Eglise a tenu ferme et bon. Sa sagesse s’est renforcée sur la base de ses expériences. Des crises qui l’ont secouée, elle tirait des leçons pour l’avenir. Et Dieu tissant avec elle, son Epouse, son histoire à la fois humaine et divine.
Emile Z., journaliste
Lorsque je consulte le Droit de l’Eglise, je me rends compte , et le Père Césaire ou le Père Moïse me rectifiera si je suis dans l’erreur, je me rends compte que le Droit a été élaboré à partir de ce cheminement de l’Eglise notre Mère. Dans le Droit canonique, j’ai remarqué avec quelle extrême prudence l’Eglise a recommandé à nos Père les évêques de choisir pour le ministère d’exorcisme un prêtre intègre et « sérieusement éprouvé ». Cela a retenu mon attention : ‘sérieusement éprouvé » . Dans cette expression, on voit nettement la sagesse de l’Eglise qui, partant de certaines expériences sur la capacité du démon à jouer des prêtres en certaines circonstances, présume qu’il faut pour un tel ministère à risques un prêtre qui soit ‘sérieusement » éprouvé, donc un prêtre dont le sens de l’humilité et de prudence a été éprouvé sérieusement. Ce qui laisse entendre que le charisme seul ne suffit pas, selon ce que certains pères m’ont confié. « Il faut que celui qui est appelé à exercer ce ministère difficile soit suffisamment humble et avisé dans ses jugements, patient et perspicace pour pouvoir déjouer les stratèges du démon qui joue d’abord sur l’orgueil de l’exorciste, les gloires, les célébrités et les succès que lui procure l’exercice de cette pastorale des malades », confient d’autres. D’autres encore m’ont conté dans quelles circonstances particulièrement pénibles on a dû demander à certains de leurs confrères exorcistes nommés de suspendre toutes activités sans motifs majeurs ni empêchements canoniques alors qu’ils étaient « au sommet de leur gloire » ». A quoi cette mesure sert-t-elle, ai-je demandé. Et à un prêtre de me réprondre « c’est juste une mesure préventive qui sert à contrôler l’état de stabilité spirituelle du Prêtre ; à s’assurer que ses petits succès ne l’ont pas enivré entre temps. Au point que de se détacher de ce ministère lui semble devenir une épreuve, une mort intolérable ». Alors, si celui-ci obéit promptement sans rechigner, c’est bon signe. Dans la plupart des cas, d’après mes investigations, on lui redonne la faculté de continuer. Au cas où obéir à l’injonction de l’évêque lui deviendra un supplice, un calvaire, au point d’induire des interprétations erronées comme ‘il est jaloux de moi », alors, il y a mauvais signe. Alerte rouge ! ça clignote « danger ». Infiltration de l’Ennemi dns le camp adverse avec le signe auquel on le reconnait à première vue : la désobéissance. Ailleurs, il semble que le cas a été observé, « mais pas avec autant de déconfiture de l’esprit, des puissances de l’âme, altérant du coup la liberté de jugement de la victime » comme c’est le cas présentement. Au Bénin, l’Abbé Vigan serait le premier à s’enliser ainsi sans possibilité pour l’heure de relève à partir de certains conditionnements sociologiques et psychologiques, ont confié des spécialistes. D’où une autre interrogation : Ce prêtre a-t-il été jaugé sérieusement sur la base de ces vertus avant d’être nommé ? A-t-il jamais été éprouvé ? En arrière-plan à ces interrogations, tout semble porter à croire qu’il a recherché ce ministère et a fini à avoir gain de cause après des échecs. Sans doute a-t-il donné des preuves extérieures de sa bonne foi simulant l’honnête et le sérieux ? Les données actuelles n’infirment point cette hypothèse… Je reviendrai sur la suite des investigations.
RépondreSupprimerEmile Z, Journaliste
Je viens de prendre prt à un documentaire M. Emile. J'ai eu droit à un documentaire. C'est intéressant. merci.
RépondreSupprimerJerôme
Merci M. Emile. A vous lire, je note que vous avez vraiment pris le temps de cerner la problématique de la situation. C'est professionnel. Je pense que cela mérite un bravo. Ce qui me satisfit, c'est le sens philosophique qui se dégage de vos investigations. Aller toujours du phénomène au noumène... C'est important. Quelle approche devons-nous avoir du phénomène comme obsevateur et spécialiste des sciences humaines et de communication? En voilà une illustration. De l'intérieur, comment peutèon percer le phénomène pour en découvrir les vraais mobiles, surpaasant toutes réactions épidermiques et grégaires faites de jugements faciles et naïfs, de sensibleries religieuses... Merci pour le post. Les réflexions doivent se poursuivre/ Sainte nuit à vous!
RépondreSupprimerPr Pascaline GADJA
BRAVO! M. Emile je confirme : vous êtes professionnel.
RépondreSupprimeret vos investigations sont bien fondées puisque j'ai l'impression que vous avez vraiment interrogé des prêtres sur le sujet. bravo Bravo Bravo. on ne lâche pas l'affaire...
un clin d'œil au Pr. Sainte nuit à tous
Sophie
Bonjour les amis!
RépondreSupprimerO Seigneur l'amour de Toi me dévore!!! Bénis les initiateurs de ce blog pour le travail de fond qu'ils abattent en toute discrétion.
Dimanche prochain nous fêterons ta présence dans le Saint-Sacrement!!!
Chers amis je nous invite à entonner cet hymne à la gloire de notre Dieu :
"Tantum ergo Sacramentum Veneremur cernui: Et antiquum documentum Novo cedat ritui: Praestet fides supplementum Sensuum defectui. Genitori, Genitoque Laus et Jubilatio, Salus, honor, virtus quoque Sit et benedictio: Procedenti ab utroque Compar sit laudatio. Amen."
TRADUCTION
"Un si auguste sacrement, Adorons-le, prosternés ; Que les vieilles cérémonies Fassent place au nouveau rite ; Que la foi de nos cœurs supplée Aux faiblesses de nos sens. Au Père et à son Fils unique, Louange et vibrant triomphe ! Gloire, honneur et toute-puissance ! Bénissons-les à jamais ! A l'Esprit procédant des deux, Egale adoration. Ainsi soit-il."
Mon cœur exulte de joie, et tout mon être tressaille à chaque fois que cet hymne est exécuté.
Par la décharge spirituelle émise par l’image du Très Saint-Sacrement sur ce blog , que les ondes pernicieuses soient brouillées ; que les écailles qui couvraient les yeux des incrédules dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence tombent, afin qu’ils perçoivent l’Illumination de l’Evangile et reconnaissent que Jésus Christ est Seigneur.
Sophie
AMEN AMEN AMEN
RépondreSupprimerAMEN AMEN AMEN!!!
RépondreSupprimerYEMI A.
"L’Eglise invite sans cesse les fidèles à la visite fréquente et à l’adoration du Saint-Sacrement. C'est en adoration devant le Saint-Sacrement que nous pouvons approcher du Sauveur en personne, vivant ; le voir, lui causer ; sans cette présence, le culte devient une abstraction. Par cette présence, nous allons à Dieu directement, et nous l'approchons comme pendant sa vie mortelle."
RépondreSupprimerPlusieurs fois je suis revenu sur cet extrait du texte publié en debut de cette rubrique pour méditer sur le sens de l'incarnation du Seigneur, sur Sa Présence au milieu de nous, son Amitié avec moi. Demain, c'est la solennité du Saint-Sacrement. Ma prière est que le Seigneur suscite davantage en nous le désir de l'adorer et de l'aimer dans son Très Saint Sacrement. J'en profite pour remercier les Amoureux de l'Eglise pour les méditations et la présentation des textes de la semaine dont nous avons droitv chaque semaine. Bonne fête à Yemi, au Professeur Pascaline à nos Pères, à Sophie, à Jean-Arno, à tous!
Annie, Suru Lere
Bonsoir à tout le monde, heureuse de découvrir le blog. Je voudrais demander au Père Césaire de nous parler des pièges du démon, spécifiquement par rapport à notre manière de vivre la foi au Bénin et de la position de l'Eglise par rapport aux prières pour l'obtention de la guérison. A lire un ami sur un autre blog, il trouve que l'Eglise est impuissante devant le fléau de la sorcellerie, raison pour laquelle il semble courrir pour aller même à des sottises sans réflexion. L'Eglise doit-elle faire de la pub pour une promotion de la lutte contre la sorcellerie? Merci à M. Emile pour les résultats de ses investigations.
RépondreSupprimerMéthode KLINPIN
Je suis très flattée de découvrir ce blog. Merci aux initiateurs. Mon nom, c'est Jeanne KODJO. Je suis préoccupée par le phénomène de Banamè et j'aimerais qu'à la veille de cette fête du Saint Sacrement nous prions à cette intention et que nous offrions cette situation qui secoue la foi des faibles au Seigeur. J'en porofite pour poster une réaction que j'ai eu sur un autre blog en réaction contre les propos d'unb Monsieur qui se fait appeler "propagantiste"... et moi je dirai du faux. car j'ai une idée des dessous de cette pagaille qui ne dit pas son nom.
RépondreSupprimerEn tant que prophète, par notre baptême, on doit dénoncer le mal, mon cher. Donc, rassure toi, les bons chrétiens ne seront jamais fatigués de vous dénoncer. Courage à Eric et à Odile. Vous avez mon soutien...
Vous figurez-vous? Une Viscnetia, connue et avec qui nous avons fréquentée, une fille très impolie et malade avec ses crises successives, déclarer du jour au lendemain incarnation de Marie puis incarnation de Dieu. Je n'en crois pas à mes yeux... mdrrrrrrrrrrr! A peine imaginable? Comment s'est-elle métamorphosée? De Viscentia, elle passe à une certaine Parfaite, et de Parfaite à l'incarnation de Marie et on la comparait même à la statue de Marie et de Marie, c'est maintenant l'incarnation d'un certain esprit saint... Amis lecteurs, imaginez-vous ma stupéfaction?
Viscentia dieu? mdrrrrrrrrrr. Une malade, et par surcoit, une impolie caracérisée, très arrogante? Et c'est un ancien prêtre qui crée tout ça, lui qui est censé relever des chancelants comme ce Marcel pour les libérer de leur hantise de la mort? Inimaginable!
Enntre temps, je lis sur le blog des restriictions: Viscentia serait devenue comme tout baptisé le temple de l'Esprit Saint, donc c'est l'Esprit-Saint qui prendrait possession de son corps et non pas elle-même qui soit dieu. J'ai dit enfin: un moment de lucidité. Mais durera-t-il longtemps? Je ne pense pas. Si Viscentia est temple de l'Esprit Saint comme tout baptisé, quel est le sens du mot incarnation utilisé avec toute la fiction film qu'on a tentée de créer autour de sa pauvre personne... Qu'est-ce que vous avez de l'audace? INCARNATION! Les Pères sont là pour me rectifier si je me trompe. Il vaudrait mieux pour vous, s'il s'en trouve encore un de sensé parmi vous, d'utiliser le mot temple de l'Esprit-Saint; car Viscentia est baptisée coimme moi, et comme moi elle est aussi une fille de l'Eglise et un temple de l'Esprit Saint. A suivre!
Jeanne KODJO
Et puis Marcel, tu dis, rapportant les propos de la malade devant qui tu tombes en extase, la bouche béatement ouverte, bavant comme un malade souffrant d'une trysomie 21:
RépondreSupprimer"ce que vous ne connaissez pas, restez réservés par rapport à cela jusqu'à ce que la nature en montre les tenants et les aboutissants".
Qu'est-ce qui reste à voir, que la nature révèlera de vous, et que moi je n'ais pas encore vu, mon cher?
Dans ton système où seuls sont admis comme normaux des insensés, des gens ont pu dire de les applaudir comme "pape"! mdrrrrr
Des gens ont pu dire qu'ils sont "prêtres", "évêques", "cardinaux"... Sacrée comédie!
Des gens ont pu oser dire qu'ils sont dieu../.
Qu'est-ce qui reste encore? Peut-être que s'il vous était permis d'aller au-delà de Dieu, vous le feriez volontiers...
Alors, n'est-ce pas vrai qu'on a déjà tout vu de vous?
Dans ce monde où tout est à l'envers, vous êtes les seuls à penser que vous êtes encore bien dans votre petit crâne auquel vous réduisez le monde entier, le vatiacan, l'Eglise, les prêtres, et nous, nous sommes des anormaux...
L'anormal chez nous c'est le normal chez vous, et le normal chez nous, c'est l'anormal chez vous... Dans ce monde, votre "système", vous avez une folle comme dieu, des polygames caustauds, des racollleurs, des ratatouilles comme "prêtres", comme "cardinaux", comme"pape". Il y a tout. Il ne reste que votre pape devienne aussi chef d''Etat, rivalisant avec je ne sais qui... Vous faites pitié, mes chers. Vous êtes les seuls à ne pas vous en rendre compte. Et c'est cela le drame.
J'oubliais! Où est passé le charlatant de l'oncle du père, non de l'ancien prêtre Vigan matthias. Je veux parler de celui qui fabrique des poudres et autres potions magiques contre la sorcellerie que vous appelez "sacramentaux"... Quelle déchéance?
Bon vent au syncrétisme sous sa forme moderne.
Jeanne KODJO
Je te remercie particulièrement pour cette réaction, ma soeur Jeanne puisqu'ici nous sommes en famille. Je prends en compte cette intention pour laquelle j'ai d'ailleurs toujours supplié le Seigneur. Qu'il nous prenne en grâce et en pitié. Bonne fête à vous! Union de prières.
RépondreSupprimerAlexine T.
Bonjour à tous et à chacun. Je commence cette intervention en disant bonne fête à M. Sophie, au Pr Pascaline, à Yemi, à Jean-Arno, à Karl, à Annie, à Adrienne, à Alexine, à Jeanne, à nos Pères. Je me réjouis de la question posée par ma soeur Jeanne et je demande au Père Césaire ou au Père Moïse de bien vouloir nous répondre dès qu'ils auront un bout de temps. Bonne journée à vous.
RépondreSupprimerJerôme
Bonjour à tous et bonne fête du Saint-Sacrement.
RépondreSupprimerLe Seigneur est à l'oeuvre dans son Eglise. Qui s'acharne contre elle se détruira. Qui pense se servir des pouvoirs du démon pour subjuguer les faibles d'esprit, les détourner de leur foi, se maudit lui-même et va à sa perte! Qui nie la foi s'attire lui-même la mort...
Jeanne
Excellent Jeanne. Ce sont des paroles imprécatoires que je recupère et prononce à mon tour au nom de Jésus.
RépondreSupprimerVoilà une première réaction à chaud. mais pour toutes confidences, le robot m'a présenté ce mot juste avant ce post: "Objections". j'ai compris que le Seigneur n'en voulait pas. Alors, je ravale cela; mais qu'Il me permette de dire que si l'enfer est l'envers de notre liberté, qu'elle est la conséquence de l'absence de la crainte de Dieu, alors on peut être à l'origine de sa propre malédiction... Bonne journée à vous! Salut Karl. Rendez-vous dans la rubrique bienvenue pour une animation toi et moi.
Jerôme
Jerôme
Approbation! Hasard? Coïncidence? ou Main du Seigneur! Avant le post précédent, le robot m'écrit: Certain! Pour moi, il n'y a pas de hasard. c'est un mot dont on couvre son ignorance.
RépondreSupprimerJerôme
Qu'est-ce que vous êtes intéressant, Jerôme? Le hasard, c'est vraiment un mot dont on couvre son ignorance. Je préfère parler de la Divine Providence à l'oeuvre dans nos vies. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerAlexine
J'ai un ami qui aime répéter: "Oh! Doux Jésus!" Voilà également mon cri de satisfaction devant cette Explication claire et lumineuse, par laquelle le Père Césaire vient de répondre à ma demande. OH DOUX JESUS!
RépondreSupprimerMerci Père, Césaire,
Prions toujours pour nos fidèles, afin que Dieu les affermisse dans la foi, et les aide à demeurer fidèles aux engagements baptismaux!
ENCORE MERCI ET BONNE FETE DU SAINT SACREMENT!
P M K
"Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui, par amour s'est fait pain rompu, est le remède le plus valide et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerS'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant aucun autre pouvoir terrestre, si fort fût-il. Nous, chrétiens, nous ne nous agenouillons que devant le Saint-Sacrement, parce que nous savons et nous croyons qu'en lui l'unique vrai Dieu est présent, lui qui a créé le monde et l'a tant aimé qu'il lui a donné son Fils unique.
Nous nous prosternons devant un Dieu qui le premier s'est incliné vers l'homme comme un bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner la vie. Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu'en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l'immense univers et à la créature la plus petite, à toute l'histoire humaine comme à la plus brève existence.
L'adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : à se nourrir d'amour, de vérité, de paix."
(Benoît XVI, Fête-Dieu jeudi 22 mai 2008).
Bonne fête du Saint-Sacrement!
Juste une salutation fraternelle. Dieu nous bénisse.
RépondreSupprimerAnnie
Je viens ici saluer et remercier tous pour nos contributions. J'ai cependant une préoccupation que je soumets à nos Pères: pendant des siècles, l'Eglise a épargné à ses enfants des erreurs d'interprétation biblique à partir de la défense faite à chacun d'y avoir accès sans une préparation préalable. Aujourd'hui, en prenant le contre pieds du protestantisme qui, en faveur de la crise déclenchée par l'abbé Luther, a démonopolisé la Bible, je me rends compte que l'Eglise a raison. Déjà, des chrétiens catholiques se comportent exactement comme des sectaires en travestissant les Saintes Ecritures, sortant tout de son contexte. Là aussi, il s'agit d'une formation dont nous avons besoin et que nos Pères pourront, dans la mesure du possible, entreprendre. Je les remercie d'avance. Sainte nuit à tous.
RépondreSupprimerPr Pascaline GADJA
Parler des"pièges du démon, spécifiquement par rapport à notre manière de vivre la foi au Bénin et de la position de l'Eglise par rapport aux prières pour l'obtention de la guérison" revient à préciser le sens des normes liturgiques à respecter dans ce domaine et que sur inter nous recommandent les Instructions de l'Eglise sur la prière pour obtenir la guérison. De ce point de vue, je voudrais renvoyer ma sœur Méthode sur les données disponibles sur le site du Vatican. N'empêche cependant que, pour notre cas, particulièrement au Bénin, le non respect d'un certain cadre de receuillement effectif et d'adoration peut entraîner des dispersions de l'esprit, un simple défoulement psychologique qui, conjointement, avec la psychologie de la masse peut produire en nous des satisfactions s'apparentant à une guérison. Mais, ce n'est quu'une sensation psychologique; puisque, en définitive, il y a rechute alors qu'on avait crié au miracle. Une certaine fièvre électrique ou hystérie collective, pour être plus exact, j'entends ces assemblées de prière sans silence adoratif ni contemplatif, régnant comme une ambiance de ferveur appelée à tort "louange à Dieu" pourrait entraîner des illusions sensorielles voire mentales, sous le coup, qu'on identifierait à des miracles. Beaucoup de faux cas de guérisons dites miraculeuses ont pu avoir lieu ainsi. Mais, le temps de l'illusion est de courte durée. On retrouve des cas analogues chez ces formes de pseudo grossesses dites "psychologiques" où le sujet pense être enceinte, après un long temps d'attente d'un enfant qui tarde à venir, alors qu'en réalité il n'y a rien. Ces éléments que j'évoque, à ce premier niveau, sont d'un processus naturel et sont liés à ce qu'on appelle le phénomène de la psychologie de masse. Mais les choses se compliquent lorsque les marchands d'illusions y mêlent les forces démoniaques, récupérées par des pactes occultes et alliances, et dispensées par des voix de magnétisme ou d'hypnose. C'est là que le démon intervient, se fait appeler "Dieu" pour tromper, se fait adorer à l'insu des pauvres adeptes. A suivre.
RépondreSupprimerCésaire
Bien évidemment, ici, les effets d'un magnétisme exercé à distance ou bien d'un autre procédé relevant de la magie noire, du spiritisme, de la divination, de la sorcellerie, en un mot, de l'obscurantisme se décuplent... Les effets sont rapides et immédiats, sans effort de conversion personnel ni démarche de foi ou d'actes d'amour envers Jésus. Le surréalisme contraste ici avec le réalisme de la croix dont le sens est d'authentifier le réel, le vrai, le pérenne, le normal. Les lois causales de la nature humaine en pleine croissance sont violées et le surnaturel est investi d'un anthropocentrisme
RépondreSupprimeroutrancier. Dans cette perspective satanique, ce n'est plus Dieu qui vient à nous, prend le premier l'initaitive de nous rencontrer et de nous communiquer son Amour là où nous sommes, avec nos limites, nos pauvretés, nos faiblesses. Non! C'est l'homme qui plutôt, dénie à Dieu la capacité de le sauver par ses souffrances, c'est l'homme qui nie ses limites créaturales, ses pauvretés et se concilie des forces qui le dévitalisent finalement. Il y a ainsi des livres de nature ésotérique dans lesquels des techniques en vue du bien-être font recette. On y propose même des techniques d'accroissement de pouvoirs magiques à la manière des magiciens pharaoniques qui ont rivalisé de force et de puissance avec Moïse... Or, ce qui est curieux, c'est ce que la nature humaine, aimmant la facilité et enclin à l'esprit d'un retour à "un bonheur perdu', en raffolle. Voilà ce qui explique l'engouement suscité par ces nouvelles formes de spiritualisme concommittamment avec la floraison des sectes ou églises évangéliques. Ce rapport n'est pas anodin, Méthode. Ce dont les pauvres chrétiens, avides de sécurité seulement humaine, se contentent ordinairement, ce sont les effets desdites prières de délivrance prononcées sur eux par tel ou tel autre prétendu pasteur ou visionnaire ou encore mystique... L'extrême a été le néomontanisme auquel on assiste. Mais quelles sont les causes de tels effets, et de quelle obédience relève le prétendu guérisseur qui déclare parler et agir au nom de Dieu. Cela nous préoccupe peu. Or c'est là le piège.
Pire, il y a actuellement une gravec confusion entre nos objets de piété et ces objets apparemment du domaine de piété, mais maléficiés. Comme le souligne Mgr Tournyol du Clos dans son livre 'pour se défendre du Malin': le contact avec ses objets ou leur simple proximité porteront énormément de négativité aux individus, et - s'ils se trouvent être victimes de maux du même ordre- empêcheront fortement leur délivrance" p 32. J'etends des livres de prière, des images, des crucifix, des statuettes de saints, des vases sacrés... D'où la nécessité de les faire bénir par un prêtre de Jésus-Christ validement ordonné.
Pour le même motif, il ne faut jamais accepter en cadeaux des objets de dévotion provenant de mages, de rebouteux ou de prétendus prêtres qui ne sont plus en communion avec l'Eglise par suite d'hérésie et d'apostasie, et reconnu comme tel. L'Eglise ne nous garantit plus de sa communion avec elle, donc de son identité réelle, même si ontologiquement un clerc demeure clerc dans son être. C'est comme un baptisé qui devient un sorcier. Il ne cesse pas d'être un baptisé, même s'il a renoncé à cette Alliance avec Jésus pour contracter une nouvelle opposée à la première. Comparaison n'est pas raison, certes. Mais, c'est pratiquement la même procédure, le baptême et l'ordre étant des sacrements à caractère. A tout moment, l'un et l'autre peuvent recouvrer leur liberté d'enfant, les grâces qui sont liées à leur état s'ils se détournent de ce chemin déviant et renouent avec leur ontogenèse.
Césaire
Pour me résumer, l'Eglise est favorable à la prière pour obtenir des guérisons, elle encourage ce ministère, travaille à l'éclosion de ce charisme. Car une telle mission s'inscrit dans le plan de son divin Maître qui a soulagé les malades, détruit les œuvres du démon. Mais elle veille pour que l'ivraie ne se mêle pas aux bons grains. D'où leur fauchage par le respect strict des normes et règles disciplinaires recommandées par le Magistère. Seules ces normes et leur application offrent un meilleur cadre de sécurité, de discernement et d'authenticité aux présumés cas de guérisons miraculeuses relayées tous les jours dans l'Eglise où Dieu continue de cheminer avec nous pour notre sanctification. Salut sacerdotal et fraternel au Père Moïse qui pourra vous apporter d'autres éclairages à cette tentative de réponse. Sainte nuit à tous. Je vous bénis de tout cœur.
RépondreSupprimerCésaire
Bonsoir Père Césaire. Comme par miracle, j'étais sur le blog quand vos post sont venus. Laissez-moi vous dire un sincère merci. Merci pour ce soin que vous nous procurez, pour ce sacrifice qui sert à s'asseoir et à nous dire, à cœur ouvert, ce qui est et ce qui doit être. j'en bénis le Seigneur et je lui demande de vous bénir, de vous garder pour nous, vous et le Père Moïse. Votre présence sur ce blog est plus qu'une chance. Merci à vous! Merci.
RépondreSupprimerAdrienne B.
Pour me résumer, l'Eglise est favorable à la prière pour obtenir des guérisons, elle encourage ce ministère, travaille à l'éclosion de ce charisme. Car une telle mission s'inscrit dans le plan de son divin Maître qui a soulagé les malades, détruit les œuvres du démon. Mais elle veille pour que l'ivraie ne se mêle pas aux bons grains. D'où leur fauchage par le respect strict des normes et règles disciplinaires recommandées par le Magistère. Seules ces normes et leur application offrent un meilleur cadre de sécurité, de discernement et d'authenticité aux présumés cas de guérisons miraculeuses relayées tous les jours dans l'Eglise où Dieu continue de cheminer avec nous pour notre sanctification. Salut sacerdotal et fraternel au Père Moïse qui pourra vous apporter d'autres éclairages à cette tentative de réponse. Merci à Adrienne. Sainte nuit à tous. Je vous bénis de tout cœur.
RépondreSupprimerCésaire
Merci père Césaire.
RépondreSupprimerLe démon est bien malin et sait profiter de nos illusions provoquées par une certaine ambiance collective pour tromper et se faire aduler par la masse avide de merveilleux et de sensationnel.
Pour entretenir la ferveur collective, les faussaires jettent leur dévolu dans l'obscurantisme, le spiritisme, la magie, la nécromancie et toutes sortes de pactes pour assujettir les adeptes. Ces derniers sont en général "téléguidés" hypnotisés et programmés à agir comme des robots au bon vouloir du gourou. On applaudit tout et n'importe quoi béatement; on en redemande des spectacles pour contempler et aduler le gourou afin de donner l'impression aux sceptiques qu'ils ont bonne presse.
Mais ce que le monde extérieur ignore c'est le devenir des nombreux fans de ces spectacles. De retour chez eux, ils deviennent plus violents, plus agressifs et sans scrupules. Leur foi est complètement mise à Zéro et tout repère embrouillé. C'est désormais l'enseignement truffé d'aberrations et de délires qui devient leur bible, leur parchemin, leur boussole, leur modèle. Le premier contradicteur qu'ils rencontrent sur leur chemin passe pour un sorcier à éliminer à tout prix. Les éléments eau, feu, air, sel, terre, images, bougies etc... infestés servent de relais et d'antennes de connexion aux esprits immondes pour anéantir tout esprit de discernement.
Chers amis, ces genres de spectacle sont à éviter au maximum. Soyez prudents. Prudence, la prudence est mère des suretés.
Permettez-moi de revenir également sur les autres mouvements, les groupes de prières qui fourmillent dans nos quartiers, parfois même sur nos paroisses sans suivi aucun, où des enseignements seraient donnés par des bergers, des pasteurs, qui racontent parfois du n'importe quoi sortant carrément de l'orthodoxie catholique. Soyons vigilants. Demandons au Seigneur le discernement.
J'invite les pères et surtout les curés à s'informer de tout ce qui se passe sur leurs paroisses. Qu'ils suivent de près les mouvements charismatiques "autorisés" et les groupes de prières de leurs paroisses ; qu'ils soient prêts à intervenir vigoureusement dès le premier enseignement contraire à l'orthodoxie catholique. Cette vigilance des pères nous éviterait beaucoup de maux. Nous devons aussi les y aider en leur portant l'information. Cela suppose donc qu'à notre niveau aussi nous avons une bonne maîtrise du catéchisme catholique. Sur ce j'invite, tout comme l'a fait le Pr GADJA, chacun à se procurer le manuel du catéchisme de l'Eglise catholique. C'est important, la bible seule ne suffit pas.
A quoi sert d'avoir une bible si Dieu ne nous donne pas l'intelligence des Ecritures? On n'y comprendrait rien et on se laisserait facilement berner par les faussaires. Que Dieu nous donne l'Intelligence, le discernement.
Nous sommes tous responsables les uns des autres; L'unité de l'Eglise, le renforcement de la foi et de l'amour dépend de chacun et de tous. Chers pères présents sur ce blog je vous en supplie mobilisez vos confrères à suivre de près leurs paroissiens. Ce n'est pas toujours évident.
J'en profite pour remercier les initiateurs de ce blog pour la biographie du curé d'Ars. Il se préoccupait vraiment de ses paroissiens. Que Dieu augmente en nos curés, vicaires et autres responsables de paroisse la patience, l'écoute, la compréhension, le service dans l'orthodoxie de la foi chrétienne.
Bien à vous
Sophie
ORGUEIL ET VAINES ESPÉRANCES
RépondreSupprimer1. Quel insensé, celui qui place toute son espérance dans les créatures mortelles!
N'aie pas honte de servir les autres pour l'amour de Jésus Christ et de paraître pauvre en ce monde.
Ne t'appule pas sur toi-même, mais place ton espérance en Dieu seul.
Fais ce que tu peux, et Dieu viendra en aide à ta bonne volonté.
Ne te fie pas à tes propres connaissances, ni à l'habileté des hommes, mais compte plutôt sur la grâce de Dieu: elle relève les humbles et humilie les présomptueux.
2. Ne te vante pas de tes richesses, si tu en as, ni de tes amis parce qu'ils sont puissants, mais glorifie Dieu qui donne tout, et qui, par-dessus tout, désire encore se donner lui-même.
Ne te montre pas trop fier de la force ou de la beauté de ton corps, qui peut disparaître à tout moment.
Ne parle pas avec trop de complaisance de ton adresse ni de tes talents, si tu ne veux pas offenser Dieu, de qui tu tiens tous les dons naturels.
3. Ne t'estime pas meilleur que les autres, de crainte que tu ne paraisses pire aux yeux de Dieu, qui voit au fond des âmes.
Ne tire pas orgueil de tes bonnes œuvres, car les jugements de Dieu sont autres que ceux des hommes, et ce qui leur plaît à eux, souvent lui déplaît.
S'il se trouve en toi quelques qualités, persuade-toi qu'il y en a davantage chez les autres, afin de te conserver dans l'humilité.
Si tu te mets après tous les autres, cela ne te fera aucun mal; cela t'en fera beaucoup de te préférer, ne fût-ce qu'à un seul.
Une paix inaltérable remplit le cœur de l'homme humble; la rancune et la colère empoisonnent celui de l'homme orgueilleux.
BONNE MEDITATION ET QUE L'ESPRIT DE DIEU NOUS ANIME TOUJOURS ET PARTOUT.
YEMI A.
Bonsoir tout le monde,
RépondreSupprimerMerci sœur Yémi pour cette belle méditation.
J’ai lu ce soir sur un blog que le montanisme serait le précurseur sinon l’inventeur de la trinité.Cela m’a beaucoup choqué. Je voudrais humblement demander aux pères qui interviennent ici de bien vouloir m'éclairer .
Merci pour l'attention accordée à ma préoccupation.
Gaston
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe reviens encore encourager les initiateurs de ce blog et les assurer de mon soutien et de ma communion priante. Il me plaît bien de répondre très rapidement à mon ami Gaston au sujet de sa préoccupation portant sur le montanisme et la Sainte Trinité.
Le montanisme est une hérésie développée par Montan un prêtre catholique qui se faisait passer pour l’organe du Paraclet sinon l’incarnation de l’Esprit Saint. En sa compagnie se tenaient deux jeunes dames Maximilia et Priscillia prétendues visionnaires et à qui on attribuait également le même titre pratiquement. Cette hérésie porte donc sur la nature de la troisième personne de la Sainte Trinité.
Montan n’est pas l’inventeur de la vérité du mystère de la Sainte Trinité. Ce mystère le précède et le dépasse de très loin. Les préfigurations de cette vérité de foi se retrouvent dans l’Ancienne Alliance avec l’apparition de Mambré où trois hommes se tenaient debout près du chêne qui en porte le nom, apparaissant ainsi à Abraham (Gn 18, 1-2).
Ce qui est frappant et mérite d’être relevé ici c’est l’usage du titre de « Mon Seigneur » utilisé par Abraham pour désigner ces 3 hommes. Les saintes Ecritures rapportent en effet que dès que Abraham les vit, il courut à leur rencontre, se prosterna à terre et dit : « Mon Seigneur » et pourtant on a affaire à 3 personnes distinctes. Ce n’est pas un hasard. C’est le mystère du Dieu Un et Trine qui se dessinait ainsi.
Mieux encore on retrouve dans le livre de la Genèse, certains procédés que les exégètes aiment appeler « les pluriels divins ». C’est l’usage des « nous » dans l’ordre de la Création. « Dieu dit faisons l’homme à NOTRE image et ressemblance » (Gn1, 26). L’usage des symboles comme le souffle de Dieu qui planait sur les eaux à la Création, la référence johannique à la présence du logos au commencement de la Création indiquent clairement que chacune des personnes de la Sainte Trinité coopère dans l’ordre de la Création.
De façon plus éclatante, dans la personne de Jésus Christ, Dieu se révèlera pleinement Amour et Communion. Ainsi au baptême de Jésus dans le Jourdain la voix du Père se fit entendre et l’Esprit sous forme de colombe descendit sur lui (Luc 3, 21-22). A la transfiguration la même théophanie s’opère encore (Luc 9, 34-35). De façon plus radicale et sans équivoque le Seigneur enverra les disciples en mission en leur recommandant de baptiser au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (Mathieu 28, 19).
Tous ces éléments scripturaires nous révèlent que le mystère de la Sainte Trinité n’est ni une invention humaine ni une création de Montan. Bien au contraire, Montan a plutôt tenté de nier cette vérité essentielle de la foi chrétienne et de la déformer selon ses visions erronées des choses. D’où l’hérésie du montanisme qui est une hérésie pneumatologique. (Je poursuis)
Césaire
Dans le même ordre d’idée on peut comparer le montanisme à la bêtise de Banamé. Les théologiens m’excuseront de parler en termes de comparaison puisqu’il semble qu’on ne saurait parler d’hérésie dans le cas de Banamé, il s’agit d’une idiotie sans précédent. Toutefois je me permets d’établir quelques liens de similitude.
RépondreSupprimer-Le montanisme (Montan) a été déclenché par un prêtre catholique ; le « Viganisme » (Vigan) aussi.
- Montan s’est donné une mission à la mesure de la démesure de ses prétentions ; Vigan aussi. L’un a dit qu’il serait l’organe du Paraclet attribuant même le titre à des femmes ; Vigan l’attribuera directement à une fillasse qu’il a érigé en idole.
-Montan était accompagné de deux jeunes femmes Maximillia et Priscillia ; Vigan aussi est accompagné de deux gamines Nicole et Vicentia alias Parfaite.
- L’un a annoncé le règne d’une nouvelle Jérusalem hypothétique près de la ville de Pépuze en Phrygie ; Vigan l’annonce à Banamé un village du Bénin.
- Montan annonce un nouvel âge de l’Eglise ; Vigan annonce une « église catholique universelle originelle » bâtie sur les cendres d’une ancienne.
- Montan annonce l’imminence de la fin des temps depuis le IIème siècle, fin des temps qui n’est jamais venu ; Vigan aussi l’annonce à la fin de trois jours de ténèbres prévus pour très bientôt.
- Montan recommande un ascétisme rigoureux, des prolongations de jeûnes et une continence parfaite pour accueillir cet avènement qui n’existe que dans son imaginaire; Vigan recommande l’usage de lampions et de 4 pseudo-chapelets ( celui de saint Etienne alias fofo Eti, celui de combat, celui d’un précieux sang, et autres.. à réciter et à porter sur soi en vue de l’avènement d’un monde sans sorcellerie et sans souffrances).
Ces deux sectes dont les leaders restent des prêtres de l’Eglise Catholique se caractérisent par une inintelligence rare des saintes Ecritures, un manque notoire de bon sens et de réalisme évangélique, une tendance grave et névrotique à un évangélisme de prospérité agressif, une révolte contre l’ordre établi supposé obsolète pour apporter le bonheur, un abus du droit à la liberté pris pour une licence des mœurs, un culte de la déraison et de la dérision. La projection du bonheur annoncé n’a d’égal que l’imaginaire fantasmagorique et les vues courtes erronées de ceux qui l’annoncent. Cette situation est symptomatique d’une société en crise de sens et d’identité culturelle par rapport à la foi.
Ainsi, ces sectes font des adeptes excentriques et psychologiquement malades, imperméables et rebelles à tout bon sens et jugement.
Dans le cas d’espèce on procède au principe éthique de la totalité en sacrifiant la partie pour conserver l’ensemble. Et c’est ce que l’Eglise s’emploiera de faire chaque fois dès que l’ivraie se mêlera au bon grain.
Mon ami Gaston voilà ce que je peux vous dire brièvement sur le montanisme et sur les bases scripturaires de la Sainte Trinité. Je finis en saluant très fraternellement le père Moïse pour sa constance dans ce noble combat contre l’hérésie, ô que dis-je la bêtise proférée par les ouailles endoctrinés par Matthias et sa clique véreuse.
Je pense également à tous les autres amis que je bénis de tout cœur.
Bonne soirée à tous.
Césaire
Bonjour et merci Père Césaire pour ces explications. Notre Seigneur Jésus-Christ a été très clair dans Mathieu 28, 19 que vous avez cité.
RépondreSupprimerAu sujet de Banamè : Viscentia est bien né le 18 avril car le saint nom de ce jour est St Parfait, d'où le prénom Parfaite.
Le samedi 15 juin 2013 aurait (ent) été célébré(s) le (ou les) premier(s) mariage(s) à Banamè.... On aurait tout vu, tout entendu!
Bien à tous
YEMI A.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis très heureux de découvrir ce blog et comme je l'ai dit en BIENVENUE, Dieu seul saura récompenser ces initiateurs et toutes les âmes de bonne volonté qui y participent.
J'ai invité un certain Max à venir poser ici des questions sur ce qui se passe à Banamé, puisque visiblement il semble insatisfait des réponses sans équivoque apportées par beaucoup sur son blog.
Merci de bien vouloir lui réserver un bon accueil dans la charité chrétienne qui ne vous a jamais fait défaut.
merci à tous
Alphonse
Le BB a porté beaucoup de fruits, comme on pouvait s'y attendre. Chacun a pu apporter sa pierre à l'édifice!
RépondreSupprimerA l'approche des vacances, il avait commencé à connaître des absences: à commencer par celle de celui qui vous parle: devoirs académiques obligent.
Maintenant, les amis reviennent des vacances. Le Père Césaire prépare, sans doute des messages lumineux pour relancer nos débats. Je voudrais l'en remercier. Merci également à chacun des internautes. En relisant vos messages, j'y puise beaucoup de nourritures spirituelles.
Entre temps, une action commune est engagée, qui suit son cours et qui n'empêche pas du tout les Frères et Sœurs d'envoyer leurs témoignages, de proposer des prières pour nourrir notre spiritualité, et surtout de poser des questions.
Mes questions à moi, c'est de savoir :
1. comment va Jean-Arno? A-t-il reçu l'invitation?
2. Quelles doivent être les qualités d'un vrai amoureux de l'Eglise?
Père Moïse KOUMAKPAI
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerMerci à tout un chacun pour vos prières et soutiens.
Merci également à tous les nombreux amis qui visitent régulièrement ce blog sans y poster leurs commentaires. Que l'Esprit Saint affermisse en vous la foi.
Nos remerciements aux Pères qui nous soutiennent depuis plusieurs mois, particulièrement le père Moïse et le père Césaire.
Comme vous le savez déjà, nous entendons, avec la contribution des diacres prêtres évêques religieux et religieuses, tous les hommes et femmes de l'Eglise, travailler au rayonnement de l'Évangile dans notre milieu de vie par l'amour de l'Église, notre Mère. Merci de nous soutenir en adhérant massivement à notre cause commune.
Nous restons joignables par email laic.engage@gmail.com
Par ailleurs, le projet "Chaîne de Prière" initié par le Père Moïse KOUMAKPAÏ est en pleine élaboration. Des mails de confirmation ont été adressés aux participants régulièrement inscrits via email.
Nous prions les retardataires de bien vouloir se joindre à nous pour la réussite de cette opération.
Pour s'inscrire, il suffit d'envoyer un mail notifiant votre désir d'y participer à l'adresse laic.engage@gmail.com
Que Dieu vous bénisse tous et affermisse en tous l'Amour de l'Eglise!
Bonne semaine à tous
Bonsoir aux Amoureux de l'Eglise, à tous les amis, Mme Yemi, Sophie, Annie, aux Messieurs Emile, Karl, Jerôme, à nos chers Pères Moïse et Césaire. Pour des raisons professionnelles, j'ai eu des difficultés à m'affranchir de mon agenda très chargé. Cependant, je m'offre le loisirs de passer ici pour redire tout mon soutien aux Amoureux de l'Eglise et valider l'invitation du Père Moïse. Dans la soirée, j'enverrai un e-mail aux Amoureux de l'Eglise.
RépondreSupprimerJ'ai apprécié la dernière réflexion du Père Césaire au sujet du phénomène Banamè et je souhaiterais qu'il revienne sur l'étude de la source sulfureuse d'où sont tirées les pseudo révélations attribuées à Marie à Fatima afin d'éclairer ceux qui gisent encore dans le lit de la peur; ayant alors pris au sérieux tant d'affabulations de malades mentaux. Merci Père. Sainte soirée à tous.
Pr Pascaline GADJA
Bonsoir à tous les amis. Comme si le Professeur Pascaline a préssenti mon passage ce soir sur le bon blog...
RépondreSupprimerUn clin d'oeil fraternel au Père Moïse pour tant de patience face à ce qu'il convient d'appeler désormais "le temps de maturation chrétienne". Ce passage, me semble-t-il, est obligatoire. On puis même dire, si je n'en abuse, que la jeune Eglise du Bénin, jeûne de ses 150 ans, est entrain de traverser sa période patristique: Il nous faut murir et devenir adulte dans la foi comme ces premiers martyrs et confesseurs de l'Eglise qui n'ont pas eu peur d'affirmer leur appartenance à Jésus-Christ face à leurs bourreaux. J'aurai le temps de revenir sur les différentes formes de pouvoirs préternaturels dont font usage les sorciers chez nous et que nos pères exorcistes, en faveur de certaines révélations, ont pu répertorier. (suite)
Césaire
Avant d'aborder le sujet de ce soir, je voudrais rappeler avec insistance l'importance du sacrement de Réconciliation dans la vie du chrétien: sacrement au coeur duquel la grâce du pardon nous est offerte pour sortir de nos infidélités ( qui sont autant de vulnérabilités mortifères, des brèches par lesquelles s'infiltre le mal dans nos vies) et nous réconcilier avec Dieu, avec nous-mêmes, et avec les autres. De ce point de vue, j'avais eu à aborder sur ce même blog la question des excommunications dans l'Eglise où le chrétien, au for interne ou au for externe comme nos frères de Sovidji, peuvent s'exclure de la communion de l'Eglise.
RépondreSupprimerForcément, ils se rendent vulnérables et manipulables, tant qu'ils sont hors de leur famille spirituelle. Ce que je relève là, on le perçoit mieux pendant certaines séances d'exorcisme où des âmes vagabondes, passant d'une dénomination religieuse à une autre, ne retrouvent leur quiétude intérieure que lorsqu'elles mettent un terme à leur "tourisme religieux". C'est toujours dans l'espoir d'obtenir une certaine sécurité ailleurs, que ces âmes désertent l'Eglise et tombent malheureusement sur des associations de sorciers ( qui se font passer pour des guérisseurs ou des pasteurs ou encore des visionnaires)leur promettant santé, succès, bonheur, argent, puissance...
Dans cet état d'excommunication volontaire et délibérée, une âme peut avoir l'illusion de prospérer au contact de ses "sauveteurs" jusqu'au jour où, faute de fidélité aux clauses de l'alliance avec le démon (l'esprit mamy par exemple) tout périclite. Pire, si l'âme ne se réconcilie pas à tant avec son Dieu au coeur du sacrement de réconciliation, c'est la damnation qui s'en suit si l'individu meurt dans un tel état de péché mortel. Il y eut plusieurs cas de figure où des délivrances ne sont advenues qu'à la suite d'une démarche de confession et de pénitence véritables. La seule formule d'exorcisme ne suffisant pas et requérant ipsu facto de la part de l’obsédé ou du possédé une démarche de conversion véritable qui est d'ailleurs la vraie guérison intérieure. Tant que des liens sataniques contractés délibérément ou à l'insu de la victime ne sont pas brisés par une profession de foi réelle, par une démarche de pénitence véritable, elle n'a pas la paix; ses bourreaux occultes révélant encore des choses jusqu'ici méconnues de tous et insoupçonnées sur elle. (suite)
Césaire
C'est ainsi que certains ex adeptes de Viscentia ont pu recouvrer toutes leurs facultés de liberté des enfants de Dieu et de domination de la peur par laquelle elle maintient prisonniers ses "clients" qui, par le fait même, s'excommunient. Et parlant justement du sentiment de peur, sujet en partie développé ailleurs, je vais répondre au Pr Pascaline en attirant notre attention sur les mobiles suscitant cette peur. Ce n'est certes pas le sujet de ce soir car je promettais développer les peines et sanctions dans l'Eglise selon le Code du Droit Canonique. Mais je pense qu'il urge de revenir sur la question des mobiles en m'attardant sur les fameuses pseudo révélations de Fatima attribuées à Marie.
RépondreSupprimerComme je l'évoquais ailleurs, c'est un stratège du démon se confortant dans la perversion de Matthias et des siens de maintenir ceux qui courent à eux dans la peur et l'angoisse. Ce n'est pas sain.
Figurez-vous que ceux à qui le fameux message est adressé ignorent tout de ce qu'on appelle "les impostures des révélations de Fatima". Peut-être ont-ils entendu parler des "secrets de Fatima révélés aux trois petits bergers dont soeur Lucie... Mais quant à parler d'impostures, peut-être n'en ont-ils jamais entendu parler. Et pourtant, il existe le lot d'impostures des révélations privées reconnues authentiques par l'Eglise. Lourdes a les siennes comme Fatima aussi.
Qu'appelle-t-on "impostures"? Une imposture, c'est une déformation délibérée d'une unique version authentique d'une révélation privée, consignée dans les documents officiels de procès de béatification et de canonisation d'un saint. Une imposture, c'est aussi un mensonge monstrueux comme dans le cas de Sovidji, exploitant l'ignorance d'un peuple sur un sujet pour lequel il ne dispose d'aucun outil de discernement par lui-même et d'examen critique; mensonge dans lequel un individu, sur la base de sortilèges et de charmes, peut se faire passer pour ce qu'il n'est pas, s'attribuer des noms, des titres en vue d'un renom illégitime alors qu'il n'en n'a nullement les facultés requises; une imposture, c'est aussi un mensonge criminel à qui la masse grégaire accorde valeur de vérité sur un fond de crédit accordé au menteur manipulateur à partir de l'ignorance absolue de cette dernière du sujet que le menteur prétend maîtriser, et de son incapacité intellectuelle à exiger des preuves, et à recourir à d'autres sources d'authentification...
Des impostures, il en existe de tous les temps. Ce sont des contrefaçons qu'on peut punir si la législation ne souffre pas d'un vide juridique dans le domaine; vide qui arrange très souvent les escrocs et les marchands d'illusions qui prospèrent de leusr forfaitures sans être inquiétés. C'est un peu comme si un quidam s'autoproclame "président de la République", créant une république dans une autre... C'est une imposture et l'imposteur politique sera poursuivi pour haute trahison et complot contre l'Etat et l'unité nationale. Entre un chef d'Etat et le Pape, la peine reste la même en rigueur de terme, sinon plus grave (car elle touche directement au Vicaire du Christ, le seul à détenir deux pouvoirs parmi les Chefs d'Etat), puisque qui s'autoproclame "pape", se dit l'égal d'un Chef d'Etat. Or, nul n'ignore que c'est un non sens scandaleux, une pure bêtise; donc une vraie imposture! Je m'en tiens à cette illustration de ce que signifie une imposture qui ne peut aller plus loin que la bêtise et le ridicule même du mot. Et tous nous convenons.(suite)
Césaire
Donc, Fatima a eu son lot d'impostures démoniaques, c'est-à-dire, son lot de contrefaçons des Révélations privées historiques et officielles de Marie durant ses apparitions aux voyants de Fatima.
RépondreSupprimerEn effet, après cet évènement de 1917, il y eut de pseudo mystiques ou visionnaires qui ont prétendu avoir reçu de nouvelles révélations privées au sujet des Apparitions de Fatima. Ce en quoi des chrétiens ont cru comme d'habitude.
Au point que des revues prétendument catholiques se sont donnée pour mission de relayer ces dites révélations. Parmi ces revues, il y a Stella Maris qui a d'ailleurs été mise en indexe bien avant le scandale de l'Abbé Vigan à Banamè. Ce qui suppose qu'il a une parfaite connaissance de la condamnation de cette revue pour absence d'orthodoxie catholique. Le fondateur des Editions Parvis qui publie la revue en 1969, je l’avais notifié dans l’un de mes post antérieurs, André Castella, confesse lui-même que les dites révélations contenues dans sa revue n’engagent en rien l’Eglise qui reste prudente et sage en matière de discernement. Du dire de son fils Etienne, « Il attachait aussi beaucoup d’importance au rappel des éléments immuables de la foi catholique et à la fidélité à l’enseignement du Saint-Père et de l’Eglise. ».
Mais les promoteurs actuels de la revue sont-ils restés fidèles à la ligne directrice tracée par André ? On ne peut l’affirmer dans la mesure où cette revue relaie de pseudo révélations, est férue du « merveilleux » et du « sensationnel ». Au point que Matthias et les siens y recourent pour manipuler les fidèles dont la foi chancelle.
Cette histoire de trois jours de ténèbres, une pure supercherie qui n’aura jamais lieu, provient de cette revue qui manque de sérieux en raison même de l’absence de rigueur dans le traitement scientifique des soit disant révélations qu’elle relaie sans discernement aucun. Stella Maris n’est pas que la seule revue, championne en affabulations. On peut indexer ces messages provenant de lieux dits d’apparitions de Marie, mais jamais authentifiés par l’Eglise qui n’y engage nullement la foi, ces sites internet à contenu douteux du point de l’orthodoxie de la foi catholique, et qui se réclament pourtant du catholicisme.
Manifestement, Matthias et les siens se promènent sur ces sites peu recommandés, d’orthodoxie douteuse auxquels ils empruntent des éléments pour les servir à leurs adeptes comme provenant d’une révélation de Viscentia pour un éventuel lavage de cerveau. Un ignare ou un naïf ne peut qu’être appâté et, avoir sa foi détruite.
Comme l’explique Jean-Marie Salamito, professeur d’histoire du christianisme antique à l’université de la Sorbonne, et c’est par là que j’aimerais terminer, l’inculture religieuse peut mener certains à l’hérésie de manière involontaire et finalement au péché de l’apostasie et du schisme. Cela se vérifie pleinement dans le cas de Sovidji.
C’est pourquoi, nous postulons pour une formation chrétienne en vue d’une foi adulte et critique. Je reviendrai plus tard sur le dossier des peines et sanctions dans l’Eglise, notamment en cas de crimes ou d’abus sexuels sur mineurs. Bonsoir à vous. Salut fraternel au Père Moïse.
Césaire
Bonsoir à tous. Un grand coucou aux Pères Césaire et Moïse...
RépondreSupprimerSuis très heureuse de lire le post du Père Césaire... Je vous en remercie infiniment... Croyez-moi, vous avez trouvé les mots justes (comme toujours) pour exprimé ce que j'ai toujours pensé.
Je vous cite : "Manifestement, Matthias et les siens se promènent sur ces sites peu recommandés, d’orthodoxie douteuse auxquels ils empruntent des éléments pour les servir à leurs adeptes comme provenant d’une révélation de Viscentia pour un éventuel lavage de cerveau. Un ignare ou un naïf ne peut qu’être appâté et, avoir sa foi détruite. "
Que DIEU nous protège et nous aide à fortifier notre foi.
Je vous souhaite une sainte nuit à tous.
YEMI A.
Bonsoir à tous,
RépondreSupprimerJe rejoins la soeur Yémi et le Père Césaire pour exprimer ma satisfaction. En effet Mgr Antoine GANYE archevêque de Cotonou dans son homélie à l'occasion de la messe de lancement de l'année de la foi disait également ceci:
" l’inculture religieuse de bien des baptisés de nos communautés, la catéchèse apprise par cœur dans l’unique but de recevoir les sacrements,l’ignorance des contenus de la foi conduit de manière certaine au naufrage dans la foi. Et dans sa lectio divina au clergé de Rome le 23 février dernier, Benoît XVI l’a réaffirmé : « Un grand problème de l’Église actuelle est le manque de connaissance de la foi, l’analphabétisme religieux», […] et avec cet analphabétisme nous ne pouvons pas croître, l’unité ne peut pas croître."
Il est donc important pour nous de nous cultiver,d'approfondir notre foi pour ne pas tomber dans le piège des imposteurs qui vont fouiner sur des sites peu recommandables et dans la presse à scandales à la recherche d'informations sensationnelles pouvant être servies aux naïfs pour les maintenir dans la peur.....
Que Dieu nous aide à grandir dans la foi.
Sophie
Bonsoir les amis,
RépondreSupprimerJe me permets de coller ici,ce que j'ai dit sur un autre blog. les gens de Banamé sont dingues quoi! On fait passer toutes les âneries de l'internet pour vérité sans discernement aucun.
L'inculture religieuse, l'analphabétisme et le manque d'approfondissement réel de la foi est un véritable facteur de naufrage spirituelle.
Chers initiateurs de ce blog,veillez à réactiver les rubriques FORMATION CHRETIENNE et TEMOIGNAGES. Chers Pères, nous avons besoin de nourriture spirituelle....
"
Chers amis lecteurs,
Quant à mon ami Marcel, en voilà un autre qui mérite une attention toute aussi particulière. Ce type a besoin d’une bonne cure de désintoxication. Sa peur de la sorcellerie n’est plus à démontrer ! Il est toujours là à espérer qu’on lui donne une recette magique toute faite contre la sorcellerie et les difficultés de la vie. Il n’arrête pas de poser sans cesse la question suivante : « qu'est-ce que vous apportez concrètement comme solution à la demande des Béninois d'être épargnés de la sorcellerie?», pendant que son compère Max se préoccupe beaucoup plus du comment « renverser l’Eglise catholique» en semant insidieusement de l’intox et la peur et la haine dans les cœurs.
Ces deux individus nous révèlent donc que le but de ce mouvement est loin d’éradiquer la sorcellerie comme ils le laissent entendre. Ce mouvement a pour objectif de semer la haine de l’Eglise dans le cœur des hommes toute tendance religieuse confondue. Leur stratégie est en deux étapes :
1-Appâter les plus vulnérables au nom d’une certaine lutte contre la sorcellerie :
Pour ce faire il faut Endormir les consciences, distraire affaiblir jusqu’à détruire la foi de ceux qui leur font confiance ; leur exiger d’être en contact permanent avec les objets maléficiés (sels et huiles « acclassou » « djogbé », chapelets, autocollants de leur idole à coller sur les téléphones portables et engins, lampions etc…) afin de les dépouiller spirituellement et financièrement et les rendre disponibles à la mission qui leur sera confiée
2-Ensuite inviter ces derniers à venir sur la colline pour semer dans leurs cœurs déjà prédisposés, des enseignements insidieux conduisant à la haine de l’Eglise et de toute doctrine. Ainsi les adeptes montent et redescendent de la colline, la tête et le cœur gonglés d’aberrations et de haines stupides ; prêts à faire et dire n’importe quelle bêtise au nom de « l’esprit daagbo » qu’ils invoquent en tout temps en lieu et place des prières de leurs religions d’origine. (suite)
RépondreSupprimerPendant ce temps, les tenants de ce mouvement se sentent en sécurité et inébranlables, tout simplement parce qu’ils pensent avoir trouvé Dieu en cette gamine malade et possédée. Le dieu à qui ils rendront compte au terme de leur vie se trouve déjà présent à leurs côtés; ils se sentent « inébranlables et indéboulonnables » selon leur propres dires sur ce blog. «…Nous sommes libres de poser n’importe quel acte qui nous plaît» affirme un certain Max, détenteur de toutes les vérités absolues de Sovidji.
Il n’est un secret pour personne que l’Eglise dérange Satan et ses suppôts et constitue une forte barrière à l’expansion du règne du Mal. Revisitez son histoire et ses tribulations.
Que nos amis de sovidji s’en prennent à l’Eglise avec une SORDIDE RAGE est le signe évocateur que Satan est à l’œuvre à Banamé. Et Satan ne pouvait pas trouver mieux qu’un prêtre défroqué pour réaliser son forfait.
Banamé est un mouvement Anti-Christ, les preuves sont toutes faites. Et chaque jour qui passe,les adeptes et ex-adeptes nous le confirment merveilleusement bien.
Quel avenir pour nos paisibles citoyens avec cette secte anti-Christ qui fabrique des fanatiques en toute impunité? Cette affaire loin d’être un phénomène religieux concernant uniquement l’Eglise catholique, est un vrai cancer pour l’avenir du Bénin. Dieu Merci leurs projets sont mis à nus.
Une chose est sûre et certaine, le Sang du Christ versé pour la multitude sur la Croix a déjà homologué la Victoire Définitive du Bien sur le Mal. L’Esprit Saint conduisant son Eglise ne permettra JAMAIS que ceux pour qui ce Sang Divin a été versé soient entraînés dans les dérives de cette secte.
Le seul souci est la pagaille et le désarroi qui règne après leur passage….
Que Dieu nous préserve!
Pour finir, je dis et je redis:
Banamé fera son temps et ses dégâts et l'Eglise demeurera à jamais n'en déplaise aux démons.
Nous savons tous où finissent les espèces de leur genre, donc pas de panique. Tenez fermes et inébranlables dans la foi. Ne vous laisser pas égarer bêtement.
L'Humble Pain Eucharistique est toute notre force.
Sophie
Avant d'aborder la question de la succession apostolique dans l'Eglise, seule garantie de la fidélité au dépôt infaillible de la foi reçue des Apôtres et transmise aux générations, il me plait bien de revenir sur certaines considérations que j'estime connexes au sujet motivant mon post de ce soir.
RépondreSupprimerIl est déjà établi par mes posts antérieurs que Dieu n'opère jamais de miracles en provoquant un tapage carnavalesque autour de lui ou en séduisant par des propos lénifiants. L'expérience mystique de la soeur Faustine, aujourd'hui sainte, témoin des apparitions de la Divine Miséricorde nous édifie mieux à ce sujet. Que de fois le démon n'a-t-il pas pris les apparences de Jésus pour tromper la religieuse et l'induire en erreur? Les bruits orchestrés autour d'un prétendu miracle de guérison sont le gage même qu'on ne peut prendre au sérieux la "source" qui l'accomplit. Même dans l'Eglise, un charisme de guérison, de vision qui se mue en une source de profit et d’orgueil prétextant de la jalousie n'est plus vrai, s'il le fut au départ. En définitive, les fins inavouées poursuivies éclairent mieux sur l'authenticité de ce que nous appelons "miracle", si miracle il y a. Le miracle supposé a-t-il lieu pour confirmer dans la foi de l'Eglise les fidèles du Christ ou pour les éloigner d'elle et de l'Eglise? Dieu délivre et continue de délivrer de tous liens démoniaques en vue d'une conversion sincère dans son Eglise ceux qui s'ouvrent à ses grâces dans l'humilité. Car le démon a horreur de l'humilité, le contraposé de l'orgeuil, de la désobéissance, caractéristique du démon.
Césaire
Dans le cas d'espèce, au regard de toutes ces considérations, répétons-le sans ambages, Viscentia ne rassure pas quant à l'authenticité divine de la "source" qui l'anime et à laquelle elle s'assimile en se prénomant "Dieu" sur la base d'une caution gratuite à lui apportée par un prêtre, Matthias Vigan, déjà reconnu au séminaire pour son appétit de jouissance et son âpreté au gain et au pouvoir... Son évêque a-t-il tenu compte de toutes ces appréciations ou paramètres de discernement du séminaire avant de l'ordonner prêtre? L'histoire le dément aujourd'hui. Mieux encore, c'est ce même évêque que celui-là même qui a été nourri et entretenu à l'ombre de l'évêché traitera de "sorcier". Qu'est-ce que c'est grave? Et sur quelles bases? Au nom d'une prétendue révélation d'une déséquilibrée? Notre peuple largement analphabète est certes un peuple de l'oralité, mais cela n'équivaut pas à la bêtise. car c'est l'image que Banamè-Sovidji semble offrir à qui s'interroge sur le caractère particulièrement absurde du phénomène. Le surnaturel fait recette dans nos traditions, en particulier chez des vendeurs de recettes magico-sorcières qui allient spiritisme et illusion. Dans un contexte comme le nôtre où les cas de supercheries du démon n'ont jamais été objet d'étude sérieux au niveau de la masse inculte voire lettrée ( de sorte que direque le surnaturel n'implique pas forcément le divin), des diableries comme Banamè-Sovidji ne peuvent qu'épater des fragiles. Et en matière de diableries, ce n'est ni des guérisons prétendues d'une Viscentia ni d'une prospérité perdue en raison des attaques sorcelleresques et enfin recouvrée, mais ce sont surtout les affabulations de tout genre qui captivent et accrochent sans examen critique. Ailleurs également, en dehors de Sovidji, des témoignages de guérison et de bonheur fusent de toutes parts pour magnifier Dieu. Alors qui croit et qui ne pas croit. Seuls les signes de discernement dûment établis par l'Eglise sous l'éclairage des Saintes Ecritures pourront nous aider. Autrement, le démon sème la confusion dans les coeurs comme il le fait si bien en se dotant "d'un pape" à son image et à sa "ressemblance" de prétendus "cardinaux" à la couleur de l'extravagance et du ridicule...
RépondreSupprimerCésaire
Dieu soit loué! Ou êtes-vous passé cher Père depuis ce moment. Plusieurs fois, je viens consulter le "bon blog", mais rien. Soyez le bienvenue, et j'espère que cette fois-ci vous ne nous abandonnerez plus. Dans les jours à venir, j'ai des questions à vous poser à vous et au Père Moïse au sujet de la guérison dans l'Eglise. Merci pour ces belles réflexions. Sainte nuit à vous chers amis du bon blog. Adrienne sera contente de vous lire.
RépondreSupprimerAnnie, Suru Lere
"Notre peuple largement analphabète est certes un peuple de l'oralité, mais cela n'équivaut pas à la bêtise. car c'est l'image que Banamè-Sovidji semble offrir à qui s'interroge sur le caractère particulièrement absurde du phénomène"
RépondreSupprimerJ'ai aimé cela. Vous rendez si bien compte de ce que j'ai toujours pensé. Vraiment à qoui nous avons l'air, nous qui recherchons à n'importe quel prix la guérison, les miracles à tout prix. L'Eglise nous invite à un peu de retenue pour notre propre bien. Et je trouve cela sage et prudent. Merci mon Père.
Annie, SL
(Suite) C'est d'ailleurs pour ces raisons que l'Eglise veille sur l'intégrité du dépôt infaillible de la foi reçue des Apôtres et garantie par la succession apostolique, c'est-à-dire par le fait que les évêques se succèdent les uns aux autres par le sacrement de l'ordre. La chaîne est si solide que de Pierre, le premier Pape à François 265 papes, si je ne me trompe, se sont succédé. C'est précisément cette succession qui garantit à l'Eglise la fidélité au dépôt de la foi. De sorte que dès qu'il y a une hérésie ou une bêtise sulfureuse comme c'est le cas de Sovidji, l'Eglise réagit et excommunie. l'autre aspect de cette vérité de la succession apostolique, c'est qu'elle confère légitimité, validité et licéité à la célébration des sacrements dans l'Eglise. Les rites ne s'inventent pas. Ils s'insèrent dans une tradition qui véhicule la mémoire archétypale des témoins de la foi. Grâce à la succession apostolique, toute rupture éventuelle avec l'Eglise est appelée "schisme" et ceux qui y contribuent des "schismatiques" ou des "apostats". Ainsi les adeptes de Banamè, précédemment des chrétiens catholiques sont des apostats.
RépondreSupprimerSans la succession apostolique, le démon, pendant longtemps, aurait jeté le trouble dans l'Eglise, nous fait perdre de vue le fondement de notre foi, la Résurrection du Christ, Verbe de Dieu incarné et nous fait confesser ses supercheries. Sa seule capacité polymorphe à s'adapter habilement aux malaises anthropologiques des cultures et des régions suffirait à inventer autant de doctrines que de cultures. L'un de ses malaises chez nous, c'est le phénomène de la sorcellerie et ses corollaires d'occultisme, de spiritisme, d'ésotérisme, de magie... à travers lesquels il suscite la peur et propose, en même temps en retour, et de façon subreptice des solutions fallacieuses. Le même qui provoque la peur, crée les conditions pour l'entretenir en nous et nous y maintenir par des sortes d'assurances trompeuses. Banamè-Sovidji comme d'autres associations ésotériques en sont une parfaite illustration. On ne peut garantir la sincérité de qui propose protection et bienfaits en dehors de l'Eglise dont la crédibilité repose d'une part sur la succession apostolique et d'autre part sur le caractère clos et définitif de la Révélation publique. Les révélations privées dérivant d'une vision ou d'une apparition dûment éprouvée ne viennent pas pour contredire la grande Révélation reçue par les Apôtres et consignée dans les Saintes Ecritures, mais c'est pour aider à comprendre en profondeur telles ou telles données des vérités révélées. Et il appartient à l'Eglise, à la lumière des Saintes Ecritures et du Magistère de l'Eglise, d'en juger l'orthodoxie. Ce qui fut appliqué à Banamè-Sovidji qui ne résista pas au discernement auquel il fut soumis. De ce point de vue, l'Eglise applique toujours rigoureusement ce principe scripturaire défini par Jean: "« Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde. » (I Jn 4, 1). Il n'aurait jamais eu une succession apostolique dans l'Eglise, et ce serait du désordre, un vrai fourre-tout. Mais l'Esprit-Saint veille sur l'Eglise du Christ. Elle est fondée sur le roc que sont les Apôtres et le témoignage des saints martyrs.
Dans les jours à venir, nous aborderons d'autres questions de foi. Vos apports également seront toujours nécessaires pour l'enrichissement de nos débats et réflexions. Je vous bénis de tout coeur.
Césaire
Bonsoir aux Pères Moïse et Césaire. Un merci particulier au Père Césaire dont le retour est à saluer. Chaque soir, je passe sur ce bon blog pour me laisser former et imprégner des vérités de la foi. Voilà que j'y reviens et que je découvre de nouvelles réflexions de notre Père. Cela m'a fait plaisir puisque je commençais à m'inquiéter. La présence du Père Moïse nous rassurait cependant. Je tiens à dire merci au Père Césaire pour sa belle réponse à la préoccupation de Mme Adrienne. Vraie lumière dans nos ténèbres d'ignorance. Que l'Esprit-Saint vous fortifie, cher Père et dissipe en nous les ténéèbres de l'ignorance. Je salue les soeurs Yemi et Sophie qui nous manquent sans oublier le Pr Pascaline GADJA à qui je pense. Je finis mon post en citant cette pensée placée au frontons de cette rubrique:
RépondreSupprimer« O foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide ! Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais dîsparaître. Dès le commencement, le monde entier t’a contredite, mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance. La victoire a vaincu le monde, c’est notre foi. Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ, elle a conduit les peuples à obéir au Christ. Qu’est-ce qui a fait que les saints apôtres et martyrs ont subi de durs combats et de cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection ? "
Emile Z., journaliste
coucou les amis, coucou chers pères!!!
RépondreSupprimergrande est ma joie de constater ce Jaillissement du père Césaire. merci cher père pour votre engagement à la formation chrétienne sur ce blog. Père Moïse avez-vous vu ce qui se passe sur l'AB? rires...
Je fais un grand coucou a tous les amoureux( Yemi, Annie, Emile, Adrienne, Pr GADJA, Karl, Jerôme, Eric, Didier, Jean L, etc...).
Agréable journée.
Sophie
Bonjour tout le monde...Mes activités, par la Grâce de Dieu, m'ont éloigné quelque temps, mais suis de retour... Quel plaisir de vous lire tous. Bon retour au Père Césaire et bonne rentrée au Père Moïse.
RépondreSupprimerAi voulu donner signe de vie afin de décourager les détracteurs qui pensent que le bon blog est en train de disparaître...
Coucou à tous les amoureux de l'Eglise...
Je reviendrai plus amplement sur certains sujets.
Union de prières et bonne fête à tous.
YEMI A.
Bonsoir Yemi. Je suis heureuse de vous lire. On continue le combat. Coucou aux Amoureux de l'Eglise, aux Pères Césaire et Moïse. sainte nuit.
RépondreSupprimerAdrienne B.
Je me suis enfin dégagée des préoccupations qui m'empêchaient d'être à mon bon blog. Il est vrai, j'y vais très souvent pour me ressourcer, sans forcément écrire. Mais ce soir, j'ai voulu laisser un post pour saluer les Pères Césaire, et Moïse pour leur fidélité indeffectible à notre blog; faire un clin d'oeil amical aux Amoureux de l'Eglise pour leur sérénité et patience dans cette noble oeuvre, ainsi qu'à tous. Merci à ma soeur Yemi et Sophie pour leur post. je reviendrai plus tard sur certains sujets qui me brûlent le coeur afin de recevoir la lumière de nos Pères. Bonne soirée à vous!
RépondreSupprimerPr Pascaline GADJA
Les textes liturgiques du dimanche dernier - j'entends le dimanche 03 Novembre 2013- nous révèlent l'identité du Dieu qui nous est pleinement révélé en la personne de Jésus-Christ. Sur la base de ces textes, on peut également s'offrir la possibilité de discerner les impostures démoniaques des interventions divines. Il n'est plus nécessaire de revenir sur la triste situation de l'inculture religieuse de certains de nos compatriotes qui se laissent accrocher par les supercheries banaméennes; supercheries nourries à la racine par la misère, la peur, l'analphabétisme. Le problème fondamental que posent les textes de ce dimanche 03 Novembre 2013, c'est celui de nos approches humaines de Dieu qui contrastent avec la Révélation. Et pour qu'il y ait contraste, il a fallu un don d'ailleurs et en retour une résistance à l'étranger. Le don en appelle à une altérité qui n'est nullement soi. Cette altérité, c'est un Autre, un Tout Autre qui se pose à nous comme une Personne de relation qui a une conscience plus plénière de nous et de lui-même que nous n'en avions Et la résistance présuppose le refus de l’accueil de l'Autre, le refus d'une ouverture, d'un décentrement de soi-même, d'une acceptation de révolution ou de renversement de ses visions des choses, de son confort. A suivre
RépondreSupprimerCésaire
La Révélation en Dieu vient secouer notre vision magique et trop humaine de Dieu, vu dans nos cultures comme un " être transcendant, sévère, redoutable, vengeur, gendarme"... Et de ce point de vue, le Livre de la Sagesse nous replace dans le contexte néotestamentaire du déploiement de la grâce de Dieu dans notre faiblesse. Notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ se dit ainsi de Lui-même et se révèle à nous comme un Dieu de Miséricorde et de Pardon. Ce n'est plus l'anthropomorphisme biblique de l'Ancien Testament où Dieu se voit contraint, dans sa lente et patiente pédagogie de la formation du peuple hébreu, d'emprunter aux hommes, par le biais des prophètes, leur catégories de pensée, les éléments de leur culture ou milieu de vie social pour dire quelque chose de lui-même avec possibilité d'opacité humaine et d'inintelligence. Non! Mais ici c'est Dieu qui s'autorévèle pleinement et se dit de Lui-même sans erreur ni feinte. " Je ne viens pas abolir, mais accomplir". Et déjà dans le contexte de l'Ancienne Alliance on peut entrevoir quelques lueurs de cette autorévélation divine qui, d'un point de vue exégétique, provoque des ruptures évidentes d'avec les visions prophétiques, parfois conditionnées par le milieu culturel du prophète. Bien des passages faisant état de la colère redoutable de Dieu sur le pécheur, parfois même sur ses pasteurs emplis d'iniquité et blâmés sont récurrents dans l'Ancien Testament. Mais on en rencontre également qui relèvent la justice et la bonté de Dieu qui fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les justes, ou bien qui condamne le péché et ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse. Cette dernière approche, loin de toute mentalité de rétribution et de châtiment divin, semble la plus proche de la Révélation plénière et définitive de Dieu en Jésus-Christ; car elle tend vers l'exact contenu de la Bonne Nouvelle du salut annoncé par Jésus-Christ, Verbe de Dieu fait chair. Voilà pourquoi, le Livre de la Sagesse semble être indiqué pour mieux nous orienter sur les nouvelles donnes. Réécoutons l'Auteur sacré du livre de la Sagesse qui est Dieu Lui-même:
RépondreSupprimer" Seigneur, tu as pitié de tous les hommes, parce que tu peux tout. Tu fermes les yeux sur leurs péchés, pour qu'ils se convertissent. Tu aimes en effet tout ce qui existe, tu n'as de répulsion envers aucune de tes œuvres, car tu n'aurais pas créé un être en ayant de la haine envers lui" (Sg 11, 23-24).
Césaire
Le texte de Saint Paul, en deuxième lecture, peut être rapprochée de l'exégèse à laquelle on peut soumettre la parabole eschatologique des vignerons homicides dans Matthieu. Rappelons le passage chez saint Paul:
RépondreSupprimer" Frères, nous voulons vous demander une chose, au sujet de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ et de notre rassemblement auprès de lui: si l'on nous attribue une révélation, une parole ou une lettre prétendant que le jour du Seigneur est arrivé, n'allez pas aussitôt perdre la tête, ne vous laissez pas effrayer".
Des Béninois ont pourtant perdu la tête. D'autres se sont laissé effrayés et égarés par des mensonges et raisonnements fallacieux. La parabole des vignerons homicides porte sur les questions des fins dernières où tout sera récapitulé en Dieu. Mais cette récapitulation en Dieu n'est pas une vengeance divine - ce sont malheureusement nos prismes humains qui perçoivent les choses ainsi-, mais un jugement juste, conséquence logique de la gestion de nos libertés. Dieu ne parle pas contre nous. Car il nous a créé avec amour. Ce sont nos péchés, conséquences d'une liberté mal assumée, qui parlent contre nous et Dieu en souffre énormément. Au point de pleurer sur Jérusalem. Si Dieu, à travers cette parabole, doit décapiter ses ministres infidèles, ses prêtres "sorciers", franc-maçons sans croire préalablement en leur capacité de bien et de conversion comme Zachée, le collecteur d'impôts, dans l'évangile, alors ce Dieu n'est pas notre Dieu. Ses volontés et Paroles étant immuables, il ne peut se contredire. Alors l'esprit qui menace, suscite un sentiment antichrétien voire anticlérical est l'esprit du mal qui séduit les peuples et corrompt les âmes les plus faibles. C'est le démon. Le discernement est simple à faire. La passion pour la vérité, pour Dieu et l'amour de l'Eglise peuvent susciter l'adversité de la part de l'esprit malin et de ses suppôts. Au point d'induire un juste désaccord que le chrétien se doit de surmonter par le don du pardon. Mais la désobéissance d'un prêtre à son supérieur, fût-il le plus grand pécheur, ne peut sous aucun prétexte justifier une mission de division et de rebellion schismatique avec ses vagues d'apostats qu'on prétend être de Dieu. La matière étant la désobéissance, elle corrompt toutes bonnes intentions ou révélations fussent-elles les plus lumineuses. Un piège du Malin, le Rebelle par excellence. Ayez à l’œil ces éléments très subtils de dissemblance et de ressemblance que comporte l'ambivalence théologique du mot " division" en rapport avec le feu de l'amour de Dieu dans les évangiles pour ne pas laisser vous berner par le démon. Il aime tromper par des jeux d'esprit et sait citer les Saintes Écritures pour justifier ses oeuvres les plus pécamineuses passées abusivement pour sérieuses et bonnes. N'oublions pas qu'il utilise aussi les verbes "donner et aimer". A Jésus il propose de lui donner le pouvoir, la gloire, les honneurs symbolisés par les royaumes de la terre. S'il l'a fait à Dieu, qu'est-ce qui l'empêcherait de rééditer ce jeu? A suivre.
Césaire
Dernier élément sur les textes de ce dimanche 03 Novembre qui nous révèlent la vraie identité de notre Dieu. Un Zachée blâmé fut honoré par la visite de Jésus. L'élément intéressant, c'est qu'il ne résista pas à la grâce de la conversion. Il fit l'expérience inouïe de l'Amour divinisateur de Dieu et le communique en retour par le partage, la charité. C'est aussi une forme de guérison, la conversion. Elle est d'ailleurs la forme fondamentale que peuvent même viser nos guérisons physiques ou intérieures, les révélations privées et bien d'autres phénomènes.
RépondreSupprimerDieu est Amour. Son Amour est un feu doux qui brûle sans consumer. Feu de la passion allant jusqu'à l'oblation du martyr. Donc ce n'est pas le Zo du xêvioso, dieu du tonnerre, qui tue, brûle et consume tout. Lorsque des injures, provocations, menaces de mort... en viennent à justifier une cause prétendue de Dieu, il y a de quoi s'inquiéter. Dans tous les cas de figure, nous n'avons plus affaire au Dieu de Jésus-Christ.
Bonne Journée à tous et bon discernement. Fin
Césaire
Dans le contexte des supercheries et impostures démoniaques ( car il y a singeries des vêtements liturgiques) de Banamè, des textes bibliques sont travestis pour justifier des menaces proférées par une certaine possédée qui résiste à toute grâce de conversion au nom de la liberté des créatures. On assiste même à un recours malheureux à des textes d’Ézéchiel ou à la parabole des Vignerons homicides pour prétendre que Dieu est en mesure de se fâcher contre ses créatures impies, de tuer ses pasteurs infidèles afin de prendre possession de sa vigne. Si le diable, pendant les tentations du Christ au désert, a pu citer le psaume 91 pour mettre Dieu à défi dans son humilité et soumettre la foi à l'épreuve du discernement, ce n'est pas nous qu'il épargnerait. Le Dieu de Jésus-Christ annoncé par l'Eglise ne peut s'identifier au dieu de nos prismes déformés par la haine, la jalousie, la révolte, la colère... Le livre de la Sagesse nous le rappelle avec insistance:
RépondreSupprimer"Tu aimes en effet tout ce qui existe, tu n'as de répulsion envers aucune de tes oeuvres, car tu n'aurais pas créé un être en ayant de la haine envers lui" (Sg 11, 23-24).
Césaire
Bonjour les amis. Je viens ici pour remercier le Père Césaire pour ces approfondissements nécessaires. Je bénis le Seigneur de confirmer que nous ne nous sommes pas trompés dans notre discernement sur le phénomène Banamè. Mais Banamè, c'est l’iceberg de bien d'autres déviations d'une foi mal vécue et mal transmise. Que le Seigneur affermisse notre foi.
RépondreSupprimerKarl
coucou Karl!
RépondreSupprimerje te rejoins pour confirmer que ce phénomène est l'iceberg de bien d'autres déviations non seulement déviations d'une foi mal vécue et mal transmise, mais aussi déviation de la raison humaine. J'ai jamais entendu parler d'un phénomène aussi mal assumé par ses auteurs qui se réfugient dans des pratiques occultes et injures pour maintenir leurs adeptes dans une peur servile;
Que Dieu affermisse notre foi et sauve notre peuple de la misère intellectuelle.
Coucou à Jerôme, coucou à M. Emile pour ses observations pointues.
merci Père Césaire pour ces approfondissements. Que Dieu vous garde.
Sophie
Merci de penser à moi Madame Sophie. Au fait, je n'ai jamais été absent sur le bon blog. Je m'apprête même à m'inscrire pour la CP. Que de fois n'ai-je pas lu les réflexions du Père Césaire sur le discernement de notre rencontre avec Jésus? Récemment son commentaire sur les textes liturgiques du dimanche dernier m'a contraint encore à admirer notre foi d'une manière nouvelle. Si la foi avait été inventée, beaucoup de visions trop humaines de Dieu et d'erreurs se seraient mêlées à la chose. Du Père Moïse comme du Père Césaire, j'apprends beaucoup de choses. Je n'oublie pas les apports notables de vous MMe Sophie, Yemi et du Pr Pascaline. Ce blog est une mine de connaissances. Je le fais connaître autour de moi. Vous aussi, faites de même. Je salue M. Emile pour sa dernière sortie dans la rubrique "Bienvenue". Oh, c'est magnifique! Et cela devrait avoir plus à nos amis, Amoureux de l'Eglise, notamment à l'abbé Césaire de qui il a beaucoup emprunté. Merci à l'Eglise d'être présente à nos côtés par le biais de nos chers Pères. Dieu vous garde. Deux points m'intéressent dans la réflexion du Père Césaire. Le premier, c'est la compréhension que doit avoir de la parabole des vignerons homicides, et le deuxième, l'exacte identité de notre Dieu. Qui il est? De jour en jour, ma découverte de Dieu tel qu'il nous est révélé par Jésus-Christ se précise. Et je bénis le Seigneur pour cela. Maintenant, je voudrais exprimer une préoccupation auprès de mes Pères, notamment le Père Césaire si le temps le lui permet. Est-il possible de nous assurer un commentaire sur la nouvelle Encyclique du Pape François "Lumière de la foi" en lien avec la crise de la foi que nous vivons chez nous à travers le phénomène de Banamè. J'ai un groupe d'amis prêts à vous suivre pour des questions d'éclaircissements. Car tous ont déjà lu une fois l'encyclique et ont besoin comme moi d'être éclairés sur certaine sujets. Père Césaire, si c'est possible, vous verrez comment nous organiser cela de façon interactive cette formation pour notre bien. je vous en supplie. J'ai aussi d'autres suggestions à vous faire, à vous et au Père Moïse plus tard toujours dans le cadre de notre formation et de l'animation continuelle de ce blog, si tant est que pour les initiateurs de ce blog ce sont les internautes qui s'organisent et animent cet espace d'échanges en l'Eglise. Encore merci à vous Père Césaire pour la disponibilité. Prions tous ensemble chers amis que j'invite à cette grande fête pour que cette formation soit une réussite dans le Seigneur. Merci.
RépondreSupprimerJerôme, Cotonou
Salut Jerôme. Comme il y a belle lurette! Je souscris entièrement à cette initiative et je prierai activement qu'elle soit effective et réussisse au Nom du Seigneur. J'invite tous les amis du blog à y participer. Une invitation spéciale est adressée à nos soeurs Adrienne, Yemi, Sophie, Pr Pascaline , à Cosme, à Karl, à Emile et tous les autres. Je demande à nos pères, notamment au Père Césaire que nous sollicitons comme maître de Conférence de bien vouloir nous soutenir. Encore merci à Jerôme pour cette belle idée. Sainte nuit à tous.
RépondreSupprimerAnnie, Suru Lere
Bonjour à vous, chers amis. C'est un plaisir de constater que Dieu est à l'œuvre dans cet âge. Je félicite Jérôme pour son initiative; ainsi que tous ceux et celles qui lui apportent leur soutien dans sa mise en exécution. J'y souscris entièrement et je voudrais bien que nos amis, les Amoureux de l'Eglise nous offrent une rubrique, si telle est leur décision, pour qu'une réflexion sur l'Encyclique du Saint-Père, La Lumière de la foi, y soit engagée. J'en appelle à la prévenance de Marie-José que nous assurons de notre proximité priante, le Père Moïse et moi. Entre temps, je souhaite que Jérôme et les amis expriment leurs préoccupations afin qu'elles soient prises en compte dès lors que nous traiterons du sujet. Dans la même perspective, un tableau synthétique sur la situation de la crise de la foi liée au phénomène de Banamè, juste une relecture du phénomène sur la base des données à nous parvenues dans notre boîte, sera proposé sur ce même blog dans les jours à venir aux fins d'accompagner notre Chaîne de Prières à la demande du Père Moïse. Ceux et celles qui ne se sont pas encore inscrits auprès des Amoureux de l'Eglise voudront bien le faire. Car seule une prière vraie et constante reste notre ultime recours dabs ce combat spirituel contre notre orgueil qui se laisse griser par l'Orgueilleux par excellence, le démon. A toutes et à tous, en particulier à Mmes Yemi et Sophie, je souhaite une sainte continuation de semaine dans le Seigneur. Je vous bénis de tout cœur et bon courage à notre cher Père, l'Abbé Moïse.
RépondreSupprimerCésaire
Bonsoir tout le monde. je viens aussi souscrire à l'initiative de Jérôme. Merci au Père Césaire d'avoir accepté et béni cette initiative et aux Amoureux de l'Eglise de l'agréer. Ce soir, je n'ai rien d'autre à dire que d'adresser un merci tout spécial à M Emile pour sa belle sortie dans la rubrique "Bienvenue". Au Père Césaire, je voudrais soumettre une préoccupation, mais avant je voudrais demander aux Amoureux de l'Eglise, s c'est possible, de crer une rubrique "détresse" pour que nos Pères nous accompagnent de leurs prières, écoute et conseils en cas d'éventuelles difficultés de foi. Merci à vous. Père Césaire, j'ai une amie qui vient de divorcer d'avec son mari pour abus de confiance et infidélités de son mari alors qu'ils se sont régulièrement mariés à l'église. Je ne vous parle de ses souffrances et de sa grande déception. Dans un tel cas, quel sort l'Eglise lui réserve mon Père? Je voudrais bien comprendre. A elle-même je lui ai parlé de ce blog, et de mon souci de proposer aux initiateurs son extension. Elle y passe aussi et attend une orientation.
RépondreSupprimerAdrienne B.
Tomber amoureux du Christ est la plus grande des romances. Le chercher, la plus grande aventure. Le trouver, le plus grand accomplissement humain.
RépondreSupprimerBonne fête de la St Valentin à tous les Amoureux de l'Eglise!!!
Sophie